Histoire: policies politiques dans les régimes totalitaires

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L'OVRA était très connue, mais ce que l'on ne connaissait pas c'était son chef et même son état major. Les regroupements de ce groupe étaient irréguliers et se faisaient dans des maisons privées car elle ne possédait pas de siège. La plupart des servants de cette police ne faisaient même pas partie de cette dernière. Les chefs de zone étaient tenus de faire rapport au chef de la police, par des comptes rendus détaillés, sur les informations recueillies; mais n'étant pas assez vaste l'OVRA ne se chargeait pas de petite affaire, le pays avait quand même un minimum de liberté.

La Guépéou bénéficiait d'un pouvoir plus fort que les autres polices politiques. Elle avait le droit d'expulser les étranger comme elle le souhaite, elle surveillait toutes les réunions et les sociétés. Elle dirigeait aussi les déportations de ce que l'on appellera «personnes dangereuses» d'un point de vue social[11]. Le 11 septembre 1939 Staline donna l'ordre à Iagoda d'installer un service de la police en Espagne assurant donc un plus grand contrôle. Très rapidement des espions de la Guépéou se trouvaient à Paris, Londres, Amsterdam, Copenhague, Prague, Zurich et beaucoup d'autre villes d'Europe.

Dans chacune de ces polices se trouvaient de nombreux hommes. Des milliers même. Le corps des polices étaient pour tous le même, les hommes venaient de plusieurs endroits du pays pour assurer un contrôle plus large, ils étaient souvent soldats et ils devaient quand même avoir une certaine capacité physique. Dans chacun des pays on retrouvait de nombreux hommes dans plusieurs postes différents, avec des qualités variées et surtout requises pour ce métier. L'OVRA, elle, n'a jamais fourni de renseignements sur le corps de sa police mais les autres, telle que la Gestapo ou la Guépéou comportaient des gens du peuple, souvent de villes différentes pour exercer un contrôle plus large.

Maintenant que nous avons vu tout ceci nous pouvons comprendre que les polices secrètes fonctionnaient avec un système assez précis, une puissance large et avaient très souvent pour but de dissuader. Souvent amenées à causer la mort de bon nombre de personnes elles resteront toutes dans les mémoires comme une force imprenable et inégalable.

SOURCES

REVUE FRANCO-ANNAMITE A11,N274 P.5 16 NOVEMBRE 1939.

REVUE FRANCO-ANNAMITE A2,N31 P.12 01 OCTOBRE 1930.

PARIS-SOIR A2,N92,ED6 P.7 26 SEPTEMBRE 1937.

JOURNAL DES DÉBATS POLITIQUES ET LITTÉRAIRES N° 281 P.2 24 NOVEMBRE 1939.

LE FIGARO N315 P11 11 novembre 1939

HISTOIRE MONDIALE DES SERVICES SECRETS – Rémi Kauffer

POLICE POLITIQUE HITLERIENNE – Xavier de Hauteclocque

REVUES SUR LES ARCHIVES SECRETES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.

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