Dom Giovanni Opéra

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Sans aucun remord Don Giovanni ne se soucie pas de cet incident. Entre alors en scène Donna ELVIRA qui est éprise de Don Giovanni et le cherche car celui-ci lui a promis le mariage mais qui après 3 jours d’amour partagé l’a abandonnée.

Le séducteur laisse le soin à son valet d’expliquer pourquoi son maître a manqué à sa parole. Leporello va alors faire l’inventaire de toutes les conquêtes de son maître c’est « l’air du catalogue » ce qui a pour effet de rendre Donna ELVIRA folle de rage.

Don Giovanni tombe alors sur un mariage campagnard entre Zerlina et Masetto deux paysans. Don Giovanni va tenter de séduire la future mariée après avoir éconduit le marié, et il était sur le point de conquérir la jeune Zerlina mais l’arrivée de Donna Elvira ruine ses plans. Suivent Donna Anna et Don OTTAVIO ce qui oblige Don Giovanni à faire bonne figure. Don Giovanni les quitte mais à son départ Donna Anna reconnaît dans sa voix celle du meurtrier de son père. Toutefois Don OTTAVIO n’arrive pas à se persuader que Don Giovanni puisse être capable de ce crime.

Don Giovanni va alors organiser une fête où il compte faire de nouvelle conquête et il n’hésite pas à inviter tout le monde.

Durant cette fête Don Giovanni va à nouveau tenter de séduire Zerlina mais celle-ci crie et il tente alors d’attribuer cette tentative à son valet Leporello.

Avec l’acte II, Don Giovanni continue son jeu de séduction il tente de s’en prendre à la camériste d’ELVIRA mais pour la tromper il échange ses habits avec ceux de LEPORELLO ; à charge pour ce dernier de jouer le rôle de son maître cherchant à se faire pardonner de Donna Elvira. Celle-ci se laisse facilement berner par Leporello qui se prend au jeu. Simulant une rixe Don giovanni chasse LEPORELLO et Donne ELVIRA pour reprendre sa cour auprès de la camériste ; mais l’arrivée de Masetto à la tête d’une troupe de paysans l’interrompt et se faisant toujours passer pour LEPORELLO il leur fait croire qu’il se range de leur côté. Resté seul avec Masetto, il le bat , ce qui donnera ensuite à ZERLINA l’occasion de consoler son mari.

De son côté LEPORELLO est finalement découvert et risquant de payer pour son patron il tente des explications et parvient à s’échapper.

Don GIOVANNI et Leporello se retrouvent caché dans un cimetière où il se retrouvent devant la statue du commandeur. Tandis que Don GIOVANNI raconte ses exploits à Leporello le commandeur leur adresse la parole d’une voix d’outre tombe. Leporello est terrorisé mais Don Giovanni loin de s’émouvoir ordonne à Leporello d’inviter la statut à dîner pour le soir ; la statue acquiesce.

Le soir venu Don GIOVANNI prend son repas dans son palais ; Donna ELVIRA vient pour tenter une dernière fois d’obtenir qu’il change de vie mais sans résultat. A son départ elle pousse un cri d’effroi en rencontrant la statue du commandeur qui arrive. La statue demande à Don GIOVANNI sa main que celui-ci accepte de lui offrir et aussitôt un froid glacial l’envahit. La statue l’adjure de se repentir mais Don Giovanni refuse. L’heure du châtiment est arrivée et Don GIOVANNI est englouti dans la terre parmi les flammes de l’enfer.

Donna Elvira, Donna ANNA, Don Ottavio Zerlina et Masetto arrivent alors avec des huissiers pour saisir Don Giovanni mais Leporello les accueillent et leur apprend que le ciel les a devancé. Donna Elvira se retire dans un couvent ; Donna ANNA demande à Don OTTAVIO de respecter encore son deuil pendant un an ; Zerlina et Masetto se retournent chez eux et Leporello va chercher un nouveau maître.

Cette opéra sera joué un très grand nombre de fois et même il sera adapté au cinéma par Joseph Losey en 1979 qui réalise une adaptation cinématographique très réussie et tournée intégralement dans des décors naturels.

On peut encore citer une reprise à l’opéra Bastille en 2006 pour les 250 ans de Mozart par Michael Haneke qui provoqua de nombreuses critiques.

Mais en conclusion je ne peux que vous conseiller d’écouter au moins l’ouverture de cet opéra qui ne manquera pas de vous séduire et de vous emporter ensuite à découvrir l’intégralité de ce chef d’œuvre.