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Commentaire Henri Michaux, Intervention.

Par   •  24 Mai 2018  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  1 509 Vues

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En outre, le poète a de nombreuses intentions à travers ses fantaisie qu'il met en place. Les fantaisies ne sont pas faites pour s'amuser ni même pour amuser le lecteur. Elles permettent au poète de s'approprier, du moins comme il le peut en rêve, le monde qui l'entoure pour le rendre vivable pour lui (« Fini, maintenant j'interviendrai ») et par la même occasion à son lecteur. Le poète écris hors des conventions général de la poésie traditionnelle (formes des rimes, sonorités...), il suit sa pensée même si pour certain elle paraît étrange ou bizarre. Pour cela, il y introduit des chameau qui symbolise entre autre l'écart avec les normes de la poésie, ce sont en effet des bêtes non courantes pour l'époque car elles sont étranges et extraordinaire pour les gens normale qui non jamais voyagé (« Alors résolument j'y mis du chameaux »).

Enfin, les images du poète renvoie à une critique de sa sociétés. En effet, Henri Michaux utilise une première image qui désigne les poètes en général : « les chameaux ». Ainsi, « les chameaux » représente les poètes, et par la mise en place des chameaux dans Honfleur (« j'y mis du chameau (…) je les introduisis d'abord ») il sous-entend la mise en place des poètes dans la sociétés de son époque. Par le biais de cette métaphore, Michaux insinue que les poètes dénoncent les mœurs de son époque, il sont envahissant (« L'encombrement devint indescriptible »). Henri Michaux affirme que les poésie font du bruit (« il fallait entendre les coups de pattes des chameaux ») et terrasse les opposants (« se mit à terrasser celle de la crevettes »), et ne laisse personne indiffèrent (« le calme renaisse tout de suite en cette petite ville de pêcheurs de crevettes et de moules »). Certains poètes reste dans la société et ne parte pas, « L'envahissement par les chameaux se fit avec suite et sûreté », et continue leurs dénoncements.

De la même façon, Henri Michaux utilise une autre image qui désigne cette fois-ci les citoyens : « les Honfleurais ». Ainsi « les Honfleurais » représente certains citoyens mais aussi, la société elle même. Par ce fait, le poète dénonce et critique l'attitude de certain citoyens à l’égard des poètes. Ces citoyens ne veulent pas entendre les dénonciation des poètes, ils ne font que suivre le chemin qu'on leur a imposé (« un train de voyageur (…) s'avançait sur la mer sans s'inquiéter de la lourdeur du matériel ; il filait en avant, sauvé par la foi »). De plus, certain voient d'un mauvais œil l'attitude des poètes, celle de dénoncer : « les Honfleurais loucher à chaque instant avec ce regard soupçonneux spécial aux chameliers ». Ils ne souhaitent pas que ceux-ci dénoncent.

En conclusion, dans Intervention de Henri Michaux le lecteur a une impression de rêve dans la réalités. De plus, Michaux s'implique dans son poème en introduisant lui même les actions. Cette situation fait donc surgir les intentions de l'auteur : ce détourner de la réalités. Enfin, le poète par l'intermédiaire des nombreuse images critique sa sociétés à l'égard des poètes. Cette poésie est donc différentes de celles des autres poètes, mais les rejoins lors de la critique de la sociétés et des attitudes. Intervention, peut être rapprocher de la poésie de Charles Baudelaire, « L’albatros ». En effet, la aussi le poète se désigne à travers une image celle d'un oiseaux : « albatros ». Baudelaire aussi critique l'attitude des citoyens face au poète.

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