La France et le Royaume-Uni en 1815-1830.

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En 1815, le RU entre dans une période d’ajustements politiques jusqu’en 1830.

- Avec une succession de rois : George III (jusqu’en 1820 en théorie, régence du prince de Galles), George IV (1820-1830)

Avec autour d’eux quelques premiers ministres dont le Comte de Liverpool (1812-1827), d’abord secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, puis à l’intérieur, à la tête de la chambre des Lords (jusqu’en 1827), et Secrétaire d’Etat de la guerre et des colonies ; il est tory (≠ favorable au libre-échange lui arrive d’être libéral). Il est très actif à la fin des guerres Napoléoniennes. Il doit tout de même affronter de nombreux défis :[pic 1]

- L’effervescence radicale (1817-1819) : les radicaux (héritiers des idées révolutionnaires) se font entendre notamment (Cf. fascicule), ils veulent une réforme parlementaire (≠ suffrage censitaire) avec un élargissement de l’électorat, ils veulent des réponses aux préoccupations sociales (ex : misères), certains d’entre eux se disent républicains : ils utilisent massivement la presse, les journaux. Ils utilisent également le meeting avec des marches protestataires (plusieurs dizaines de km) au départ ≠ répression modérée ou violente : aout 1819 : un meeting est dispersé avec probablement une quinzaine de morts à proximité de Manchester à Saint Peter, il s’agit de Peterloo. C’est coup d’arrêt à l’agitation radicale, coup d’arrêt physique et juridique (les six acts : qui portent atteintes à la liberté de la presse de réunion, et restriction des visites domiciliaires (≠ habeas corpus) ≠ ne reste pas en vigueur longtemps car trop extrême).

- De plus la question irlandaise pose toujours problème lien avec la question catholique car à majorité catholique ≠ dont le Holster est à dominante protestant. L’Irlande est plus pauvre que l’Angleterre et maintenu ds un Etat de dépendance sociale, politique, économique et religieuse une résistance à cette dépendance religieuse prend forme : Daniel O’connell défend les intérêts catholiques et irlandais (nationaliste) et les fait avancer jusqu’à avril 1929 et la loi d’émancipation des catholiques (cf. fascicule la loi d’émancipation des catholiques) qui accorde ± l’égalité politique et qui permet de grands progrès en direction de l’égalité juridique.[pic 2][pic 3]

Ce torysme libéral se traduit par la défense de l’ordre (principe mis en application pour Perterloo) et la garantie des libertés. De 1922 à 1927 émerge la figure du secrétaire à l’Intérieur, pour la garantie des libertés, Robert Peel.

- De plus la question royale agite le royaume.