Devoir 1 culture générale
Par Ninoka • 14 Septembre 2018 • 1 396 Mots (6 Pages) • 533 Vues
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en France en 2006, où on apprend l’histoire d’un centre pénitentiaire pour enfants au XX siècle à Belle-île, et à son tour il critique les mauvais traitements subis par les enfants dans cet endroit.
3. Sélection d’idées dans un document
D’après le document 2, quelles sont les différentes étapes historiques du rapport éducation-répression ? Attention ! Vous devez reformuler les étapes retenues dans un langage personnel. Il faut donc bannir les citations ou le « recopiage » du texte initial et, bien sûr, tout rédiger.
On peut distinguer une première étape entre 1830 et 1860, où l’enfant était considéré comme un être innocent qui devait être rééduqué en cas de non respect de la loi.
En opposition avec cette vision du jeune candide, il naît en 1860 une conception de l’enfant délinquant vu comme un être pervers, pour qui la seule voie vers la rédemption était la punition.
Ainsi, il est instauré une période de presque 40 années, pendant laquelle se construisent des bagnes pour enfants, où il devaient passer des longs séjour dans des conditions déplorables.
Finalement, entre la fin du XIX siècle et le début du XX siècle, on commence à prendre conscience des droits des enfants avec l’apparition de la troisième République, et le premier tribunal pour enfants est crée en 1912. Néanmoins, cela n’améliore pas les conditions des centres de redressement, faisant l’objet de plaintes des plusieurs journalistes. On peut observer nettement l’inefficacité de ces mesures dans la révolte des colons de Belle-Île-en-Mer en 1934.
C’est seulement après le premier tiers du XX siècle, que les mesures en faveur des droits des enfants ont une véritable impact.
4. Comparaison de documents
Quelles sont les idées communes à ces trois documents ? Organisez avec soin votre réponse en partant d’abord du grand thème partagé par les trois textes, puis en classant les idées à conserver par mini-thèmes communs. (Il est à noter qu’en synthèse, si une idée figure dans deux documents sur trois ou quatre, elle est déjà considérée comme une idée commune). Vous n’oublierez pas de mettre des références que vous rédigerez en utilisant tout simplement le nom des auteurs. L’exercice sera entièrement rédigé et aucun tableau ne sera accepté, cette forme n’étant pas propice à l’expression écrite.
Les thèmes principaux dont les trois textes parlent sont les centres de redressement et les jeunes délinquants. Il faut remarquer un événement précis qui apparaît dans les trois documents, à savoir, l’évasion des enfants de la maison de redressement de Belle-île-en-Mer en 1934.
Ces centres sont conçus pour répondre au problème des jeunes délinquants, notamment à partir de 1860, où l’enfant contrevenant est perçu comme un être né coupable, d’après le texte de Jacques Bourquin.
Parfois, il ne s’agit même pas d’enfants délinquants. Le film ‹‹Les Vauriens›› donc Emmanuelle Bouchez nous parle, aborde l’histoire d’un enfant enfermé du simple fait qu’il est orphelin.
Les conditions lamentables et le traitement inhumain subi par les enfants est également un thème présent dans les trois documents.
Jacques Bourquin, nous présent ces centres comme des espaces serrés où les enfants devaient passer de longs séjours et soumis aux travaux forcés. Emmanuelle Bouchez, il nous parle aussi de la peur et des violences constantes et de la désorganisation.
Un autre sujet exposé par Bourquin est comment la façon de percevoir les jeunes délinquants a évoluée. La perception de ces individus comme des êtres pervers innés change au cour de l’histoire en provoquant le débat entre les tenants de la thèse punitive et les partisans de la mise en place de programmes de rééducation et réinsertion sociale.
Le premier document qui a été écrit juste après la fuit de 1834, reflète bien ce changement. L’auteur, Jackes Prévert, raconte comme les habitants de l’île «des honnêtes gens» cherchaient sans pitié les enfants, tout en célébrant la fuite fructueuse de l’un d’eux.
Bourquin nous apprend comment cet événement décisif marque le début de politiques protectrices et rééducatives des enfants contrevenants.
Cependant, malgré l’inefficacité avérée au fil des années des centres fermés pour les jeunes délinquants, l’existence de ces établissements ne concerne pas le passé. Dans son article Bourquin nous informe et critique les mesures que les ministres français ont l’intention de réaliser au mépris des expériences passées.
Le débat sur les méthodes punitives ou rééducatives face aux enfants délinquants
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