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Commentaire de grec sur la boulè et l'ecclésia

Par   •  22 Mai 2018  •  4 531 Mots (19 Pages)  •  568 Vues

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Tout athénien pouvait proposer une motion, propose un amendement au probouleuma. Le vote se faisait à main levée : c’est la cheirotonia. Certains se faisait à bulletin secret, lorsqu’il s’agissait de mesures graves : ainsi que des votes d’ostracisme par exemple.

Le Pnyx lieu classique des réunions ordinaires de l’ecclésia, celle-ci pouvait se tenir en cas de danger dans un autre lieu. De fait, détenteurs de la souveraineté, les athéniens pouvaient se constituer en ecclésia partt où ils se trouvaient. C’était de là le fondement même de la demo athénienne.

- Les réunions de l'Ecclésia

- Ligne 9 « les assemblées »

« la principale » ➔ « confirme à mains levée les magistrats dans leurs fonctions », « délibère sur les questions d’approvisionnement en blé et de défense du territoire » l 10-13

L’assemblée principale de chaque prytanie avait un programme lourdement chargée : elle confirmait à main levée dans leur charge les magistrats auxquels elle conservait sa confiance, elle délibérait sur les questions concernant l’approvisionnement de la cité, singulièrement son approvisionnement en céréales, qui au IV était le problème le plus grave auquel la cité avait à faire face.

A ce problème était étroitement liée la pltq extérieure dont l’assemblée principale avait également à connaitre. C’est à cette même assemblée que devait être présentées les accusations de haute trahison. On y donnait des lectures des biens confisquées et des instances engagées à propos des successions « afin que nul ne puisse ignorer la vacance d’aucun bien »

L’assemblée principale de la sixième prytanie avait en outre à se prononcer sur l’opportunité de recourir à la procédure d’ostracisme et sur diverses accusations.

« c’est en ce jour que tout citoyen qui le veut peut déposer une eisangélie » l13

- L'eisangélie: il s'agit littéralement de l'"annonce" ou de la proclamation d'une action politique ou d'un délit suffisamment grave pour porter atteinte aux intérêts de la cité. Cette annonce prenait donc l'allure de la dénonciation publique d'un citoyen ou d'un magistrat devant l'Assemblée. L'eisangélie faisait l'objet d'un vote et, si l'Assemblée décidait de donner suite à l'accusation, le dossier était transmis au Conseil des 500. Celui-ci rédigeait alors un probouleuma définissant précisément le délit et assorti d'une proposition de sanction. L'affaire revenait ensuite devant l'Assemblée qui pouvait souverainement prononcer le jugement ou transmettre l'affaire à l'Héliée.

« donne la lecture des états des biens confisqués et des demandes d’attribution des successions ou d’une fille d’épiclère » l14-15

« une autre assemblée est consacrée aux suppliques »➔ « tout citoyen qui le veut peut déposer un rameau de suppliant pour avoir le droit d’entretenir le peuple des affaires qu’il voudra, publiques ou privées » l 15-18

« Deux autres séances sont consacrées au reste des affaires » l 18-19

Les trois autres assemblées avaient un programme plus précis et plus restreint.

- L’une d’entre elles était consacrée aux suppliques : chaque citoyen qui souhaitait s’adresser au peuple, pour des raisons personnelles ou qui concernaient la cité, devait préalablement déposer sur l’autel un rameau de suppliant.

- Les deux autres étaient consacrées aux affaires courantes et l’ordre du jour exigeait une égale répartition entre les affaires sacrées, celle qui concernait la vie intérieure et les affaires politique extérieure, comme l’audition des ambassadeurs étrangers.

Il était tout de fois possible en cas de nécessité de modifier l’ordre du jour, s’il y avait lieu que l’assemblée prit une décision urgente. On pouvait aussi dans ce cas convoquer une assemblée extraordinaire en cas de grand danger comme après l’occupation d’Elatée par Philippe, le peuple était convoqué au son des trompettes.

- La Boulé est la représentation permanente des citoyens athéniens

- Le rôle de la boulé

- Boulè➔ ligne 1 à ligne 4

L1 « le Conseil »

L1 « désigné par tirage au sort »

L1-L2 « se compose de 500 membres, 50 par tribu »

L2 « chaque tribu exerce la prytanie à son tour »

L3-4 « les quatre premières pendant 36 jours chacune, les six dernières pendant 35 jours »

L4-5 « l’année est réglée sur les cours de la lune »

La Boulê évolua en une assemblée de 500 membres renouvelés et tirés au sort chaque année, appelée Conseil des Cinq Cents. Pour chacune des dix nouvelles tribus, 50 citoyens étaient désignés bouleutes par tirage au sort parmi des listes de volontaires dressées par dèmes.

Après les réformes de Périclès, cette archè fut rétribuée par le misthos : les citoyens devant siéger à la Boulè une année entière ne pouvaient plus exercer leur métier et étaient donc rémunérés pour le temps qu'ils consacraient au service de la république. Les citoyens athéniens pouvaient être au maximum deux fois bouleutes dans leur vie.

Le rôle de la Boulè était de recueillir les projets de lois des citoyens : chaque proposition de loi, ou probouleuma fait l'objet d'un rapport de la Boulè, afin d'établir l'ordre du jour des séances de l'ecclésia qu'elle convoquait. Il n'y avait donc aucune concurrence entre ces deux institutions.

Une présidence tournante de la Boulê, la prytanie d'une durée d'un mois athénien, était assurée par les bouleutes d'une même tribu. Le mandat de bouleute étant annuel, et l'année athénienne comportant 10 mois, tout bouleute devient prytane une fois.

Par le biais de l'alternance des prytanes, ce calendrier politique permet certes une circulation du pouvoir dans l'ensemble du corps civique mais surtout, assure la permanence de l'État.

Dans la pratique des probouleumata étaient

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