BASES NEUROCHIMIQUES DE LA NEUROPSYCHOPHARMACOLOGIE
Par Ramy • 9 Novembre 2017 • 1 251 Mots (6 Pages) • 719 Vues
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fonctionnelle : Permettant de cartographier les activités fonctionnelles du cerveau. Le principe consiste à mesurer l’oxygénation (rapport oxyhémoglobine/désoxyhémoglobine).
C. RAPPELS ET METHODES D’IDENTIFICATION DES NEUROTRANSMETTEURS
Pour qu’une molécule soit considérée comme neurotransmetteur d’une voie donnée, elle doit répondre à un certain nombre de critères définis par Werman et Philis :
1. Elle doit être présente dans l’élément pré synaptique,
2. Les molécules précurseusr et où les enzymes nécessaires à la synthèse doivent être présentes et synthétisés dans le neurone pré synaptique
3. La molécule une fois synthétisée est stockée dans les vésicules synaptiques
4. Elle doit être libérée en quantité suffisante lors de la stimulation de la fibre pré synaptique
5. Des récepteurs spécifiques doivent être présents sur la membrane post synaptique
6. La molécule doit être inactivée au fur et à mesure de sa libération. Cette inactivation peut se faire soit par des enzymes de dégradation soit par recapture au niveau de la terminaison pré synaptique.
7. La synthèse et la libération du neurotransmetteur peuvent être l’objet d’un rétrocontrôle négatif par des récepteurs pré synaptiques.
Il existe des substances ne remplissant pas tous ces critères. D. LES DIFFERENTES ETAPES DE LA NEUROTRANSMISSION
1. synthèse et stockage Le peptide est fabriqué à partir réticulum et va passer dans l’appareil de golgi ou il va être clivé et activé ou il sera emmagasiné dans des granules et véhiculé jusque la vésicule ou il attend le message.
2. Libération des neurotransmetteurs Dans la terminaison axonique, le calcium à des canaux voltage dépendant s’ouvre lorsque l’influx nerveux arrive. Le calcium libère son contenu dans l’espace synaptique par fusion de la membrane des vésicules avec celle de la membrane basale de l’élément pré synaptique.
3. récepteur : Il existe :
- les récepteurs ionotropiques qui sont perméables aux ions. Les récepteurs ionotropiques/ pentamerique sont constitués de 5 sous unités. On distingue les canaux catoniques et canaux anioniques. Parmi eux : Les récepteurs tetramériques (ou récepteur glutamate) : ils sont constitués de 4 sous unités sont activés par le glutamate et sont sélectifs pour les cations. On distingue les récepteurs NMDA, récepteurs kaïnate et AMPA.
La dépolarisation transitoire de la membrane post synaptique causée par la libération pré synaptique de neurotransmetteur est désignée sous le nom de potentiel post synaptique excitateur (PPSE). L’hyperpolarisation de la membrane post synaptique causée par la libération pré synaptique des neurotransmetteurs est désignée sous le nom de potentiels post synaptique inhibiteur PPSI.
- Les récepteurs métabotropiques sont couplés à la protéine G
NOTIONS DE PHARMACOLOGIE
Notion d’agoniste
Molécule exogène qui agit sur le même site récepteur que la molécule endogène pour produire le même effet physiologique.
A + R AR AR* réponse physiologique
Agoniste inverse : qui agit sur le même récepteur que la molécule endogène produisant l’effet inverse (inhibiteur/excitateur)
Notion d’antagoniste - compétitif : Molécule agissant sur le même site récepteur que le transmetteur endogène (il entre en compétition pour reprendre sa place) - non compétitif : même fonctionnement que compétitif mais n’entre pas en compétition avec l’endogène
- Inactivation synaptique neurotransmetteur
Il ne faut pas sous-estimer l’importance de l’élimination synaptique des neurotransmetteurs. Au niveau de la jonction neuromusculaire, l’exposition persistante de forte dose d’ACh conduit en quelques secondes de la désensibilisation des récepteurs nicotiniques, i.e. que malgré la présence d’ACh, les récepteurs sensibles au NT restent fermés e la concentration musculaire ne se fait pas. GAZ toxiques qui bloquent la transmission cholinergique lorsque nous abordons l’ACh.
- Recyclage du GABA par les astrocytes
- Action des drogues sur les différentes étapes de la neurotransmission
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