Science infirmière

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Durant notre cours sur les théories intermédiaires, j'ai traité sur le sujet de l'incertitude, qui pouvait être vécu de différentes manières. Soit de manière négative, comme une menace ; soit de manière positive, et comme un moyen de motivation et d'espoir.

Cependant, pour cette question, je tenais à illustrer la théorie de la transition. Il est vrai que cette théorie attire mon attention, car elle est sujette à de nombreuses situations auxquelles je pourrais être confronté dans mon avenir professionnel. Cette théorie illustre l'importance qu'a l'infirmière dans son rôle d'observation, de soutien et d'information vis-à-vis du patient. Dans le texte fourni en classe sur cette même théorie, il est noté que " la nature et les conditions de la transition fournissent les éléments du contexte que les infirmières doivent évaluer au mieux pour mettre en oeuvre les interventions qui vont soutenir les personnes en transition." Ce qui souligne ici l'importance à porter sur le choix et sur le moment du transfert.

Les infirmiers sont les soignants de première ligne des patients et de leurs proches qui vivent cette transition. Prenons exemple d'un enfant en pédiatrie, transféré vers un centre pour adultes. Une relation de confiance s'est installée entre les soignants en pédiatrie et les parents de l'enfant. Une transition peut être vécue de manière différentes selon l'âge, l'état de santé et la situation. Les parents pourraient prendre cela comme un côté positif de l'hospitalisation et y voir une certaine évolution de santé. Tandis que l'enfant pourrait ressentir cela comme un abandon de la part des soignants qui se sont occupés de lui et qui le laisseraient partir vers un autre service. Nous devons donc préparer le transfert du jeune adulte grâce à des informations vers son lieu futur et les conseils à appliqué au cours de sa transition. Une adaptation face à l'âge du patient, et à l'évolution physiologique et émotionnelle dans son estime de soi, peut faciliter cette transition.

5) En quoi m’approprier les différents modes de savoirs va améliorer ma pratique future ?

L'idéal dans notre profession est d'acquérir ou de maintenir comme outils, ses 5 modes de savoir. Il me semble que ses savoirs doivent être assimilés les uns aux autres pour une meilleure application de l'art infirmier, et ne pas choisir de respecter un seul mode de savoir au détriment des autres.

Nous avons d'abord le savoir empirique qui est basé sur des expériences scientifiques : connaissances des pathologies, des symptômes... Il met en avant les connaissances de l'infirmier et le pousse à un questionnement perpétuel " qu'est-ce que c'est, comment cela fonctionne?..." .

Ensuite, le savoir éthique, qui lui est le jugement d'ordre moral avec pour question : " qu'est-ce qui est bon de faire ". Il permet de nous préserver d'une routine de travail et nous fait agir de manière unique à chaque intervention. Notre jugement a de la valeur et pourrait permettre la découverte de problèmes inaperçus ou cachés par le patient. C'est une sorte d'investigation personnelle.

À cela s'ajoute le savoir personnel qui peut découler d'un savoir ou d'un vécu. C'est en effet un savoir d'expérience. Prenons l'exemple d'un soignant qui comprend ce que ressent un aidant proche face un patient avec un néo en phase terminale, en ayant vécut lui-même cette situation avec un proche. Il a déjà ressenti ce sentiment qui existe par rapport à la perte d'un proche en phase terminale. C'est une connaissance subjective, car c'est ce que l'infirmièr sait de lui-même.

Il y a également le savoir esthétique, qui ce cible sur la beauté d'un geste. Il permet de se sentir serviable autant auprès du patient qu'auprès de sa famille. Cela peut aller du simple partage d'information, jusqu'à une aide physique vis-à-vis de la famile ou du patient.

Et enfin le savoir émancipatoire, dur à définir, mais qui je pense fait appel une compétence d'analyse globale sur la situation, et à la capacité d'évaluer les enjeux potentiellement présents. Il permet à notre discipline un certain recul sur la situation et une prise charge globale, en incluant le savoir socio-politique des soins infirmiers et des soins de santés.

Bibliographie :

- Collière, M.F (1996). Redécouvrir ... élaborer les savoirs des soins, p109-136(440p) dans SOIGNER ... LE PREMIER ART DE LA VIE, Inter Editions .