Allégorie de la justice
Par Matt • 10 Mars 2018 • 1 856 Mots (8 Pages) • 620 Vues
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Conclusion
Camus fait part de ses réflexions. Avec la prise de conscience d'un jeune homme, il incite le lecteur à prendre conscience de la réalité de la peine de mort et de l'effroi mis en place par l'institution judiciaire. Ce texte est similaire avec l'étranger de Camus, car le roman emploie un raisonnement logique avec l'utilisation d'arguments directes, et aborde les mêmes réflexions sur la peine de mort.
Séance 4
L’Étranger, 1942
Dans quelle mesure cet extrait de l’Étranger est-il complémentaire de celui de la peste ? Camus emploie-t-il les mêmes moyens littéraires ?
La neutralité du récit avec l'utilisation de la première personne, comme une confidence, un compte rendu-( il m'a dit), discours indirecte, langage courant et verbes de parole.
Une absence quasi totale d'émotions, Meursault : posture passive-( cela m'ennuyait) Il semble coupé du monde. Ne pleur pas pour la mort de sa mère. Aucune sensation physique.
Une incompréhension manifeste, Idée de confusion, de ne pas avoir compris, perte de conscience/(Point commun avec le personnage de
TARROU.) Bouleversement qui s'associe à une soudaine prise de conscience sur la condition humaine.
C'est comme si on voyait la Peste de l'intérieur. Un crime absurde, Meursault utilise le hasard, il perd son humanité au fil de l'extrait.
Dénonciation de la justice partiale et péremptoire, Pas d'avocat de la défense, image montrant un fort désintérêt( Et le procureur à noté avec un accent mauvais.) Procureur mal intentionné ( Oh non, cela suffit).
Conclusion
Deux scène de procès, mais deux personnages différents. Tous d'eux montrent un dysfonctionnement de la justice et injustice, à travers de nombreuses prises de consciences et de vertiges.
Séance 5
Victor Hugo ( 1802-1885) est un romancier, dramaturge et poète mais également homme politique. Ses drames romantiques ( HERNANI, 1830) et ( RUY BLAS,1838), font de lui le chef de fil du mouvement drame romantique. Avec (les châtiments, 1853), il dénonce le coup d'état de Napoléon III. Ses romans (Notre- Dame de Paris, 1831) ou (les misérables, 1862) en font un auteur très populaire durant le XIXe siècle.
Les Misérables, 1862
En quoi cette « scène » constitue-t-elle un réquisitoire contre la justice du XIXe siècle ?
Construction du texte allant de l'imposture à la reconnaissance. Jean VALJEAN affirme sa véritable identité, se démasque( je suis ce malheureux condamné). Dialogue entre Jean VALJEAN et les autres bagnards, ce qui montre une épreuve de vérité et aboutit à l'affirmation objective et incontestable de l'identité de Jean VALJEAN, ( Vous voyez bien, que je suis Jean VALJEAN.) L'affirmation de soi et l'emploie systématique de (je suis...) Utilisation de périphrase ( malheureux condamné. Utilisation de la troisième personne pour parler de soi ( Jean VALJEAN était un homme très méchant, lui) Champs lexicaux de la vue et de la vérité. (Vous allez voir/ Je suis le seul qui voit clair ici). Phrases interrogatives( est-ce vrai ?) Réponse affirmative ( c'est vrai.
Développement paradoxal avec Jean VALJEAN qui tente de convaincre l'avocat général de sa culpabilité. ( Voyez- vous), (Vous-voyez bien). Emploie de l'impératif. Énumération par lui-même de ses propres délits. ( On a eu raison de vous dire que Jean VALJEAN était un homme très méchant), (Je me suis caché sous un faux nom). Un réquisitoire contre la société et un plaidoyer pour l'homme. Utilisation de la métaphore( les galères font le galérien)- Montre l'école du crime et la non correction de la délinquance. Et de l'antithèse et du parallélisme( je devenu méchant, je suis devenu tison). Souligne la corruption morale qui se développe en prison. Une société impitoyable- il faut tricher, renoncer pour espérer trouver une vie sociale normale. ( J'avais pourtant fait de mon mieux. Je mes suis caché sous un faux nom.) Relation à une figure christique, (il en sauve un autre, mais ne sauve pas lui même, Mathieu 27,44).
Conclusion
Ce texte dramatisé grâce au rythme narratif montre la bassesse d'une société et d'une justice impitoyable qui refusent de donner une seconde chance à ceux qui ont trébuché. Il glorifie un homme bon et plus fort que le mal social. Jean VALJAEN est un héro qui décide de perdre son confort et sa liberté pour qu'une injustice ne soit pas commise. Dans ce roman, Victor Hugo donne une belle leçon d'humanité.
Ce roman montre aussi ce pour quoi, Victor Hugo c'est toujours battu, ainsi ce texte nous rappel celui de VIDOCQ avec qui il a travaillé pour le dernier jour d'un condamné. Il s'agit d'une reconsidération sommaire des prisons, les bagnes et la peine de mort, que la France reconsidère le statut du prisonnier.
Séance 6
Eugène François VIDOCQ, alors âgé de 16 ans, il est enrôlé dans l'armé. Il participe à la bataille de Valmy et Jemappes en 1792, puis quitte l'armée. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc. Un jour le tribunal le condamna à 8 ans de travaux forcés, il fera le bagne. En 1800 est essaye de devenir honnête, il devient indicateur pour la police. Cependant plus tard, sa rencontre avec Balzac changera définitivement sa vie. Il commence à écrire et s'inspire de Balzac pour son personnage de YAUTRIN. Il collabore avec Victor Hugo, ( le dernier jour d'un condamné).
Considérations sommaires sur les prisons, les bagnes et la peine de mort, 1836
La prison doit chercher à guérir le criminel et à le réinsérer dans la société. Utilisation du présent de vérité générale. ( Celui qui commet le crime est malade). Il ne faut pas l'isoler de la société, il faut le soigner- Champ lexicale de la maladie. Registre didactique (Enseigner un conseil) et Registre polémique ( Questions rhétoriques, exclamatives et indignation).
Conclusion
Les fonctions des prisons doivent êtres revues et les prisonniers
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