Comment les auteurs présentent-ils l’accouchement dans ces deux textes ?

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est propre à ce mouvement, pour appuyer sur le côté scientifique de leurs œuvres. Néanmoins, on retrouve une plus grande technicité et plus de détails sur l’accouchement à proprement parler chez Zola. En effet, il décrit les actes du docteur, ce dernier n’étant pas présent chez Maupassant. Zola utilise du vocabulaire d’anatomie tel que « aux chevilles, aux mollets, aux genoux » (ligne 28), « les hanches » (ligne 29), « évita toute pression sur le ventre, contourna les reins ... sur les aines » (lignes 29 et 30), « bourrelet des chairs rosâtres » (ligne 31). Tous ces termes et expressions renforcent le côté réaliste des textes.

Dans les deux extraits, on assiste à une haine des femmes envers leurs nouveaux nés qui les font énormément souffrir. Jeanne maudit « l’enfant inconnu » et Louise tente de se débarrasser des gens qui la font souffrir, en l’occurrence, c’est le nouveau-né qui la fait souffrir et non les autres personnes présentes. Les auteurs donnent donc l’image d’un nouveau-né, qui est censé être mignon et innocent, en un partisan du diable qui fait énormément souffrir les jeunes mères. On peut citer « l’enfant inconnu » (ligne 22), « ce fardeau » (ligne 23), « écartelant des reins jusqu’au ventre » (ligne 46).

Dans ce corpus de texte, on se demande comment les auteurs présentent l’accouchement. On va donc se questionner sur leurs visions de la chose, leurs impressions, leurs approches. Dans ces deux textes, les auteurs utilisent une approche naturaliste pour recréer le réel avec leurs mots. Néanmoins, Maupassant présente avec plus d’insistance l’accouchement avec une vision d’horreur et de souffrance, tandis que Zola utilise une approche plus scientifique en décrivant les actes du docteur lors d’un accouchement.