Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Les débuts de l'Islam

Par   •  22 Septembre 2018  •  2 088 Mots (9 Pages)  •  508 Vues

Page 1 sur 9

...

II/ Une succession difficile (632-661)

- Premiers califes et expansion de l’Islam hors d’Arabie

Qui choisir ? Son + proche compagnon ou son plus proche parent pour lui succéder ?

- Le calife : le successeur, le lieutenant

- L’imam : le guide (celui qui est devant)

4 califes = les 4 califes râshidun (« les biens guidés), proches de Muhammad assassinés par la suite. Débute l’expansion dans 3 directions :

- Mésopotamie (empire perse)

- Syrie / Palestine (empire byzantin)

- Egypte (empire byzantin)

- 637 : Prise de Ctésiphon / 635 : Prise d’Antioche et de Damas / 638 : Prise de Jérusalem / 642 : Prise d’Alexandrie.

Expansion continue jusqu’à la moitié du VIIIème siècle. Mais pourquoi un tel succès ?

- Combattants redoutables et djihad = « effort spirituel », d’abord un effort sur soi-même pour être un bon musulman, puis sur les autres pour qu’ils deviennent musulmans et peut mener à une lutte armée contre les non-musulmans.

- Pas de conversion forcée ni de persécutions et aucun programme d’islamisation (pour le moment).

- Explication éco = nécessité de se procurer des ressources dans un contexte de sécheresse

- Facteurs politiques = conquêtes comme légitimation du pouvoir des califes car les 4 califes bien-guidés étaient contestés. Le chef victorieux n’est pas contesté car c’est Dieu qui lui a donné la victoire = bon calife.

- Nécessité de tourner la guerre vers l’extérieur pour unifier à l’intérieur.

- Crise politique des empires perses et byzantins = les byzantins → en Syrie et en Egypte, il y avait de nombreuses communautés chrétiennes monophysites rejetées par les byzantins car hérétiques. Les musulmans ne les ont pas défoncés en échange d’un impôt bien moins important que dans l’Empire byzantin = explique le peu de résistance en Egypte devant les conquérants musulmans.

Les gens du livres (juifs et chrétiens) ont un pacte, le Dhimma, avec les musulmans = ne se font pas persécuter en échange de payer le djizya, un impôt. Si les gens du livre acceptent ce pacte, ils ont obligation de se soumettre à l’autorité musulmane = ils sont les dhimmi et ont le droit à leur liberté de pensée.

- C’est un islam multi-ethnique.

- La fitna : la scission de la communauté muslmane, affrontement entre les musulmans

Pas de règle de succession du calife. En 656, le calife Uthmân est assassiné (3ème). Alî (cousin de Muha) est candidat mais on lui reproche d’avoir fait assassiné Uthmân et les Umayyades se lèvent contre Alî et le dominent. Il est contraint en 658 d’avoir recours à une commission d’arbitrage et il est confirmé meurtrier de Uthmân. En 659, Mu’âwiya, chef des Umayyades, est proclamé calife et en 661, Alî meurt. Cela crée les « grands courants de l’Islam ».

- Les partisans de Mu’âwiya les partisans de la tradition (sunna) = les sunnites

- Les partisans d’Alî, qui pensent que les successeurs du prophète doivent être dans sa famille, sont regroupés dans un parti (shi’â) = les shî’ites

- Ceux qui refusent l’arbitrage et « sortent » (kharaja) du camp d’Alî = les khâridjites

La disparition d’Alî est vénéré comme un martyr de l’islam. Chez les chiites, il y a une grande vénération des descendants du Prophète par le sang : « les gens de la Maison ». Son fils Husayn est massacré en 680 à Karbala (Irak), grand pèlerinage expiatoire des shî’ites. Il a été buté par les fils de Mu’âwiya, et était donc le petit-fils de Muhammad. La disparition des descendants directs d’Ali mène à l’affaiblissement des shî’ites à la fin du VII e S. Ils se mettent dans l’ombre et attendent l’imam caché, descendant d’Alî = le mahdî, l’imam de la fin des temps. Ils parviennent tout de même à convertir quelques populations.

UNITE DU MONDE MUSULMAN EST ROMPUE JUSQU’AU AUJOURD’HUI

Au XXI e S dans le monde musulman = 90% de sunnites, 9% de chiites et 1% de dissidents diverses.

III/ Le califat des Umayyades (661-750)

- Une nouvelle vague de conquêtes

Mu’âwiya = 1er calife Umayyade (660-680). Ils atteignent rapidement Kaboul (664) qu’ils prennent (Est), et fondent Kairouan en 670 (Ouest) (voir EPI) et veulent conquérir l’Am Nord avec l’aide des Berbères. En 711, ils prennent Cordoue. L’empire musulman est immense et il faut l’administrer ET s’appuient sur les qualités d’administration des romains, perses et grecques.

- L’administration de l’empire Umayyade

- Le calife, « commandeur des croyants » est basé à Damas. Le grecque, jusqu’au VIII e S, est la langue de l’administration = tradition romaine.

- Bureaux = dîwân.

- Des monnaies inspirées des Perses et surtout Byzantins (romains) = base de l’Etat qui la contrôle et l’émet. Les Umayyades ont frappé des monnaies avec représentations du prophète etc. (interdits chez les musulmans montrant l’influence grecque et perse)

La réforme d’Abd al Malîk (685/705) a souhaité unifié son Empire = arabisé et islamisé l’administration. L’arabe devient la langue officielle de l’Empire dans les 690’s, et crée une new monnaie en 695 qui est très différente d’avant car inscription en arabe et plus de représentations.

- Le dinar = 4025 gr d’or

- Le dirhem = 2.97 gr d’argent

Ce sont les premières monnaies reflétant l’idéologie arabo-musulmane. Le territoire est découpé en 9 provinces autour de 5 capitales (EPI) :

- Kûfa (Irak / Iran en simplifiant pas à mettre dans copies)

- Médine (toute l’Arabie)

- Mossoul (Arménie)

-

...

Télécharger :   txt (12.9 Kb)   pdf (59.2 Kb)   docx (576.2 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club