Les instruments de la puissance américaine depuis le début du XXème siècle
Par Ramy • 12 Février 2018 • 2 256 Mots (10 Pages) • 507 Vues
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En mars 1941, le président Roosevelt met en place un programme d’armement qui est met à disposition l’immense production militaire des Etats-Unis à contribution des autres pays et il signe avec Churchill la charte atlantique. Cette même année l’attaque japonaise de Pearl Harbour marque leur entrée en guerre. Le pays devient l’ « arsenal des démocraties » en mobilisant toute ses forces dans le conflit, il instaure même la « Victory program » qui mobilise des efforts colossaux. Les flottes étasuniennes sont victorieuses et leur intervention dans la guerre leur donne un grand prestige. En 1945, Roosevelt annonce à Yalta ces projets d’après- guerre, il remet en place l’internationalisme Wilsonien et s’engage à œuvrer pour la refondation du monde sur les bases d’une paix durable. Il s’impose à travers les accords de Bretton Woods en faisant du dollar une monnaie de référence et réorganise le commerce mondial à travers la FMI, la banque mondiale et l’ONU. Toutes ces institutions sont installées sur leur sol, ce qui prouve leur puissance et leur volonté de contrôle permanente. D’autre part les Etats-Unis est la seul puissance à détenir l’arme nucléaire. A partir de 49, l’Amérique est qualifié de « république impériale », il accepte leur superpuissance et assure une politique extérieur dynamique et impassible.
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La Guerre froide oppose le bloc étasunien au bloc communiste. Truman instaure une théorie de containment qui consiste à une politique d’endiguement afin de stopper l’expansion communiste dans les pays menacés. Grâce à leur puissance économique ils mettent en place Le plan Marshall pour aider financièrement les pays qui le souhaite. Lors de la guerre froide il s’impose et notamment lors du blocus de Berlin dans une création d’un immense pont aérien afin d’approvisionner belin ouest. Par la suite ils interviennent en Corée, en Indochine. En 1953, lors de la mort de Staline une coexistence pacifique de détente voit le jour, mais est ralentie lors de la construction du mur de Berlin, où les Etats-Unis ne peuvent plus rien faire, ainsi que lors de la crise des missiles du Cuba de 1962 qui est remportée par les Etats-Unis. De plus ils s’investissent d’en une réel conquête de l’espace pour rattraper leur retard face à l’URSS. Durant cette période les Etats-Unis leader du bloc de l’ouest opte pour une technique de soft power qui désigne la puissance de persuasion d’un état. En effet au-delà de leur puissance militaire et financière ils répandent leur « American Way of life » à travers le cinéma, la musique, les modes vestimentaires … La culture dans ce contexte de guerre froide devient un outil de service des US pour diffuser leur idéologie. La décennie de années 70 marque une période de doutes pour les Etats-Unis, leur valeur sont remises en causes.
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En 1981, on parle de redressement reaganien avec l’élection du républicain Ronald Reagan. Ce président est un partisan du mouvement « America is back ». Il renoue avec la politique américaine impérial et désigne ouvertement l’URSS comme « L’empire du mal ». Les Etats-Unis se livrent dans une réel course à l’armement, et mène une politique interventionniste militaire afin de protéger leurs intérêts. Ils lancent, de plus, un programme d’initiative de Défense stratégique (IDS) qui a pour but de mettre en place un « bouclier spatial ». Le traité de Washington de 1987 signé entre les Etats-Unis et les soviétiques assure un traité de désarmement. Leur politique extérieur arrive à ébranler l’URSS à l’aube des années 1990. En 1991, l'URSS est dissoute, les Etats-Unis ont gagné la guerre froide. Cette période de forte puissance conforte leur mythe de la Destinée manifeste.
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En 1991, la chute de l'URSS permet aux Etats-Unis de s'imposer comme une grande puissance incontestée. L’idée que nous assistons à la "fin de l’Histoire" est dite par F. Fukuyama à l’aube de la décennie 1990. Le président George Bush parle d’une mise en place d'un "nouvel ordre mondial" fondé sur le multilatéralisme. Notamment suite à l'invasion du Koweït par l'Irak qui est une coalition internationale dominée par les Etats-Unis et sous mandat de l'ONU.
Cette décennie illustre de fait la position assumée des Etats-Unis comme "gendarme du monde". Les gouvernements successifs cherchent à concilier internationalisme onusien et intérêts nationaux, l’action la plus emblématique est menée par l’administration G. Bush pendant la Guerre du Golfe. L'arrivée au pouvoir de Clinton en 1993 permet la pratique de la politique de l'enlargement. L'objectif de cette politique est d'assurer la paix par la prospérité et le développement de l'économie de marché et non par une politique agressive comme sous Reagan. C’est aussi à cette
époque que la puissance du soft power américain exerce sa plus grande attractivité. De plus, cette puissance économique assure un rôle décisif dans la réorganisation planétaire, l’accord de Libre Echange Nord-Américain entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique est ratifié en 1994.
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Le 11 septembre 2001, les attentats à New York et Washington, anéantissent les Américains et le monde entier. Ces attentats sont revendiqués par Al Qaida, une organisation islamiste radicale dirigée par Ben Laden. Les Etats-Unis réagissent rapidement et en octobre 2001, leur intervention permet la chute du régime des talibans, sous le cadre d'un mandat onusien qui est fortement dominée par leur présence. En 2003, ils mènent une intervention en Irak contre Saddam Hussein, qui s’avère être critiqué par certains pays et une partie de l’opinion publique internationale qui jugent cette intervention étatsunienne trop unilatérale, qui ce fait notamment sans l’accord de l’ONU. La position des Etats-Unis comme hyperpuissance semble avoir échoué : le nouvel ordre mondial est violemment contesté. Sur le plan économique, la crise des subprimes affecte le pays.
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En 2008, un nouveau président, le démocrate Barack Obama est élu à la Maison Blanche. Il souhaite rompre avec la politique unilatérale de George W. Bush. Il réconcilie les Etats-Unis et les musulmans au Caire en 2009. D’autres parts ils ne souhaitent plus intervenir seul, notamment pour diriger les guerres. Par exemple, la France et la GB interviennent à leur côté pour faire chuter
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