SCM et bases de données

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Les bases de données permettent une informatisation de la chaine et donc facilitent la tâche à l’ensemble des collaborateurs au lieu d’être fortement tributaire d’informations stockées dans des emplacements différents et fouiller dans tous les sens ou les trouver entre des papiers, de faire face aux goulots d’étranglement et y remédier à partir de la source et économisent le temps mort.

Toutefois ces bases de données devraient être réunies sous un même toit tout en respectant pour chaque transaction ses caractéristiques ACID, le faire manuellement couterait sans doute beaucoup en termes de temps et de fautes sans qu’il ne soit possible pour autant de disposer d’un ensemble complet bon pour chaque entreprise.

Pour effectuer tout ce travail, les 2.5 trillions d’octets de données échangées chaque jour clarifient à quel point le tri et l’analyse de l’information sont loin d’être une tâche facile. C’est d’ici que ressort la notion Big Data qu’il faut voir comme une gigantesque base de données multicritère qui s’alimente automatiquement et dont l’étude en temps réel peut permettre de dégager des axes d’amélioration et d’optimiser la valeur ajoutée créée par l’entreprise, c’est autrement un outil permettant l’optimisation du Supply Chain Management et même de le développer davantage puisqu’on tend plutôt vers tout ce qui prévisible.

Cependant, il est judicieux de souligner de cette importance des bases de données pour l’entreprise se revêt un énorme risque. Les dirigeants et surtout dans le SCM voient le stockage, la rapidité de transfert et de partage maitres mots, sauf que tout au long de ces opérations, c’est l’avenir de l’entreprise qui risque d’être en péril si les mesures de confidentialité ne sont pas respectées.

L’ensemble des collaborateurs doivent faire preuve de confiance et d’éthique mais aussi de connaissances informatiques et techniques pour la bonne et saine utilisation des données entre leurs mains. Un contrôle à pointe nécessite également une mise en place pour veiller à ce que l’utile joint le sécurisé, que la chaine d’approvisionnement continue de tirer profit de cette technologie destinée à l’amélioration de sa performance, à son organisation dans les normes et le bonnes conditions.

Ceci dit, l’entreprise ne verra plus dans ce risque un blocage l’empêchant de suivre l’innovation mais un nouveau challenge à lancer fructifiant son profit, son développement et dont les gains ne sont négligeables.

Questions :

Si l’ERP permet de regrouper l’ensemble des bases de données sous un même toit, est-il considéré une solution permettant la formalisation pour l’ensemble des entreprises de même structure ?

Comment serait-il possible de résoudre le problème concernant l’informatisation de l’information au Maroc surtout que le secteur est principalement basé sur le verbal puisque ceci fait partie de la culture du pays ?

La confidentialité pose un sérieux problème et intégrer les valeurs d’éthique n’est pas tout à fait en mesure de sécuriser les informations internes. Ne serait-il pas possible d’intégrer des codifications spéciales, de limiter l’accès selon le poste de la personne et les informations qui lui en seront utiles ainsi que de détecter l’accès pour déterminer la personne responsable en cas de divulgation d’information ?

Est-ce que ces données sont centralisées quelque part et dans des mesures sécuritaires pour ne pas les perdre en cas d’incendie par exemple ou de force majeure ?