Baudelaire - Les yeux des pauvres (1869)
Par Matt • 2 Mai 2018 • 832 Mots (4 Pages) • 1 649 Vues
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Nous avons un champ lexical du regard.
Ce sont les yeux qui expriment les sentiments.
Baudelaire ne voit pas la pauvreté ou les « guenilles » mais des êtres humains. Le rôle du poète est de s’intéresser aux autres.
Après avoir observé le regard des pauvres, il se tourne vers la femme. (Ligne 45).
Il espère retrouver chez elle le même attendrissement. Mais non, d’où sa haine.
« Vos yeux verts, habités par le Caprice et inspirés par la Lune. » On retrouve le cliché de la femme lunatique et capricieuse.
- Baudelaire, dès le premier paragraphe utilise les pronoms « je » et « vous » il marque le reproche en le séparant de la femme, puis pour évoquer leur relation, il utilise le pronom « nous » qui les unis.
Puis, à la fin, au dernier paragraphe il lui fait comprendre pourquoi il la déteste, cela en utilisant une expression amoureuse « mon cher ange ».
Tous les deux non pas la même attitude face à la pauvreté l’un est attendri, l’autre est méprisant.
Leurs pensées sont « incommunicable » et cela même s’ils s’aiment.
Conclusion :
Baudelaire évoque une sorte de morale lorsqu’il dit « Les chansonniers disent… le cœur », il compare sa situation a d’autre, il généralise et nous fait réfléchir sur notre propre attitude. Chacun à son propre cheminement de pensée. Dans ce poème comme dans la plupart des poèmes du Spleen de Paris, il évoque et représente la vie moderne et parisienne. Baudelaire ne supporte pas que la société vend des idées de fraternité, d’égalité et de solidarité et que u final elle donne à la pauvreté un spectacle cruel en voyant la richesse. Baudelaire évoque cette pauvreté dans plusieurs poèmes comme dans « le gâteau » ou « le joujou du pauvre »
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