Exposé sur la déclaration de principe de la S.F.I.O du 11 mai 1905.

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b) L'exemple du modèle allemand

Comme en Allemagne le socialisme français est né de deux grands partis, un parti aux idées révolutionnaire qui correspond au Parti socialiste de France et d'un parti réformiste qui est le Parti socialiste français. Mais contrairement à la France l'unification allemande à eu lieu beaucoup plus tôt puisqu'elle c'est déroulé en 1875 soit 30 ans avant. En France comme en Allemagne ces deux partis reprennent les mêmes idées, la volonté de défendre le droit des travailleurs comme nous pouvons le voir à la ligne 11 : « défense des droit et des intérêts du prolétariat ». Ils reprennent également les idées marxistes puisqu'ils se positionnent en parti de lutte des classe et en parti révolutionnaire comme noté à la ligne 22 : « parti de lutte des classe et de révolution » ce qui signifie qu'une collaboration avec la bourgeoisie est impossible. Ils rejettent aussi le capitalisme comme nous pouvons le voir à la ligne 18 : « transformer la société capitaliste en une société collectiviste ». Ils poursuivent également le même but qui est la sociale-démocratie et afin de toucher un maximum de public, l'appuie sur les syndicats est primordiale, cependant en France la CGT tente de rester assez indépendante du parti la preuve avec le la charte d'Amiens en 1906 qui marque l'indépendance syndicale. Les relations avec le monde ouvrier sont donc encore insuffisante à cette époque. Notons également que dans de nombreux pays européens les socialistes sont déjà unifiés comme en Belgique qui sont unifiés depuis 1885 ou encore en Italie depuis 1892, ce qui met en évidence le retard de la France.

II- Volonté de révolutionner le gouvernement

a) Un parti d'opposition

Cette déclaration de principe définit les valeurs du socialisme qui s'opposent aux idées capitalistes. En effet c'est le début de la préparation de la Première Guerre mondiale et la France commence à s'armer ce qui est contre les idées socialistes, ils vont donc s'opposer à tous ce qui à un lien avec l'armée comme il est dit dans le texte ligne 25: « refuser en conséquence les crédits militaires, les crédits de conquête coloniale, les fonds secrets et l'ensemble du budget ». Ils s'opposent à tous ce qui pourrait restreindre la liberté et les droits des travailleurs comme il est dit à la ligne 30 : « la poursuite et la réalisation des réformes qui améliorent les conditions de vie et de lutte de la classe ouvrière » . La lutte des classe est la bases de leur valeurs puisqu'ils rejettent la domination bourgeoise tel qu'il est dit à la ligne 24 : « Le groupe socialiste au parlement doit refuser au gouvernement tous les moyens qui assurent la domination de la bourgeoisie et son maintien au pouvoir ». Nous pouvons retrouver ici les idées révolutionnaires qui souhaitent mettre fin à la bourgeoisie au pouvoir. Il est possible de voir simplement que c'est un parti d'opposition puisqu'il est dit clairement dans le texte à la ligne 12 : « toujours un parti d'opposition fondamentale et irréductible à l'ensemble de la classe bourgeoise et à l'Etat qui en est l'instrument.». Ils s'opposent également à la politique actuelle de l'époque. Cette déclaration définit donc les différents critères d'opposition du socialisme. Le parti s'affirme donc comme un parti de lutte des classes et de révolution.

b) Un parti structuré

Cette déclaration de principes de la S.F.I.O nous montre que ce parti est très bien structuré. Ce texte nous apprend que le parti est avant tout un "parti de lutte de classe et de révolution" ( ligne 23 ) et non un parti de réforme. De fortes idées anti-bourgeoises se dégagent de ce texte, ce qui témoigne d'une volonté de changer les choses. Nous pouvons aussi remarquer que les élus occupent une place primordiale dans le bon fonctionnement du parti. Dans cette déclaration de principes, les élus ont des actions à mener ainsi que des tâches à effectuer afin de faire évoluer le parti. On nous dit à la ligne 33 que les élus "doivent se tenir à la disposition du parti pour son action dans le pays" ce qui montre que les élus ont un rôlé bien définit pour le parti. La déclaration des principes fixe les règles aux différents élus pour qu'ils puissent permettre de faire grandir le parti. Nous pouvons voir ligne 57 qu'un congrés va être "chargé de l'organisation définitive du parti" ce qui témoigne de la bonne structure du parti.

III- Volonté de sensibiliser la classe ouvrière.

a) L'utilisation de la presse.

b) La présence de fédérations.

Conclusion :

Cette déclaration de principes de la S.F.I.O pose les bases, les fondements, les valeurs du socialisme en France. Le fait que deux partis l'un réformiste, l'autre révolutionnaire s'unissent montre bien toute la volonté qu'ils ont à promouvoir le socialisme en France à cette époque. Cette montée du socialisme en France se traduit notamment dans les chiffres. En 1905, la S.F.I.O ne compte que

34 688 adhérents, puis en 1910 au congrès de Nîmes le parti atteint 53 928 membres soit une augmentation de 55%, enfin en juillet 1914, on compte 90 725 membres soit une augmentation de 68%. Malgrès tout, ce n'est rien comparé au rouleau-compresseur de la Sociale-démocratie Allemande qui compte en 1905 environ 500 000 adhérents. La montée du socialisme et donc de