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Comment expliquer la réalisation d'un génocide ? Comment peuvent-ils encore être reproduit ?

Par   •  12 Novembre 2018  •  2 457 Mots (10 Pages)  •  590 Vues

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la population allemande, ni les juifs, concernant leur destination future. L’extraordinaire est alors présent dans la volonté de tromper et mentir à un pays tout entier. De plus, au sein d’un pays, même s’il existe des disparités entre ses habitants, tous sont égaux face aux lois et possèdent les mêmes droits. Un juif ne peut pas être exclu de son pays pour son appartenance à une religion.

Par la suite, ils seront déportés vers les camps d’extermination. Dès leur arrivée dans ces camps, ils seront triés en fonction de leur aptitude ou non au travail forcé. Les personnes trop faibles pour travailler ainsi que les enfants seront envoyés directement aux chambres à gaz. Au contraire les hommes aptes à travailler seront initié au travail forcé dans le but de les affaiblir et de rendre leur mort proche. Cela sera accentué par le fait qu’ils ne mangeaient pas ou très peu.

Dans ces camps, les proches d’Hitler ont rendu l’Homme inférieur à celui d’un animal, l’être humain avait alors perdu toute compassion envers ses compatriotes. L’extraordinaire ressort alors par l’inhumanité des hommes, capables de tout pour une idéologie aussi invalable soit-elle.

Le caractère extraordinaire est aussi présent par l’influence d’une seule et même personne, capable de décider de la vie ou de la mort de millions de personnes. Cette extermination massive relève de l’invraisemblable.

Cet évènement est paradoxal de part le nombre de personnes impliquées dans ces atrocités, que ce soit la police, les administrations publiques, la justice, les civils : certains Allemands ont dénoncé des juifs à la police Allemande (Gestapo). En revanche, l’extraordinaire est aussi présent par le fait que certaines personnes ont risqué leur vie pour protéger ne serait-ce qu’une seule personne ou une famille. Cela montre que l’homme n’est pas toujours aussi horrible qu’on puisse le penser.

A la fin de la guerre, les pays alliés de l’Allemagne (La France, Le Royaume-Uni, Les Etats Unis et l’ex URSS) venant libérer les prisonniers, se rendent comptent des horreurs commises envers les juifs. Ils découvrent alors les camps d’extermination tels que Auschwitz ou Treblinka, et se demandent comment ces pratiques ont-elles pu être cachées pendant si longtemps. La vérité n’éclate au grand jour que des dizaines d’années plus tard. Il est alors possible de se demander comment des atrocités pareils ont-elles pu être admises si longtemps après les faits.

En ce qui concerne le génocide des Tutsis, l’extraordinaire est marqué par l’improbabilité qu’un tel événement se reproduise après celui de la Shoah. De plus, le génocide des Tutsis est le plus grand génocide de l’Histoire de l’Humanité en terme de morts par jours. En effet, en l’espace de trois mois, entre 800 000 et 1 million de morts ont été dénombrés. Cela représente 9 000 morts par jour.

La particularité des génocides est qu’il se reproduisent toujours contre une minorité de la population d’un même pays. Ce phénomène s’est produit par la tribu des Hutus, agriculteurs, qui représentent 85% de la population Rwandaise contre la tribu des Tutsis qui représente seulement 14% de la population.

Comme pour le cas de la Shoah, le terme “hors du commun” ressort dans l’idée que ces évènements sont toujours pratiqués massivement.

L’extraordinaire est présent dans le fait que, devant ces horreurs, la scène internationale s’est contentée de regarder le massacre sans réellement intervenir. Il est alors intéressant de se demander quel est le rôle de l’Etat sur la justice et l’égalité envers ses citoyens?

Enfin, nous pouvons constater que l’extraordinaire n’a pas toujours un impact positif sur la société. Voyons maintenant, comment l’extraordinaire a eu des répercussions profondes sur le cours de l’Histoire et de l’Humanité.

Ces évènements ont été marquants dans l’Histoire de l’Humanité non seulement de part le nombre de morts mais aussi du fait de la barbarie de ces actes. Les génocides commis par le passé relèvent presque de l’irréel car pour réaliser l’ampleur des “dégâts”, il faut presque l’avoir vécu pour comprendre et imaginer ce qu’il s’est produit.

La Shoah a été refoulée par les autres pays également concernés par cette guerre. Tous, ont refusés d’admettre ce qu’il s’est passé, niant devant les photos et les témoignages. Certains monstres tel que Klaus Barbie, coupable de crime contre l’Humanité ne sera inquiété que plus de 30 ans après les faits avant de se rendre à son procès en 1987 soit 42 ans après la fin de la guerre. Tout cela prouve que les gouvernements successifs n’ont pas souhaité “ouvrir les yeux” sur ces horreurs afin de ne pas être inquiété par les médias mais aussi dans le but de protéger l’unité nationale.

De plus, lors de la seconde guerre mondiale la majorité de la population Française s’est persuadée sur le fait que le pays tout entier à résisté pendant la guerre alors qu’au final une partie de la population du régime de Vichy s’est contentée de collaborer avec le régime nazi. On parle alors de “non dit”.

Toujours en ce qui concerne le génocide juifs, les Historiens étaient à la recherche de témoins afin de raconter leur vécu étant donné les événements cachés aux “yeux du monde” et qui n’étaient pas médiatisés. Une fois les témoins débusqués, on leur donnait la parole mais il n’arrivait pas a mettre des mots sur l’atrocité de ce qu’ils ont vécu. Connaissant l’impact mondial de la Shoah, reproduire un génocide est tabou, honteux, particulièrement dans les années 90. En effet, dévoiler la vérité sur les actes passés étaient impensable pour le gouvernement Rwandais. De ce fait, toute la scène international a regardé ce massacre sans même intervenir.

Par exemple, pour le génocide des Tutsis, un couple de Français dont l’origine est Rwandaise s’est battu pendant des dizaines d’années afin de trouver et de pousser les responsables en justice afin de répondre de leurs actes. Ils sont responsables de 22 des 29 condamnations effectués par les tribunaux pour participation à un crime contre l’Humanité.

Concernant le génocide des Tutsis, il est important de remarquer de chaque enfant vivant encore au Rwanda et étant agé de 16 à 17 ans a au moins une personne de sa famille qui est décédée lors de ce génocide. Les Rwandais sont encore marqués par ces récents évènements et tous gardent les stigmates d’un moment traumatisant.

En 1994, le journalisme et les médias étaient très présent

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