Monument aux morts de Luc en Diois

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De plus sur le pied on peut lire « A ses glorieux morts ».

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Pied de la colonne

Ce sont durant les années qui ont suivi son inauguration (juin 1921) que la municipalité a fait placer, sur les côtés du pilier, des plaques avec le nom des morts de la commune. Cette liste de noms s’est étoffée pendant plusieurs années, le temps que les corps soient retrouvés, identifiés, parfois rapatriés et/ou reconnus par les familles. Si la mairie a choisi d’inscrire le nom de ses morts pour la France c’est que Luc en Diois était un village de 800 habitants, tout le monde se connaissait alors le fait de mettre les noms sur ce monument placé à un endroit où tout le monde passe à côté de la gare au bout de la rue de l’ancienne mairie, en face de l’école transformé en hôpital durant la guerre permet aux habitants de ne jamais oublier ces hommes aujourd’hui même encore par leur descendance.

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Carte postale datant de 1921

3-Analyse des différents symboles visibles sur le monument

Militaires

Patriotiques

Funéraires / religieux

- Croix de guerre

- obus

- buste de Marianne

- le lion, l’aigle

- « Pro Patria »

- «A ses glorieux morts »

- ornementation végétale, palme funéraire, rameaux de chêne et d’olivier.

4-Explication du message que l’auteur veut faire passer avec ces différents éléments

A travers ce monument l’auteur a voulu passer un message, à cette fin il a utilisé différents éléments avec des symboles évocateurs pour parler à chacun et les toucher.

Tout d’abord le monument aux morts est élevé à la mémoire des morts. L’auteur souhaite rappeler que plus d’un million de soldats français, dont ceux du village cités sur le monument, ont perdu leur vie pour la victoire du pays et que malgré toutes les batailles et fronts meurtriers, ceux-ci ont tenu bon et se sont battus jusqu’au bout ; ce désir de souvenir patriotique s’exprime par : « A ses glorieux morts », « Pro Patria », la courone de laurier, etc.

Ensuite l’auteur a souhaité faire passer un message de remerciement aux soldats morts ou rentrés sains et saufs mais aussi aux civils qui ont participé à leur manière à cette victoire (présence du rameau de chêne).

Ce monument prône l’héroïsme des soldats (le casque des poilus couronné de laurier) qui ont protégé leur pays, leurs compatriotes et leurs familles des « monstres », les allemands, ainsi présentés dans les messages de propagande.

Si le monument est là pour ne pas oublier le passé il se veut également tourné vers le futur, et est porteur d’un message de paix (les obus enchaînés) : au sortir de la Première Guerre mondiale, elle était, pour nombre de français, la « der des der ».

(Soulignons que l’emplacement du monument, choisi par la municipalité de l’époque, est également en soi un appel à la paix. Celui-ci est situé dans la montée de la gare : le chemin utilisé par les soldats pour partir au front (ou en revenir blessés, traumatisés et éventuellement être soignés à « l’hôpital du village »).

Nous pouvons donc conclure que le message de l’auteur, par ses différents symboles, est à la fois funéraire, patriotique et pacifiste dans l’espoir que l’horreur ne se reproduise pas.