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Histoire des idées politiques cas

Par   •  8 Mars 2018  •  5 161 Mots (21 Pages)  •  589 Vues

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politique est une technique donc tout d’abord il faut de l’efficacité.

Le mal > Bien

Hobbes (1588-1679)

Hobbes ne se targue pas d’avoir emprunté le même chemin que Machiavel mais il y a une certaine continuité dans son travail.

Il fait table pourtant sur un droit naturel et non sur la ruse.

Ce qui le rapproche de Machiavel c’est le refus de la philosophie classique.

L’Homme n’est pas tel que les anciens disent qu’il est. L’homme se résume uniquement à ses passions. L’appel à la vertu n’est qu’un prétexte ou vanité → les hommes sont fondamentalement égoïstes ou méchants.

Pose les fondements de la politique libéral avec la création du contrat social.

Léviathan : la vie en société n’est pas une chose naturelle, les hommes ont voulu sortir de l’etat de Nature pour atteindre l’état social.

La misère et l’insécurité règne ainsi que la peur des autres même si égaux et indépendants → l’Homme est un loup pour l’Homme.

Sacrifice de la liberté pour atteindre la sécurité et la paix assurées par l’Etat.

Désir des contractants d’une vie plus sure et plus agréable.

Cet artifice permet la sécurité sinon l’homme est dangereux, leur nature les associe et les oppose, livrés à eux même il agissent selon leurs passions. Les hommes sont divisés sur le Bien et donc naissance de rivalités → donc il faut chercher ailleurs ce qui les réunit → la peur de la mort et la conservation de soi et le désir d’une vie agréable et donc doivent être contrecarrées par d’autres passions → abandon de la liberté pour sécurité et plaisir pour être protégé et jouir de la vie.

Solution autoritaire qui prépare une solution libérale :

La nature met en lumière les droits individuels et non les fins de l’Homme.

Nature : n’est plus une norme de perfection et d’excellence, c’est la condition originelle de l’humanité qui risque à tout moment de retomber.

Le fait moral premier est non un devoir mais un droit : les devoirs dérivent du droit fondamental à la vie.

Il introduit donc le concept d’égalité et substitue les devoirs de classiques à ce droit.

Il fonde le droit naturel moderne en se mettant sur le terrain réaliste de Machiavel.

La politique dérive alors de droits naturels : le droit à la sécurité et aux commodités de la vie est un droit inaliénable, c’est une revendication de l’individu antérieure à l’Etat et qui en détermine les buts et les limites.

Il ne faut pas promouvoir le bien vivre mais plutot assurer la vie confortable. La légitimité est fondée sur le consentement.

Solution rationnelle de la politique : se veut la solution universelle de la politique. La raison permet de construire l’ordre politique désirable en tant que construction humaine.

L’Homme triomphe de sa condition malheureuse en manipulant le mécanisme des passions. La solution est dans de bonnes institutions.

Bilan des deux : réaction hostile pour hobbes, scandale pour Machiavel, solutions rejetées sauf sur le postulat de la conviction d’une solution institutionnelle. Respectabilité des travaux de Hobbes grâce à Locke et Montesquieu et cela amène à la solution libérale.

Le versant libéral :

2 composantes :

l’émancipation des désirs matériels des Hommes : la libération des activités économiques porte les hommes à coopérer puisqu’ils ont intérêt à le faire. Le marché → lâche la bride des passions innocentes contrecarrant les passions dangereuses. → pas une contrainte nécessaire comme le pensait Hobbes mais à une libre coopération.

La protection institutionnelle de la liberté autonomie qui passe par la domestication du pouvoir politique car le pouvoir est dangereux par lui même, il doit être divisé et soumis au droit pour être hors d’état de nuire. Cela passe aussi par la neutralisation des conflits d’opinions en matière morales et religieuses donc suppression du pouvoir de l’Eglise → doivent faire partie de la sphère privée et ne relève que de la conscience individuelle.

Distinction avec la politique classique :

pensée classique → promouvait règles de vie

Pensée moderne → règles du jeu.

La raison politique devient procédurale.

La liberté autonomie : A chacun de se gouverner lui même et de poursuivre librement ses intérêts et plus généralement son bonheur privée. Émancipation individuelle et en même temps universelle. → consacre l’égalité de droit.

Jhon Locke (1632-1704)

les passions innocentes contre les passions dangereuses

prudent, ne cite pas le nom de Hobbes, atténue aspect scandaleux.

Pourtant reprend les postulats révolutionnaires de Hobbes, déférence aussi pour la loi divine et suprême.

La société œuvre de la raison, le droit naturel coupé de toute finalité, la pensée politique pensée à partir de l’individu et de ses passions → fondement de la pensée libérale.

Etat de Nature n’est pas une vision noire mais pas tolérable : la société civile a fondé un contrat, le seul remède est le gouvernement qui en émane.

Pas le même résultat que Hobbes cependant : il ne s’agit pas de l’Etat Léviathan mais un gouvernement limité. Il faut qu’ils conservent leur propriété → leur vie, leur libertés et leur biens.

La société rationnelle doit assurer les libertés émanant du droit naturel.

Locke plaide pour le règne de la loi opposée à l’arbitraire, tolérance religieuse et l’existence d’une constitution.

La

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