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Les attentats du 11 septembre 2001

Par   •  29 Avril 2018  •  2 120 Mots (9 Pages)  •  420 Vues

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– ici le bien est représenté par les Etats-Unis et le mal par ceux qui ne sont pas d’accord avec leur président – Bush rend toute justification dérisoire, voir déplacée. Une politique extérieure que l’on put désormais dire sanglante mais assumée fut donc la continuité logique d’un tel engrenage.

Notons, par ailleurs, que le contexte mondial est, en 2001, encore une nouveauté. Le monde n’est pas bipolaire. Il ne l’est plus, officiellement depuis décembre 1991 et la chute de l’URSS. Autrement dit, le "partage du monde" décidé en 1943 à Yalta entre Roosevelt, Staline - et Churchill - est mort. Seul les Etats-Unis assistèrent à l’enterrement. Considérant que ceux-ci ont, en 1992, un budget militaire de 275 milliard de dollars – celui de la France à la même date s’élève à 29,75 milliards d’euros – et en plus une influence qui, elle, ne se mesure pas mais se constate au quotidien (exportation de l’american way of life), et pourquoi les Etats-Unis sont la seule superpuissance après la chute de l’URSS, devient une simple question avec une réponse encore moins complexe : ils sont partout. La question serait donc en réalité : sont-ils toujours à leur place ? Quel que soit la réponse, il se trouve que ce nouvel ordre mondial influe fortement la politique post 11 septembre des Etats-Unis : « C’est un nouveau genre de guerre », et donc une nouvelle façon de se défendre.

7 octobre 2001. Les Etats-Unis, appuyé par d’autres puissances – France, Royaume-Unis, Canada… - lancent l’offensive contre les Talibans : l’un des deux groupes se battant pour s’emparer du pouvoir en Afghanistan. Le deuxième étant l’Alliance Nord, mais celui-ci est soutenu par l’OTAN et sa FIAS, soit la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité. Le tort des Talibans est d’héberger Ben Laden, « l’un des candidats parmi les réseaux terroristes considérés comme susceptibles d’avoir organisé ces attaques [celles du 11 septembre] ».

15 octobre 2001. Bush répond aux Talibans qui demandaient des preuves de la culpabilité d’Oussama Ben Laden : « On n’a pas besoin de débattre de son innocence ou de sa culpabilité. Il est coupable. Livrez-le ».

Cette guerre, qui durera officiellement jusqu’au 31 décembre 2014, est la première concrétisation de « la menace » évoquée par Patrick Jarreau et émanant de George Bush. Elle n’est donc pas la dernière.

En effet, la guerre d’Irak fut elle aussi justifiée par le fait qu’elle soit une « guerre livrée aux terroristes ». Cependant, elle fut perçue différemment par l’opinion publique. Premièrement, parce que le motif de l’attaque est plus flou : l’Irak, qui fait partie de « l’axe du mal » de Mr. Bush, détiendrai des armes nucléaires, mais rien n’est prouvé. De plus, les Etats-Unis agissent sans l’accord de l’ONU, sacrilège qui mérite plus d’indignation que l’invasion de n’importe quel pays. Toujours est-il que la guerre d’Irak peut être considérée comme un franc succès pour les Etats-Unis, puisque le régime de Saddam Hussein fut renversé en une vingtaine de jours. N’est-ce pas là ce qu’ils désiraient ? En revanche, nous ne pouvons pas dire qu’ils souhaitaient gagner cette image de conquérants belliqueux et hypocrites. Soyons honnêtes, la guerre d’Irak – également désignée quelques fois sous le nom de « l’opération liberté pour l’Irak » - fut seulement l’élément déclencheur de l’Indignation mondiale de 2003 dont la cible fut les Etats-Unis. Le carburant de cette indignation étant le camp de Guantanamo. Ce lieu pourrait être considéré comme l’entité des limites de la nouvelle politique Américaine – entendons par là, de la politique Américaine mise en place après les attentats du 11 septembre -.

La torture, a été abolie aux Etats-Unis – ainsi que dans 83 autres pays – en 1987. Cela à travers la « convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Pourtant le camp de Guantanamo, œuvre de ces même Etats-Unis, pratique allégrement depuis 2002 ce type de violence, accompagné d’une détention non dictée par la justice d’étrangers, parfois mineurs. Rassurons-nous, ce n’est pas pour autant que les Etats-Unis sont hors-la-loi ! Le camp étant sur le territoire de la république de Cuba et la législation Américaine ne s’étendant pas jusque-là bas, les Etats-Unis sont dans leurs bons droits. Néanmoins, nous pouvons penser que retenir des gens sans qu’aucune sorte de justice ne soit rendue tout en profitant de la situation pour les torturer, cela dans le but de défendre un pays dit démocratique, est quelque peu problématique. Le problème émanant soit d’une ignorance des valeurs démocratique par le gouvernement – dans notre cas par le gouvernement des Etats-Unis - soit d’une manipulation se basant aussi bien sur l’hypocrisie que sur le mensonge et ayant permis la création de la démocratie actuelle. Dans les deux cas le camp de Guantanamo est une ignominie. Il peut donc être considéré comme une limite des conséquences des attentats du 11 septembre, puisque il fut ouvert dans le but d’accueillir les personnes « combattants illégaux ».

Nous pouvons, de plus, constater que d’autres limites apparaissent avec la fin officielle de la guerre d’Irak. En effet, après le retrait des troupes américano-britanniques du pays, l’activité terroriste d’origine islamiste augmenta fortement, de même que le nombre de meurtres, viols, prises d’otage ou agressions en tout genre. Relativisons, ces faits regrettables ne sont pas seulement du à l’occupation de l’Irak. Ils augmentent, en fait, depuis que la structure pyramidale d’Al-Qaïda a été détruire lors de l’invasion de l’Afghanistan, laissant ainsi les cellules terroristes plus libres, puisque ils n’ont plus de compte à rendre à un quelconque supérieur hiérarchique. Cette montée de l’insécurité en Irak se fit parallèlement à une crise humanitaire sans précèdent récent, secondée par une crise économique grave. Nous pouvons comprendre que de nombreux Irakiens, désabusés par le sort de leur pays et habités d’une vive rancœur, voire d’une haine, à l’encontre des Etats-Unis et plus généralement des pays occidentaux, furent tentés par les promesses du terrorisme.

Pour conclure nous pouvons dire que les attentats du 11 septembre 2001 marquèrent le début d’une ère nouvelle : celle de la lutte anti-terroriste par tous les moyens - soient ils pertinents ou non -. Le gouvernement des Etats-Unis prit de nombreuses mesures qui transformèrent la vie quotidienne, certes des Américains, mais également des Irakiens ou des Afghans. Quant au document

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