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Commentaire composé l'atelier volant

Par   •  6 Juillet 2018  •  935 Mots (4 Pages)  •  1 744 Vues

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(l15), « vitaliting » (l17). Ce langage pseudo économique est en réalité du franglais, qu’il utilise volontairement pour rabaisser son employé, qui ne sait déjà pas parler le français. Ces termes recherchés sont évidemment incompréhensibles et dénuésde sens pour eux. Dans la volonté de rabaisser son employé, il fait exprès de ne pas comprendre la langue de l’employé C « rien compris, désolé » (l7). Ses excuses sont fausses et ironiques, elles dissimulent la véritable nature de ce patron tyrannique qui se moque de son ouvrier.

Dans un second temps nous constatons que c’est un texte satirique.

Tout d’abord, nous pouvons croire que la satire vise à se moquer de cet employé étranger qui ne sait correctement parler le français « vi s’allez ni donner des chu et vite ». Le langage est important tout du long de la pièce, et est essentiel à la satire de cet extrait.

Mais en réalité on se rend compte, que Valère Novarina fait la satire du patron, tellement occupé à l’idée de faire du profit qu’il en oublie d’être heureux.

Le patron devient comme un monstre assoiffé d’argent. Il n’a plus aucune pitié pour ses ouvriers, et va jusqu’à les nommer avec les premières lettre l’alphabet, et les déshumanise entièrement, les traite comme si ils n’étaient que de simples machines. Ici, Novarina se moque du patron, qui s’obstine à parler un langage économique à des ouvriers qui ne parlent pas français, juste pour se sentir supérieur et les humilier. Son pouvoir lui est monté à la tête.

L’auteur de la pièce prend clairement parti pour la classe ouvrière en faisant une satire cruelle du patron durant cette extrait ainsi que tout au long de la pièce. Novarina dénonce l’absurdité du capitalisme et par conséquent la société contemporaine, société ou la production prend le dessus sur l’humain.

A travers la satire du patron tyrannique et obsédé par le profit, Novarina nous montre la domination de classe ouvrière par la classe patronale, notamment avec le langage et une volonté d’humilier les employés, inférieur socialement au patron.

L’Atelier Volant dénonce le capitalisme et la déshumanisation des ouvriers et la tyrannie des patrons, tout comme le film de Charlie Chaplin Les temps modernes , réalisé en 1936, qui dénonçait en son temps le travail à la chaîne. On peut s’apercevoir que presque 40 ans plus tard, le problème du capitalisme a touché l’Europe. Le parallèle entre ces deux œuvres pourrait être intéressant.

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