Régimes stalinien et nazi, étude critique
Par Orhan • 16 Septembre 2018 • 920 Mots (4 Pages) • 460 Vues
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profondément, comme on le ferait au fer rouge.
À l’arrivée des nazis au pouvoir dans les années 1930, de nombreux communistes comme Margaret Buber-Neumann et son mari se réfugient en URSS mais sont tous deux victimes de répressions en 1937-38. Après la signature du pacte Germano-Soviétique, de nombreux allemands sont livrés aux nazis et connaissent ainsi l’enfer concentrationnaire Allemand.
Buber-Neumann est l’une d’eux, et raconte dans ses mémoires Déportée en Sibérie la vie du Goulag au camp de Ravensbrück ainsi que la peur des passagers.
Dans l’extrait fourni, elle raconte le comportement des détenus dans leur convoi qui craignent une fusillade “Tous les visages étaient également hagards et paralysés par la peur” opposant le caractère fade et non sentimental des officiers SS et du NKVD “Son visage était comme un masque de cuir”.
Cette opposition est d’autant plus frappante quand on sait que ces détenus sont voués à une mort proche et certaine, contrairement à ces officiers. De plus, cette coalition des forces supérieures ‘opposées’ reste comique puisque que ce pacte d’alliance est brisé par Hitler en 1942. Pour finir, le document 4 montre les conditions de travail difficiles dans lesquelles les femmes persistaientt, ainsi que leur uniforme dépouillé et identique ayant pour but de briser ce côté féminin et de les délaisser à l’état sauvage.
Les documents fournis ont permis de mesurer l’envergure de l’application de ces régimes totalitaires sur les populations; les victimes de la répression ne sont pas que les opposants.
Ainsi, les camps de concentration en URSS ou en Allemagne nazie permettent de montrer d’une part les marques de dégradation de l’individu à l’oeuvre dans ces camps, mais aussi les peurs diverses dont souffrent les détenus.
De plus, ces documents ont eu pour but de dénoncer ces pratiques barbares de la fin de la première moitié du vingtième siècle; Si les mémoires de Guinzbourg ont été publiées en Italie en 1967, elles ne le sont pas en URSS avant 1988, ce qui traduit de la réticence du régime totalitaire Stalinien à reconnaître ses actions inhumaines.
Si ces pratiques ont pour du moins cessées en Europe après la Guerre Froide, elles persistent dans certains pays islamistes qui rendent à l’esclavage les femmes et les captifs étrangers en les envoyant dans des camps.
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