EXAMEN 1 HIS1060

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Après 1663, le roi détenait la plus haute autorité. Il nommait les dirigeants de la colonie et il pouvait renverser n'importes quelles de leurs décisions. Il avait un gouverneur qui avait comme rôle l'organisation militaire (il dirigeait les troupes, élaborait la stratégie militaire, décidait avec l'intendant des fortifications à construire et nommait les capitaines de milice) et les relations extérieures (il s'occupait des rapports de la Nouvelle-France avec les colonies anglaises et les nations amérindiennes). En plus d'un gouverneur il y avait un intendant qui avait comme rôle, dans le domaine de la justice, de présider le Conseil souverain (le plus haut tribunal de la colonie), juger les conflits entre seigneurs et censitaires et interpréter la loi. Dans le domaine de l'administration intérieure, il veillait au peuplement et à l'occupation du territoire en distribuant les seigneuries avec le gouverneur et s'occupait de plusieurs autres choses. Pour ce qui est des finances, il était le responsable de la vie économique de la colonie. Il gérait le budget en percevant les impôts et en administrant les dépenses, il surveillait les prix et la circulation de la monnaie, règlementait le commerce intérieur et la traite de fourrures et en plus il devait développer les industries et autres secteurs économiques.

Cette description relate la bien la mentalité d’Ancien régime qui guida tout au long de l’histoire, le peuplement de la Nouvelle-France jusqu’à la révolution de 1789. La volonté de s’y installer n’y a pas échappé puisque tout les ordres, idées pour favoriser l’arrivé d’habitants en Nouvelle-France proviennent directement du roi où de ses représentants.

Question 3: Expliquez pourquoi, tout au long du XVIIe siècle, la France semble avoir du mal à attirer de nouveaux habitants en Nouvelle-France ?

À cause des hivers rudes, des saisons agricoles courtes, des guerres avec les Iroquois, d’un développement économique lent, de la traversée difficile le Canada n’est jamais perçu en France comme un El Dorado. En fait, on doit généralement persuader les gens d’y émigrer.

Les difficile hivers sont bel et bien réelle et cause de sévère dommage aux troupes. Lors de ses premiers voyages, Jaques Cartier perdit plus ou moins 25 hommes durant l’hiver. Pour certain historien toutefois cette raison n’est que plus ou moins valable puisque la France subit également des hivers rudes. Cependant, un hiver rude en France, avec les commodités, la nourriture et les bien appropriés n’a pas la même rudesse qu’en Nouvelle-France. Il arrive que le fleuve St-Laurent soit gelé pendant près de six mois, coupant ainsi la colonie de tout contact avec la métropole.

Les saisons agricoles courtes ne suffisent pas à produire assez de céréale pour nourrir le bétail. Les colons doivent ce tourner vers le poisson afin de combler le vide calorique que le bétail laisse. L’Église va même imposer un jeune afin de ménager les ressources disponibles. Ce qui rend le séjour moins agréable.

De plus, la plupart de gens qui y viennent sont se qu’on appelle des engagé. Après avoir pris possession de terres en Amérique du Nord, le roi français décide de remettre l’organisation de la colonie à des compagnies privées qui doivent en assurer son développement. Ces compagnies reçoivent le privilège d’exploiter les richesses du territoire et bénéficient du monopole de la traite des fourrures avec les Amérindiens. Elles contribuent à enrichir l’économie de la France. Toutefois, les compagnies, dont la principale préoccupation reste le commerce des fourrures, vont échouer dans leur mission de favoriser le peuplement de la colonie.

Généralement, les compagnies font signer des contrats d’engagement qui prévoient la traversée en bateau et la garantie d’un logement défrayées par la compagnie. En contrepartie, l’engagé doit travailler pendant une période d’environ 3 ans pour cette compagnie à un salaire évalué en fonction de son métier.

Le voyage vers la nouvelle France n’est pas de tout repos ni une ballade calme sur une mer douce. Il faut en moyenne 2-3 mois pour se rendre en Nouvelle France et près de 5% des personnes embarquées ne se rendront jamais à la colonie. Une foules d’avaries peuvent survenir lors de la traversée. La météo difficile, les risque de naufrage, les pirates, les maladies, l’encombrement, l’hygiène personnel le manque de vivre, car corrompu par l’eau qui s’infiltre et le manque d’espace sont tous des désagréments qui rendent la traversée hasardeuse et décourage assurément une partie de la population de venir s’établir en Nouvelle France.

Voilà selon moi des raisons qui explique la difficulté de la France à peupler sa colonie durant le XVIIe siècle.

Question 4: Quelles seront les conséquences politiques du projet d’union du Haut et du Bas-Canada de 1822 ?

L’abolition du français comme langue officielle, tous les documents ou tous procédés par écrit devront être rédigés en anglais et dans aucune autre langue. En signe de protestation, on envoya des délégations en Angleterre présenter des pétitions portant la signature de quelques 50 000 Bas-Canadien s’opposant au projet de lois. Il s’agit d’une bombe politique car son contenu vise à neutraliser la majorité canadienne-française, l'Assemblée, détruire son projet de société et l'assimilation des Canadien-Français.

Bien que ce projet ne fût pas adopté, il représente un événement déterminant dans l’évolution de ce qui deviendra le mouvement patriote. Assemblées, défilés, sociétés secrètes, émeutes et journaux radicaux montre clairement que la lutte de la bourgeoisie à l’Assemblé pouvait clairement déboucher sur un vaste mouvement révolutionnaire.

Question 5: Comment expliquer les incertitudes de l’Église entre la Conquête de 1760 et l’Union de 1840 ?

À cette époque, l’Église doit négocier sur trois fronts simultanément : contre l’État, qui est maintenant Britannique, contre l’Église catholique elle-même, issue des sulpiciens français avec ces nouveaux évêques Britannique nommés par Londres et Rome et, contre les Canadiens français.

Sur le premier Front, l’église passe non seulement d’une colonie Française à une colonie Britannique mais, elle passe surtout d’un roi catholique à un roi protestant. Il y à un adage qui dit que tel est la religion du roi, tel est la religion du royaume. De ce fait,