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Relations internationales.

Par   •  3 Juillet 2018  •  22 379 Mots (90 Pages)  •  373 Vues

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Paragraphe 2- les approches mettant l’accent sur la coopération et l’interdépendance

La vision réaliste est quelque peu cynique voir pecimiste. N’a jamais entièrement convaincu en effet d’autres auteurs du 18ème siècle. Préfère à la thèse de l’affrontement des souverainetés et de l’équilibre des puissances la thèse de la coopération pacifique en temps qu’aspiration des peuples comme fondement des relations internationales. L’idée tient en ce que les valeurs partagés peuvent notamment dans le cadre des mécanismes de coopération l’emporter sur les simples calculs des interets immédiats. C’est en fait une variable de l’école doctrinal.

A-l’Abée de Saint Pierre et Kant pour une réflexion sur la paix

1-l’Abée de Saint Pierre (1658-1743)

L’un des premiers e propser une approche coopérative des relations internationales. Philosophe Français des lumières en particulier dans son œuvre projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe (1713) il tente d’établir rationnellement les raisons pour la réalisation d’une union des états européens réglant pacifiquement leurs différents par la voie de l’arbitrage. Selon lui, cette union est préférable à l’équilibre d’une puissance recherché jusque-là par les diplomaties européennes.

2- Emmanuel Kant (1724-1804)

Le philosophe allemand a développé les idées de saint Pierre : essaye philosophique sur la paix perpétuel (1795). Il y présente ce que devrait être dans le domaine des relations internationales une « politique morale » qu’il distingue de la « morale politique ». Dans le premier cas, il saisit d’une politique répondant au exigence de la morale alors que la seconde expression suggère l’instrumentalisation des préceptes moraux aux services d’intérêt politique. Pour que la politique morale, se réalise les états doivent s’être oppréalable eux même soumis aux principes de l’état de droit et avoir adopté une « Constitution Républicaine » c’est-à-dire un régime représentatif de l’ensemble des citoyens et fondé sur la primauté du droit. Pour Kant, cette association ne doit pas donner naissance à un état universel cat il étoufferait les libertés des états souverains. Mais l’association devrait prendre la forme d’un pacte qui rendrait impossible le recours à la guerre puisqu’il interdit toute action portant atteinte à la paix. Ce sont ces conceptions kantiennes qui sont à l’origine de la création des organisations internationales chargé du maintien de la paix que sont la SDN et l’ONU. Ces mêmes conceptions kantiennes ont également inspiré les doctrines dites libérales selon lesquelles les démocraties ont naturellement tendances à établir des relations pacifiques entre elles.

B-la paix par le droit et la création de la SDN

Programme de paix en 14 points énoncé le 8 Janvier 1918 : Woodrow Wilson (1854-1924) alors président des États-Unis est la concrétisation es réflexions kantiennes, il demandait une diplomatie transparentes, une ouverture des frontières aux commerces, désarmement généralisé et association des nations vasé sur le respect des droits internationaux. En France, on retrouve Léon Bourgeois (1851-1924) comme défenseur de l’idée d’une paix par le droit e ce avant la première guerre mondiale. En fait, cet ancien président du Conseil a transposé sa doctrine du solidarisme à la scène internationale. L’idée est que les membres d’une même société nationale sont unis entre eux par un casi contrat qui leur impose un devoir de solidarité les uns à l’égard des autres. Il présente sa thèse lors de la conférence de la paix de la Haie (1894-1907) thèse qui consiste à l’existence entre les nations d’une solidarité naturelle qui doit les conduire à développer entre elles sur une base volontaire des liens de tout ordre notamment juridique, il préconise une société des nations qui réglerait les différents entre ces membres par la voie de l’arbitrage obligatoire.

C-une approche coopérative nuancé Hedley Bull (1932-1985)

Cet auteur va reconnaitre le caractère anarchique des relations internationales en effet, la principal critique des approches coopératives est d’être irréaliste surtout après l’échec de la SDN et l’Allemagne nazis. Encore aujourd’hui régulièrement des critiques de l’ONU est son manquement d’efficacité pour maintenir la paix et régler pacifiquement les conflits. Cependant tout n’est pas perdu dans cette approche coopérative et l’ambition d’instituer un ordre internationale pacifique fondé sur le droit trouve des auteurs plus réalistes. Bull théoricien de l’école anglaise prend comme point de départ sa théorie, les réflexions de Hobbes mais également de John Locke (1632-1704) auteur des traités du gouvernement civile (1686). Pour Locke, l’état de nature antérieur à la Constitution de la souveraineté politique mais pas comme chez Hobbes une situation de guerre du tous contre tous. Chez Locke « la loi de la nature » incite les hommes à agir moralement et l’absence d’autorité politique supérieure dans cette Etat de nature a uniquement comme conséquence de rendre impossible la sanction des actes contraires à la loi morale naturelle. Pour lui, les gouvernements sont naturellement sensible à l’exigence morale et par voie de conséquence sont poussé à ce lier par traités. Dans son livre, il reconnait dans cette lignée que les relations internationales sont des relations entre états souverains n’obéissant à aucunes normes supérieures. Le système internationale est donc anarchique par nature mais il n’empêche qu’il constitue une société du moment que les Etats sont « conscience de certains intérêts et valeurs communs qu’ils se conçoivent comme étant lié par un ensemble de règle commune dans leur relation réciproque et participe au bon fonctionnement d’institution commune ». Remarque : il considère les états comme les auteurs d’un système internationale uni par un lien social non aboutit mais existant.

D-l’approche fédéraliste et la méthode Jean Monnet

Cette approche rejette l’idée d’une convergence des intérêts nationaux forcement temporaire dans un système international caractérisé par la permanence du risque de guerre -> courant fonctionnaliste. La création et le développement des organisations internationales remplirait selon lui des fonctions spécifiques notamment économique ce qui constituerait un moyen

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