La réforme Grégorienne
Par Stella0400 • 12 Janvier 2018 • 1 947 Mots (8 Pages) • 419 Vues
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en s’organisant le plus parfaitement possible.
B) L’organisation de l’église
Cette église médiévale est hiérarchisée de manière stricte et efficace. On a au moyen-âge une division des membres de l’église avec un clergé séculier c’est-à-dire des clercs qui vivent dans le siècle, dans le monde en contact de la population ils ont une organisation spécifique, par territoire : au sommet il y a les provinces ecclésiastique qui ont a leurs têtes un archevêque, l’évêque métropolitain, ces provinces sont divisé en diocèses avec à la tête un évêque ordinaire, ces diocèses divisé avec un doyen à la tête et des paroisses situé dans chaque villages, pape donne un ordre qui peut s’écouler doucement.
Le clergé régulier vit lui retirer du monde, c’est une communauté monastique sous l’abbé et avec des communautés divisés. Ce clergé régulier a joué un rôle important dans la réforme grégorienne, ils sont a l’origine du mouvement. Ils vont créer de nouveaux ordres qui dépendent directement du pape, il y a dans ces ordres un esprit de pauvreté, rigoureux qu’on trouve chez les disciples de Saint François d’Assise. Ils ne se retirent pas du monde et s’installe en ville pour ré évangélisé les villes.
Il existe un autre ordre crée par Saint Dominique, les dominicains et les franciscains vont jouer un rôle ce sont des agents du pape et de la renaissance intellectuelle. Ce sont les frères prêcheurs, lorsque l’hérésie Qatar se développe, les dominicains doivent arrêter cette hérésie et sont à la tête des tribunaux de l’inquisition. On a ici, une église réorganisé, contrôlée par le pape et qui va trouver la plénitude de son rôle spirituel et social.
Le rôle de l’Eglise va mettre fin aux replis de la société sur elle même et elle va incontestablement permettre une renaissance intellectuelle et elle a proposé un modèle institutionnel centralisé qui va inspirer les Etats.
II. La renaissance intellectuelle
La mission d’évangélisation donne un rôle dans la propagation du savoir et dans la conservation de la culture, l’église catholique cherche a formé des cadres qui vont a travers les prêtres instruire la population. Dans l’Eglise catholique, l’ensemble des textes religieux est trop compliqué et difficile d’accès et ils doivent être toujours interprété. On va instruire les fidèles par l’intermédiaire de ces prêtres. On a besoin de crée des écoles et c’est l’origine de l’université.
A) Essor de l’université
L’initiative des premières universités ne sont pas dû aux Eglises, c’est un mouvement qui commence en Italie. Avec différents maitres qui vont se réunir et donné des leçons ensembles, la première fondé fut à Bologne en 1088 et cela va s’étendre. A paris va naitre l’université au milieu du XVIIème, cette formation de l’université de Paris s’est faite à côté de l’église Sainte Geneviève. Ces écoles dépendent de cette église, elles se regroupent et forment une association (universitas). Université des étudiants et des professeurs c’est particuliers parce qu’il y a se principe associatif et donc en devenant association l’université obtient un système juridictionnel à part, avec des privilèges. Ces universités cherchent un protecteur et le pape est ce protecteur. Les universités vont se séparer en faculté avec, une de droit qui va enseigner le droit romain et le droit canonique. Elles vont devenir prestigieuses et celle de Paris est renommée pour la Théologie et avec un grand philosophe médiéval Thomas d’Aquin qui enseigne au XVIIème. Les professeurs passent d’universités en universités dans toute l’Europe, on y favorise la réflexion et on va mettre en place une méthode c’est-à-dire posé des questions et y réfléchir avec le Pour ou le Contre. Saint Thomas d’Aquin va rechercher des données d’Aristote car les antiques savaient raisonner, il découvrait le droit naturel et les arguments antiques vont compter. Ils vont cristalliser la pensé Antique. L’université va délivrer des diplômes, bac, licence et permission d’enseigner c’est-à-dire doctus soit savant, docteur. Les universités ne vont pas être crée partout, Paris, Oxford, Toulouse.
B) L’école du droit romain
Il y a eu une découverte importante au XVIIème, les habitants de Pise sont en guerre et pille Analphie. Il pille des livres, Lothaire II décide d’enseigner les choses qu’ils ont trouvées dans les livres il les trouve intéressant. Bologne restera la capitale de l’université de droit.
Ce sont les glossateurs, ils pratiquent la glose c’est-à-dire la langue. Cette méthode est une méthode d’explication linéaire du texte, ils étudient surtout le digesse mais aussi le codex. Ils font des explications des mots dans la marge, chaque mot est expliqué. Accurse est un grand glossateur, au XVIIIème siècle, il est le principal glossateur. Ces juristes sont appelés romanistes ou des Civilis. Au milieu XVIIIème cette école s’essouffle car la méthode tourne toujours autour de la même chose, on fini par abandonner la méthode. Le droit romain va de nouveau se développer. La méthode va changer et cette méthode est inspirée de celle de d’Aquin, on applique au droit ce qu’on applique à la théologie et à la philosophie. Ils vont utiliser la méthode du pour et du contre. Et vont faire appel à tous les arguments du droit commun, vont chercher partout des réponses. Cette méthode va ouvrir le droit romain à la société de l’époque et dans les arguments on va aller chercher parfois des arguments du droit coutumiers, théologique ou philosophique. Les sources du droit s’élargissent et se mélangent.
Il existe une autre école, l’école de Bologne où ils reprennent les principes de l’école d’Orléans, au XIVème siècle, avec deux grands auteurs : Bartole et Balde. Ils vont innover, écrire de grands traités qui emprunte au droit féodale, coutumier, statut des villes, droit romain. Ces caractéristiques de la France de l’époque consiste à faire entrer les situations médiévales dans des moules intellectuels romains.
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