Sport et santé
Par Junecooper • 28 Novembre 2018 • 1 817 Mots (8 Pages) • 462 Vues
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b- Les bienfaits du sport sur le mental
- Le sport procure un bien-être général
Un bien-être à la fois physique et mental, de par la sécrétion d’hormones telle l’endorphine qui génère une véritable sensation de plaisir, parfois même euphorisante. Il arrive d’ailleurs souvent qu’à force de pratiquer on ne puisse plus se passer d’activité sportive. Ainsi, un peu comme l’effet d’une drogue, on éprouve le besoin de retrouver cet état de bienêtre qui s’opère suite à l’effort physique.
- Le sport améliore les performances intellectuelles
Les activités sportives de type « aérobie » (sports d’endurance) permettent une amélioration du transport de l’oxygène dans l’organisme, et donc de l’oxygénation du cerveau, ce qui a pour effet d’optimiser l’activité cérébrale.
- Le sport facilite l’évacuation du stress
La pratique du sport a une action calmante grâce aux endorphines, substances produites par notre cerveau. De plus, elle permet de s’aérer l’esprit et d’oublier les soucis du quotidien.
- Le sport inculque volonté et ténacité
Les objectifs que l’on se fixe dans le sport ou par son intermédiaire sont rarement faciles à atteindre, il faut souvent faire preuve de persévérance et de patience pour y arriver. C’est en quelque sorte ce que l’on retrouve dans la vie de tous les jours, la pratique d’un sport peut ainsi nous aider à avancer plus sereinement lorsque l’on doit faire face à des problèmes personnels ou professionnels, on a davantage confiance en soi. ➢ Le sport favorise le sommeil
Rien de tel qu’un peu d’activité physique pour se détendre et évacuer les tensions quotidiennes. Une bonne fatigue physique est la garantie d’un sommeil profond et réparateur.
III- Les Méfaits et inconvénients du sport 1 : Les traumatismes :
Le sport est bénéfique pour la santé et l'organisme, toutefois il existe des inconvénients et même des conséquences négatives à sa pratique. En effet l'activité physique peut engendrer des traumatismes. C'est-à-dire : les résultats physiques causés par lésion ou blessure.
Ces troubles peuvent être bénins, comme la crampe : qui est une contraction involontaire et douloureuse d'un muscle due à un manque d'oxygène. Ou encore les courbatures survenant à la suite d'une activité sportive lorsque l’on n’a pas su s'arrêter à temps. L’acide lactique (produit fabriqué par l'organisme suite à une mauvaise oxygénation des tissus) et en partie la cause de ces deux traumatismes.
Mais d'autres de ces troubles au contraire peuvent être graves comme par exemple les entorses, qui sont dues à un étirement violent des ligaments souvent au niveau des articulations de la cheville ou du genou. Toujours en rapport avec l’étirement ; celui brusque d'un muscle au-delà de son élasticité est appelé une élongation. Selon la violence de cet étirement il peut y avoir claquage (plusieurs fibres musculaires ont cassé provoquant une hémorragie) ou encore plus grave la déchirure qui comme son nom l'indique est une déchirure des fibres musculaires.
2- Les Déformations osseuses
Le dos des sportifs est mis à rude épreuve. En effet 30% des gymnastes souffrent de spondylolyse c'est à dire qu'ils sont victimes d'une fracture de fatigue au niveau de l'arc osseux à l'arrière des vertèbres. Les judokas sont victimes d'ostéochondroses vertébrales, une douleur aigue des os situés à l'avant des vertèbres. Des microtraumatismes répétés en particulier lors de certaines activités sportives, expliqueraient en partie leurs fréquences chez ces types de sportif où les chutes sont fréquentes. Tandis que 66 % des cavaliers présentent des fissures vertébrales. De plus, les IRM d'un volleyeur sur deux montrent une hernie ou un écrasement discal. Elles surviennent le plus souvent dans la région lombaire qui participe énormément à l'effort physique. C'est en effet cette région qui encaisse la plupart des pressions sur la colonne vertébrale et qui par conséquent subit des déformations importantes durant l'effort. De plus, si une hernie discale est très violente elle peut entrainer une sciatique, c'est à dire la déformation créée par le noyau du disque intervertébral qui vient toucher le nerf sciatique provoquant une douleur vive qui descend dans la jambe. Les troubles du comportement alimentaire sont aussi une forme d'excès liés au sport. D'ailleurs certains athlètes sont victimes de "désordres alimentaires" qui peuvent entrainer un déficit énergétique et nutritionnel, ainsi que des carences. Ces troubles du comportement alimentaire touchent principalement les femmes malgré le fait qu'ils se manifestent de plus en plus chez les hommes, et dans des disciplines où l'apparence et la minceur sont privilégiées telles que la gymnastique, le patinage artistique, la danse classique, l'endurance et petit à petit en natation. De plus, les sports qui fonctionnent avec des catégories de poids sont aussi touchés, mais de façon plus occasionnelle liées aux périodes de compétitions. Le principal facteur de risque de trouble du comportement alimentaire chez les sportifs est la demande de minceur et non pas l'intensité d'effort. Ainsi l'estime de soi est dénigrée. Les troubles du comportement alimentaire peuvent prendre la forme d'anorexie, de boulimie ou de restrictions alimentaires. Ce qui a pour conséquence des aménorrhées, des oligaménorrhés, des ostéoporoses et la diminution de la masse osseuse dues aux carences alimentaires et à l'insuffisance des apports nutritionnels.
CONCLUSION
Au regard de ce qui précède, nous pouvons retenir que la pratique du sport procure à l’Homme des avantages non négligeables sur son bien être voire sur sa santé. Ces avantages sont perceptibles aussi bien sur le plan physique que mental. Par contre, il est à noter que la pratique abusive du sport ou lorsque les règles prescrites pour l’activité ne sont pas respectées, peut provoquer des problèmes sanitaires plus ou moins graves. Il est donc conseillé et même très souvent dans les centres sanitaires, la pratique du sport dans les règles de l’art pour prévenir ou guérir certaines maladies.
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