Histoire des institutions
Par Andrea • 23 Mai 2018 • 5 948 Mots (24 Pages) • 430 Vues
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Guerre civile en France :
épisode le plus tragique : massacre de la saint Barthélémy (1572)
(film la Reine Margot) mariage entre soeur du roi de France catholique avec le roi protestant Henri de Navarre mariage en grandes pompes mais assassinat pendant la période qui provoque une grnade haine envers les protestants -> catholiques massacrent les protestants dans toute la France
fin des guerres de religion : Henri IV -> fait l'édit de Nante offre des garanties aux protestants le droit de constituer une armée pour se protéger et construire des villes pour se réfugier droit de participer à la constitution de tribunaux avec des catholiques
Section 2 : La monarchie absolue (XVIIe - XVIIIe siècle)
Malentendu fondamental à proposde cette période :
image désastreuse popularisée par les historiens pro-démocratiques
principaux éléments:
injustes :
inégalités (et vexations) liées aux privilèges seigneuriaux
en fait, plutot combattues par la monarchie
lourdeur du système fiscal
en fait beaucoup plus léger que de nos jours
exagérés :
arbitraire de l'administration
en fait, volonté affichée de concertation préalable et de régularité
arestations arbitraires (lettres de cachets) = possibilité de décider pour le Roi de mettre quelqu'un en prison sans jugement
en fait : rares (environ 6 par an)
demandé par la famille surtout pour éviter le scandale d'un procès qui aurait désonhoré la famille (ex : marquis de Sade)
mérités :
réduction des libertés locales :
autonomie des villes et des provinces
limitation des spécificités localespolitique anti-protestante
intolérance que marque la révocation de l'édit de Nantes (1685)
conséquences notamment économiques (200000 pers env. quittent la France)
critique contre la monarchie absolue fait par les historiens pour légitimer la démocratieau départ les théoriciens utilisaient le terme monarchie absolue comme monarchie épurée sans pouvoir qui se prétent supérieur
signe du malentendu dans le vocabulaire courant :"monarchie absolue" = à l'époque monarchie parfaite (non parasitée par des pouvoirs usurpateurs) il faudrait parler de monarchie administrative "régime du bon plaisir"
formule des ordres royaux : "tel est notre bon plaisir"origine "placet nobis et volumus" = telle est notre volonté réfléchie
Finalement, guère 2° moitié du
§1 : Les théoriciens de l'absolutisme?
Jean Bodin (1530 - 1596) (Les six livres de la république )à la fois témoin de la monarchiie tempérée puisque le roi doit respecter ses engagements :
traités internationaux lois fondamentales du royaume
(y compris indépendance de la justice, des Etats généraux)
et annonciateur de la monarchie absolue puisque le roi est le seul titulaire de la souveraineté (d'un pouvoir sans partage)
conséquence logique : pas de limite légale à l'autorité du roi
Cette contradiction apparente :
en tant que l'un des fondateurs de la science politique, il observe l'équilibre des pouvoirs
en tant que juriste, il va jusqu'au bout de la logique de ses princieps et s'intéresse meme à la magie
Jacques Bossuet (1627 - 1704)
Au contraire de Bodin, parfaie chérence de sa pensée.
Membres du clergé (évèque), très présent à la cour du roi, éducation du fils du roi. L'organisation de la société doit etre calquée sur la volonté de Dieu:
Discours sur l'histoire universelle
conception providentialiste de l'histoire
tous les évènements de l'histoire du monde s'expliquent par la recherche des progrès du chrisianisme (ex. : Empire romain)
Politique tirée de l'Ecriture sainte :
théorie de la monarchie de droit divin
monarchie = le meilleur régime, voulue par Dieu
roi= "lieutenant" de Dieu sur terre
désobéir au roi c'est désobéir à Dieu mais reponsabilité du roi devant Dieu
§2 Les limites à l'absolutisme
Limites théoriques
pas très importantes : monarchie absolue
Lois divines (serment du sacre) :
soit très générales : protéger ses sujets, défendre le royaume
soit concernant surtout l'Eglise (privilèges, hérétiques)mais ne relevant pas de la pure propagande
Droit naturel (théoriciens politiques en parlent) : très général
raison, justice, équité, humanité
Limites juridiques :
Lois fondamentales du royaume : concernent surtout la succession au trone
Etats généraux : pas réunis entre 1614 et 1789Parlements : en principe simples
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