Histoire des idées politiques

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Gardiens ou gardiennes

Gardiens auxiliaires

Le peuple

Ce sont les meilleurs, ils ont le gouvernement de la Cité.

La femme n’est pas exclue, elle a les mêmes aptitudes que l’homme et donc elle est capable de l’exercice du gouvernement.

Platon pose les bases d’un communisme, parce qu’on trouve des idées de communisme des biens : les gardiens ne possèdent strictement rien (ni terre, ni maison, ni famille) → abolition de la propriété privée, les enfants des gardiens sont élevés en commun (les enfants sont retirés de leurs parents).

Il y a aussi le communisme des femmes : les femmes appartiennent à tous les gardiens.

Ce communisme permet d’éviter le risque de corruption.

Ces hommes ont de l’or dans le coeur.

Ce sont des guerriers ayant pour rôle de défendre la Cité.

Ces hommes sont dominés par l’irascible, par le cœur.

Ces hommes ont du bronze dans le coeur.

Parmi le peuple, on retrouve les paysans, les marins, les commerçants, les artisans.

Ce sont ceux qui exercent exclusivement des fonctions économiques.

Seul le peuple peut concentrer les richesses dans des limites étroites (Platon s’inspire de Spartes).

Le peuple est dominé par le concupiscible : le monde des appétits, des désirs, de la passion.

Le peuple a du fer dans le cœur.

L’incompatibilité du pouvoir et de la richesse est une règle qui se dégage de la République de Platon.

L’éducation joue un rôle majeur chez Platon (pour que les hommes accouchent d’eux-mêmes).

Objectif : Une bonne gouvernance de la Cité → il doit y avoir une éducation rigoureuse, longue et continue.

Chez Platon, il y a une grande place pour l’enseignement physique, moral, intellectuel. Cette éducation est très large, elle inclut la gymnastique, les mathématiques etc.

Dans le cadre de cette éducation, Platon organise des examens et des tests pour voir dans quels domaines les jeunes sont résistants et forts.

Enseignement :

Jusqu’à l’âge de 30ans : sports, mathématiques.

A partir de 30 ans : dialectique → ils peuvent parvenir à la contemplation des idées → on pourra leur confier le gouvernement. Platon distingue l’opinion de la connaissance.

L’opinion s’appuie sur le monde visible/sensible, vision extérieure. L’opinion est à la portée de tous.

La connaissance s’appuie sur la réalité profonde, elle permet d’approcher la vérité. La connaissance est complexe : seuls quelques personnes peuvent y accéder car elle demande des qualités que tout le monde n’a pas et des efforts considérables.

La différence OPINION et CONNAISSANCE sont illustrées par la célèbre allégorie de la caverne dans « La République »

Antiquité romaine : 12 siècle (7ème à 5ème siècle av et après). Empire romain gigantesque. Athènes c’est la philosophie et Rome c’est le droit.

La République romaine (509 à 27 av JC) : expansion de Rome. Système institutionnel, original et équilibré => régime mixte (aristocratie, démocratie). Dès le milieu du deuxième siècle avant JC, la république connaît toutes sortes de crises successives, rivalités au sommet de l’Etat, soulèvements, révolte d’esclaves, conjurations pol, assassinats etc. Périodes troublées. Deux auteurs se démarquent : POLYBE (205 à 125 av JC) et SERON partisans du régime mixte.

Polybe est né en Grèce et véhicule la pensée grecque. Tout à fait admiratif de Rome. Prisonnier et otage à Rome. Historien qui écrit Histoires où il y fait une fresque de la période hellénistique et romaine. Il analyse l’expansion pol et militaire de Rome. Pour lui il y a une C mixte importée de Grèce. Il va s’inspirer de Platon et invente la théorie de l’anacyclosis : les régimes se succèdent, dégénèrent puis meurent. Monarchie, aristocracie, démocratie. Il valorise donc le régime mixte.

CICERON (106 à 43 av JC) : Né long loin de Rome. Avocat, politicien, écrivain. 1 an après l’assassinat de César, il est assassiné. On lui doit de Républica, le Catilinaire, le Tuscula … C’est un héritier de la pensée grecque en s’inspirant de Platon, d’Aristote. Il empreinte aux grecs la notion de loi naturelle donc universelle. « La loi n’est pas autre à Athènes et différente à Rome ». Il formule très clairement une distinction entre les lois positives (de production humaine), imparfaites, contingentes ET les lois naturelles : lois suprêmes. Il distingue ces deux différents lois-ci. Comme Aristote, comme Polybe, il est partisan d’un régime mixte. Il retient bcp la place importante dévolue à la classe moyenne, au juste milieu. Certains auteurs présentent Cicéron comme le père de la théorie du princeps (premier des citoyens) c-à-d l’Empire romain tellement gigantesque ne fonctionne plus. Il faut inventer un autre système. Il faut un pô central fort. « Il faut une tête pour ce corps immense ». Les romains sont attachés au romulus populus : souveraineté du peuple romain. Avec un Empereur à la tête. Non pas par hérédité, mais les Empereurs adoptent un enfant qu’il juge valeureux pr qu’il prenne le pô. Le souverain reste le peuple romain. Ce princeps là est institué avec Octave Auguste. On entre dans l’Empire.

L’EMPIRE

1er à 5ème siècle après JC.

(NB : César était dans la république)

1èr Empereur : Octave Auguste, puis Calligulla, Néron …

Il y a le Haut Empire et le Bas Empire : guerre civile, soulèvement, décadence impériale ce qui conduira au déclin de l’Empire romain d’Occident.

Il y a eu une scission de l’Empire romain en deux entités en 395 (ap JC) qui correspond à la mort de l’empereur Théodose par lequel le catholicisme est devenu religion d’Etat. L’immense Empire romain se divise en deux. Un