Carnet de Bord - Dom Juan
Par Plum05 • 23 Janvier 2018 • 5 895 Mots (24 Pages) • 903 Vues
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(1668)
L’Avare (1668)
Monsieur de Pourceaugnac (1669)
Les Amants magnifiques (1670)
Le Bourgeois gentilhomme (1670)
Psyché (1671)
Les Fourberies de Scapin (1671)
La Comtesse d’Escarbagnas (1671)
Les Femmes savantes (1672)
Le Malade imaginaire (1673)
Après cette courte présentation de la pièce, qui forme notre objet d’étude, ainsi que son auteur, je vais à présent commencer le journal de lecture à proprement parlé. Je fait un rapport de mes lectures à chaque acte, ainsi il y aura 5 moments de lecture. Dans ces moments de lecture, qui sont datés du jour de la dite lecture de l’acte, on pourra trouver un résumé de cet acte, les impressions que j’ai eu, ainsi qu’une citation ou un passage que j’ai particulièrement aimé.
Bien sur tout ceci se fera avec un esprit critique totalement objectif, bien que pouvant quelque peut changer en fonction de la musique que j’écoute au moment de faire part de mes impressions. J’ajouterai aussi des oeuvres artistiques auquel j’aurais sans doute songé durant la lecture de chaque passage, pour que bien sur ce journal soit le plus intéressant et personnel possible. C’est un travail personnel après tout.
Je tient à préciser (pour compléter cette page-ci jusqu’au bout) que j’écrit avec la police de caractère Arial de taille 14, voilà.. Bonne lecture !
MOMENT DE LECTURE N°1 ACTE I, LU LE 1 MARS 2015
Résumé de l’acte:
Après un éloge burlesque du tabac, Sganarelle, valet de Dom Juan reprend sa conversation avec Gusman, écuyer de Done Elvire. Le spectateur apprend que Dom Juan, après avoir séduit, enlevé Done Elvire du couvent et l’avoir épousée, l’a abandonnée. Dom Gusman s’interroge sur le pourquoi de la fuite de celui-ci. Sganarelle esquisse le portrait d’un maître « grand seigneur méchant homme », « épouseur à toutes mains », « libertin » qui ne craint ni « Ciel, ni loup-garou », et auquel l’attache la peur, à défaut du zèle.
Arrive Dom Juan qui répond aux remontrances de son valet d’une longue tirade dans laquelle il expose sa conception de l’amour. Le plaisir ne repose que sur l’inconstance. Aimer une femme, c’est être injuste et insensible aux charmes de toutes les autres. Dom Juan, sourd à toute considération morale, se sent l’âme d’un Alexandre, prêt à toutes les conquêtes. On apprend qu’il a tué un commandeur, mais ne redoute aucun châtiment. Après avoir abandonné Elvire, le voici libre de se lancer dans une nouvelle « entreprise amoureuse »: il s’agit d’enlever une belle, au cours de la promenade en mer que lui offre son fiancé.
Survient Elvire, indignée, qui reproche à Dom Juan sa trahison et lui demande des comptes. Dom Juan, qui refuse d’abord de lui parler et confie à Sganarelle le soin d’expliquer sa conduite, se réfugie ensuite dans une impudente hypocrisie et lui répond avec le cynisme le plus odieux : il l’a abandonnée par un scrupule tardif et par peur de la jalousie d’un Ciel auprès duquel elle s’était d’abord engagée. Elvire appelle sur lui la punition du ciel. Dom Juan, impassible, s’apprête à mener à bien son entreprise amoureuse.
Mes impressions:
Le premier acte, le début de cette pièce dont les plus grands dramaturges ne tarissent pas d’éloges, c’est avec lui que tout commence.
Et je dois dire que contrairement à La Fausse Suivante de Marivaux, je n’ai pas été trop déçu. Je ne dirai tout de même pas que je m’en suis trouvé passionné, mais cette pièce est tout de même plus attrayante, et elle m’intrigue plus, surtout par la présence de certaines problématiques autour de valeurs humaines où celles-ci ne sont pas interprétées ou utilisées de la même manière par tous les protagonistes de ce premier acte et je me rend compte que plus j’écris plus je m’éloigne du sujet et plus je commence à rallonger cette phrase qui manque cruellement de ponctuation bon je crois que j’en ai fini là.
Assez t’il tout étant, ce début à su faire son impression sur moi et je fini ma lecture avec plus d’appréhension qu’au début, est-ce bon signe?
Voilà une question de plus. Je m’attend surtout à une montée du comique mais ma vision sur cette lecture n’est pas des plus limpide, je manque sans doute d’entraînement à ce propos pour pouvoir former des hypothèses fondées. Oui, je crois que c’est une bonne excuse. Soit, ce fut un bon commencement, mais j’en attend au moins le triple de ce que j’ai pu lire et imaginer suite à la lecture de ce premier acte.
Acte I, scène 2: « Sganarelle. C’est quelque chose aussi à peu près cela. »
Quelle citation que voilà! Il est évident que cette courte intervention de Sganarelle au début de la scène 2 de ce premier acte ait retenue mon attention. Tout cet acheminement de mots pour, au final, une plausible traduction par: c’est à peu près cela. J’adore cela et c’est ainsi que je ne manque pas de la faire figurer ici, cela montre bien la richesse et la multitude de possibilités qu’offre la langue française, la langue de Molière ne dit-on pas si je ne m’abuse.
« Suits », c’est bien là l’oeuvre non pas littéraire, mais audio-visuelle à laquelle j’ai songé durant cette lecture. En effet cette récente série du petit écran à pour personnage principal un avocat qui ne manque pas d’exposer à tout instant sa vision des choses, qui diffère pour le moins de ce qu’une personne lambda ferait. Celui-ci étant attaché à des valeurs plutôt en marge de celles de ses collègues, il est d’ailleurs considéré comme moins humain, sans coeur, et lui aussi très séducteur… Je vous laisse aisément le luxe de faire par vous même l’analogie avec cet oeuvre.
MOMENT DE LECTURE N°2 ACTE II, LU LE 2 MARS 2015
Résumé de l’acte:
Le paysan Pierrot
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