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Série de question sur Jean Calvin

Par   •  30 Novembre 2017  •  2 665 Mots (11 Pages)  •  524 Vues

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Il publia de nombreuses œuvres comme l’institution de la religion chrétienne en 1560, la brève instruction chrétienne en 1537 ou encore Psychopannychia.

Il est, avec Martin Luther, l'un des initiateurs de la Réforme protestante, en opposition à certains dogmes et rites de l'Église catholique romaine.

Nous percevons tout au long de la vie de Jean Calvin, les divers facteurs d’influence qui ont fait de lui “le grand réformateur de genève”. Nous pouvons résumer ces facteurs à l’aide d’un schéma :

[pic 3]

Question 4

Il développe une doctrine relativement différente de celle de Luther, doctrine qu'il expose dans son Institution de la religion chrétienne, mais c'est surtout par la pratique du culte que le calvinisme se distingue du luthéranisme. On considère généralement la doctrine de Calvin comme un développement de celle de Luther.

Calvin s'accordait avec Luther sur le thème de la justification par la foi, mais non sur la place du Christ dans la cène.

Jean Calvin est d'un autre monde que Martin Luther : il a grandi dans le royaume de France, il est d'une génération plus jeune, il est formé au droit, sur le fond d'une culture humaniste. Son rapport à la société civile est assez différent de celui de Luther, dans la mesure où Calvin s'engage concrètement dans l'instauration d'un régime politique qui soit conforme à l'Evangile tel qu'il le comprend. Contrairement à Luther, qui ne s'est jamais réellement préoccupé de mettre en place une discipline ecclésiastique, Calvin rédige des ordonnances ecclésiastiques (lesquelles seront promulguées par le Petit Conseil de Genève en 1541) et il requiert des fidèles qu'il conforment leur comportement à des exigences sociales précises. Davantage encore que Luther, Calvin insiste en effet sur la nécessité de traduire quotidiennement en actes la foi reçue de Dieu : il faut donc respecter les «commandements de Dieu » dans la vie privée et dans la société... mais aussi se donner les moyens de vérifier que ces « commandements » soient bien respectés. Les ivrognes, les joueurs et les blasphémateurs sont dénoncés et condamnés, comme aussi les maris violents ou les parents négligents. Il met en place à Genève une institution de contrôle et d'éducation morale et religieuse, le Consistoire, où siègent à la fois des pasteurs et des magistrats.

Calvin n'aime pas la monarchie, qu'il définit comme la domination d'un seul, car elle se corrompt facilement en tyrannie et l'on sait bien, écrit-il, que “les bons rois sont rares”. Il déteste la démocratie, qu'il conçoit comme la domination populaire, car elle tourne vite en émeute.

Le système politique que Calvin connaît à Genève lui paraît donc idéal : des magistrats dont aucun ne détient sur les autres un pouvoir prépondérant (à l'exception des syndics, mais ils ne sont élus que pour un an par leurs pairs) et un peuple qui leur obéit. Dans les dernières années de sa vie (de 1555 à 1564), Calvin a beau jouir d'une autorité morale certaine à Genève, il reste soumis aux décisions du pouvoir civil. Il doit, par exemple, demander, comme tout un chacun, l'autorisation du Petit Conseil avant de faire imprimer un livre.

Jusqu'ici, Calvin apparaît très proche de Luther. La différence entre les deux Réformateurs est néanmoins à chercher dans cette possibilité que Calvin envisage, avec une grande prudence, de résister aux supérieurs quand ils abusent de leur pouvoir. La toute dernière page de son Institution est précisément consacrée aux limites de l'obéissance aux supérieurs. La règle principale, pour Calvin, est que l'obéissance au magistrat ne doit jamais détourner de l'obéissance due à Dieu, et cela selon les mots même de l'apôtre Pierre : « il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes » (Actes des apôtres, ch. 5, 29). En conséquence de quoi, un ordre contraire à Dieu doit être tenu pour nul et non avenu.

Question 5

La prédestination est un concept théologique selon lequel Dieu aurait choisi de façon secrète les personnes qui seront graciés et auront droit à la vie éternelle (salut).

On parle aussi de double détermination dans certaines doctrines comme notamment dans le calvinisme qui disent aussi que Dieu aurait choisi aussi ce qui seraient damnés et iraient donc en enfer.

La doctrine de la prédestination est devenue importante dans la fin du Moyen Âge et est passé dans la théologie des réformateurs protestants, comme en particulier avec Jean Calvin. Calvin a également insisté sur le fait que la grâce est un cadeau et que personne ne peut gagner le salut.

Dieu est au-dessus de tout, voilà le credo de Calvin. L'homme est dans sa main, et son destin est d'obéir à la vocation qui est imposée par Dieu. Les puissances terrestres n'ont aucune importance en regard de Dieu et de Sa volonté. Qu'importent les bûchers, les prisons, les galères ! Dieu voit tout, entend tout, a tout prévu. Il suffit de suivre son destin, quel-qu'il soit, pourvu que ce soit pour sa plus grande gloire.

Question 6

Les idées de Jean Calvin se diffusent avec ses nombreux écrits. La langue de Calvin est belle et novatrice pour l'époque. Il a le souci de faire des phrases plus courtes afin de rendre la lecture à la fois vivante et aisée.

Bien que l'essentiel de la pratique de Calvin se déroulât à Genève, ses publications ont étendu ses idées d'une Église réformée à de nombreuses parties de l'Europe. Le calvinisme devint la doctrine théologique majoritaire en Écosse , aux Pays-Bas et dans certaines parties de l'Allemagne (notamment celles proches des Pays-Bas). Le calvinisme exerça une certaine influence en France, en Hongrie, en Lituanie et en Pologne.

La plupart des colons qui s'établirent dans les États Mid-Atlantic et en Nouvelle-Angleterre étaient calvinistes. Cela incluait les puritains anglais, les huguenots français, les colons hollandais de la Nouvelle-Amsterdam, et les Scots d'Ulster presbytériens de la région des appalaches. Les colons néerlandais calvinistes furent également les premiers européens à réussir à coloniser l'Afrique du Sud au XVIIe siècle. Ils furent plus tard nommés les Boers ou Afrikaners.

La Sierra Leone fut en grande partie colonisée par les colons

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