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Les causes de l'affaiblissement progressif de la fonction royale sous les mérovingiens

Par   •  2 Novembre 2018  •  1 668 Mots (7 Pages)  •  486 Vues

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croissance, c’est donc une forme de gouvernement dans lequel le pouvoir est détenu par un petit groupe de personnes constituant l’élite.

C’est le regnum francorum mérovingiens qui s’appuie sur un réseau de fidélité. Le roi distribuait des terres et autres récompenses pour récompenser les aristocrates et s’assurer de leur soutien.

1. Économie

Les fonctionnaires importants choisis par le roi font preuve d’indépendance face au pouvoir. L’affaiblissement de l’ancienne administration romaine, dont le roi au début du temps mérovingiens peine a maintenir les derniers vestiges, permet à l’aristocratie de prendre une place de plus en plus importante dans la société. Celle-ci ne dispose pas réellement d’avantage au niveau des conditions juridiques mais davantage sur sa condition sociale.

Les aristocrates sont des majores, des potentes, et leur puissance émane de leur fortune. Ce sont tous des propriétaires fonciers, et parfois même le roi est à l’origine de leur fortune puisqu’il lui a lui-meme, donné des terres en dédommagements de leur service rendu au royaume. Cependant les comtes en ont parfois profiter pour se constituer d’importants domaines. Et étendu leur influence, le roi a petit à petit perdu de son importance.

2. Protection

Par ailleurs, outre l’intérêt économique, les rapports entre le peuple et cette nouvelle aristocratie est née aussi d’un besoin de protection face à cette société très violente. Pour le seigneur, un protection presque patriarcale se met en place sur les hommes de son domaine.

Néanmoins , le roi centre toujours ce phénomène en accordant des privilèges d’immunité au membres de l’aristocratie. En ce sens le Roi cherche à acheter leur immunité.

Pas a pas, l’aristocratie ne représente plus que la seule force sociale face au pouvoir, face à elle la royauté ruiné, il ne lui reste plus qu’a s’emparer du pouvoir.

II_ Un héritage difficile : accentuant l’avènement de l’Eglise et de l’aristocratie

Chapeau introductif :

Les conditions successorales, souvent compliquées , explique le terme de « roi fainéants », employé par Eginhard. En effet leur inaction s’explique davantage pas leur faiblesse et leur impuissance.

En effet, le royaume franc est considéré comme un domaine familiale ( A ). A la mort du roi, le royaume devait doit être partagé, en fonction du nombre de fils du roi, cependant ce partage a longtemps été source de violence ( B ), et surtout d’affaiblissement du pouvoir, laissant à coté de cela, l’aristocratie et la religion catholique prendre de plus en plus d’ampleur.

A.une tradition germanique

Pour les francs, il n’y a pas de notion d’Etat, ni d’administration : le royaume n’est qu’une vaste propriété foncière, ce choix est validé par le princeps romain. A la mort du roi, il est partagé en part égales entre les enfants du défunt comme n’importe quel bien. C’est la grande faiblesse des mérovingiens : à chaque générations, les frères s’affrontent dans une extreme violence afin de reconstituer le royaume de leur père.

1. L’expression de la loi salique

Cette tradition germanique, d’héritage du pouvoir peut être perçu comme l’expression de la loi salique ; code élaboré par les historiens pour le peuple des Francs, dont Clovis fut l’un des premiers rois. Ce code établit les règles à suivre lors d’un héritage, et surtout limite l’héritage du royaume aux fils du roi.

2.

Tout d’abord, la difficulté de ce mode d’héritage réside dans le fait que le royaume doit être partage de façon égale entre tous les fils, de plus les fils ont souvent des exigences quant à lapante du territoire qu’ils souhaitent hériter. Le partage, du royaume entre les différents fils, avait pour conséquence aussi, qu’une seule et même personne n’était à la tête du royaume, mais plusieurs rois imposant parfois des règles différentes. Cependant, le royaume forme tout de même une unité, dont Paris ancienne capitale sous Clovis reste le symbole.

La multitude du roi au sommet de petit royaume affaiblissait considérablement la dynastie mérovingienne, et laissait une part plus grande de décision aux évêques et à l’aristocratie, qui parallèlement prennent de l’ampleur.

B. L’héritage : générateur de conflit et de violence

Pour qu’un individu puisse devenir roi, cela suppose que celui-ci dispose de qualités héréditaires, être descendant d’un roi, et de qualités personnelles, avoir du charisme.

Généralement le Roi a eut plusieurs fils, d’ou la naissance de conflits et de violence au moment, du décès du père.

L’héritage de ses royaumes se caractérise par une violence sans nom conduisant à des homicides, des massacres et des guerres civiles entre les peuples. Le partage du royaume était donc à l’origine de nombreux conflits entre les frères, qui une nouvelle fois affaiblissait le royaume de l’intérieur. De plus la société de l’époque était dominé par une importante, violence entres les hommes.

L’émergende de la religion catholique prend aussi de l’importance au moment ou les hommes on besoin de réfugier dans un précepte religieux rassurant.

Qui conduit à des divisions profondes dans les royaumes

Ces guerres et conflits qui se sont répétés à chaque décès du roi en conduit à des devions profondes entre les peuples, notamment en l’Austrasie et la Neustrie, qui est le résultat de la du partage du royaume à la mort de Clovis et de la haine respective des épouses de ses fils.

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