L'agriculture à Rome
Par Plum05 • 21 Août 2018 • 5 608 Mots (23 Pages) • 440 Vues
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Les esclaves sont commandés par un régisseur esclaves, le vicilus. Ce dernier est important et fait parti de l'élite des esclaves. Celui-ci veille au bon fonctionnement du domaine, fait respecter les ordres du maîtres absent, achète ou emprunte le matériel nécessaire à l'exploitation ainsi que les vêtements et la nourriture à fournir. Il maintient également l'ordre sur l'exploitation, un rôle de sécurité. On a des équipes des esclaves qui récoltes, et souvent une équipe a un chef d'équipe qui est un esclaves également. Une hiérarchie au sein même des esclaves donc. On a un système esclavagiste qui se répand assez vite sur tous le territoire romain. Mais les plus gros domaine appartiennent aux citoyens romain, qui sont occupés en politique ou en guerre. Le travail de la terre est l'un des seuls revenu vu comme honorables donc les citoyens doivent faire en sorte de tiré un maximum de revenu des grands domaines qu'ils ont. L'esclave ne fait plus parti de la « familia » mais est juste une force ouvrière pas cher. On n'a plus de sentiment, lorsque un esclave en rapporte plus assez on s'en sépare. On veut juste produire un maximum pour tirer un maximum de rentabilité dans le domaine. C'est cela qui mènera à des récoltes serviles plus tard auxquelles les petits paysans déracinés participent également.
On a donc de véritables entreprises agricoles qui apparaissent, tourné vers le commerce, et qui fonctionne maintenant inclusivement avec des esclaves. On a tendance de plus en plus à parler d'une société esclavagiste. Des grandes propriétés qui grandissent et prennent de plus en plus d'espaces sur l'ager publicus, menant rapidement à une véritable problème.
II – La question agraire
A – Inégalité entre paysans et grands propriétaire menant à la question agraire
Comme nous l'avons vu, les petits paysans ont été, suite aux guerres puniques, petit à petit remplacé et supplanté par les grands propriétaires. Ils doivent vendre leurs terre, les abandonner aux grand propriétaires. Suite à cela ils se retrouvent soit à devoir aller en ville, à Rome souvent ou à travailler pour un grand domaine. De plus en plus de paysans sont touchés par cela. On a des petits propriétaires qui survivent de leurs récoltent, ils mangent de leurs récoltes. Alors que de gros propriétaires exportent et vendent leurs rendement. Le nombre de petit propriétaire diminue donc face à ces inégalités. Et ces inégalités sont à couplé aux inégalités de répartition des terres.
Avec l'ager publicus, on a plus de terre, mais de moins en moins de place pour les petits paysans. La solution pour les petits paysans est aussi de changer leurs cultures. On commence la vigne, l'olivette mais très vite les grands propriétaire s'y mettent également. Le problème agraire est un problème qui tourne autour de l'ager publicus et donc qui remonte aux origines de Rome. Le début de l'ager publicus commence après la confiscation des deux tiers du territoire des Herniques en -486. C'est bien les guerres puniques qui vont aggraver le problème de la question agraire. Les petits paysans partent pour la première fois à la guerre et laisse leurs exploitations. Ils perdent donc les récoltes et ne peuvent pas reprendre assez vite la production à leurs retour. De plus les grands propriétaire se sont imposé fortement durant les guerres. Les petits paysans ne peuvent faire face. Il faut bien comprendre que la question agraire ne concerne que le domaine publique, c'est à dire l'ager publicus, et ce n'est pas réellement une crise de l'agriculture mais elle mène à des mutations dans l'agriculture. Le problème est que l'état possède des terres, vierges et non exploités qu'il ne distribue pas aux petits paysans qui n'ont plus de terre. L'ager publicus peut se vendre sous forme de parcelle même si c'est assez rare, ou peut être donné en récompense ou en paiement de dette. Ce vaste ager publicus sert de revenu à l’État et y installe soit parfois des colonies qui lui assure des revenus, soit en donne des parcelles à des grands propriétaire qui doivent donner quelques choses en échange. Souvent, est c'est là qu'est le problème de l'inégalité, les grands propriétaire usurpe ce domaine, le confonde petit à petit avec leurs exploitations et ne paye plus le loyer (le vectigal). Face à cela les petits propriétaire sont incapables de payer des loyers, ils ne peuvent pas posséder de terre. Les réformes agraires qui vont apparaître à Rome obligerons aussi les grands propriétaires à engager des hommes libres pour travailler sur leurs terres, des hommes qui eux devront être payer. Ceux-ci possèdent une petite parcelle sur le domaines qu'ils cultivent, on appelle ces paysans les colons.
Ce problème sera d'importance durant toute la période romaine et beaucoup on essayer de régler cela et de nombreuses lois on tenter de régler le problème, et d'aider les plus petits paysans.
B – Des lois vers une évolutions en théorie
Le problème lié à la propriété était un problème majeur et récurent depuis le début des conquêtes avec la création de l'ager publicus. Il faut essayer de voir ici qu'est se qui a été tenter, quelles lois on été mise en place car l'agriculture repose sur la propriété. En effet, l'agriculture évolue de petits paysans à grands propriétaires en passant d'une agriculture vivrière à une agriculture commerciale. De nombreux hommes on donc tenter d'instaurer des lois visant à réduire les inégalités. Je ne vais pas toute les expliquer, je vais prendre celle qu'il me semble bon de prendre en comptes et qui semblent d'importance. Il faut partir du début du problème agraire comme on l'a vu en -486. On a le début de l'ager publicus. Spurius Cassius est le consul à cette époque et il propose la « lex cassia agraria » (loi agraire de Cassius). Celle-ci a pour but de répartir les terres de l'ager publicus entre les alliés latins et les plébéiens. Or cette loi ne plaît pas aux patriciens (les riches) qui se servent de ces terres pour installer de nouveaux clients et pour agrandir leurs domaines. Mais ce fut une première tentatives qui montre l'importance du problème dès le départ. On a ensuite une loi en 374 qui est la loi Licinia. Celle-ci pose des limitations d'occupation des terres de l'ager publicus par les patriciens. On a aussi la lex Flaminia en 232 qui traite aussi de la possession de l'ager
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