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Correspondances, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)

Par   •  1 Mai 2018  •  707 Mots (3 Pages)  •  673 Vues

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b) correspondances horizontales : la théorie des synesthésies

le vers le + clair > synesthésie v.8

Chaque sensation correspond donc dans son essence même à une autre > v.9 et 10

Ces synesthésies : cohérentes avec la diversité du monde

Si chaque sensation est reliée à une autre, c’est que le monde possède 1 unité cachée > v.6

V7 : nuit équivalente à la clarté = elles se correspondent

c) le parfum : croisement entre l’horizontal et le vertical

Sens que B. dvloppe dans les 2tercets = odorat V.9;10;11

> sens le plus apte à remuer le monde horizontal des synesthésies avec le monde vertical de l’invisible en tant que sens, l’odorat fait partie du monde physique : sens le + immatériel donc le + apte à faire la liaison entre le monde physique et immatériel

Si le monde est hiéroglyphique, il a besoin d’1traducteur pour être compris de l’ensemble des H.

II- Un poète déchiffreur

a) un poète traducteur

Seuls qqlq élus (aka les poètes) sont capables d’entendre les sens de la nature

les paroles ne sont pas confuses POUR le poète qui lui, les entends

V.6 : unité ténébreuse ; comparée pour lui à la clarté V.7 (le poète voit donc clair dans ces ténèbres)

b) un poète symboliste

Dans le 1er quatrain, le lecteur est amené à voir un temple prendre vie, des arbres avoir des yeux

> rôle du poète : dévoiler ce que les H. ne verraient pas sans lui

> poète fait entendre les sens de la nature V.5

c) l’art du poète est finalement supérieur à la Nature

utilisation d’1 tiret V.11 = changement de registre, le poète laisse ces parfums qu’il ne nomme pas pour s’intéresser à 4parfums qu’il nomme V.13

* Parfums « corrompus » car artificiels et en opposition avec la nature ; tout comme la poésie de B. qui est un artifice qui assimile la Nature et la transforme en art.

CONCLUSION

L’ouverture du recueil semble donc dans 1premier temps poursuivre 1tradition poétique : celle du poète « voyant » entendant les voix de la nature. Mais très vite Baudelaire rompt avec la tradition pour affirmer le règne de l’Art et de l’artifice, supérieurs à la Nature.

(On peut comparer le texte avec un autre poème des Fleurs du Mal, « Elevation » dans lequel le poète donne là aussi le pouvoir d’entendre les différentes voix de la nature.

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