MANAGEMENT: les relations entre les acteurs d'une organisation et les partenaires
Par Ninoka • 5 Avril 2018 • 1 508 Mots (7 Pages) • 718 Vues
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Les consommateurs veulent des produits de qualité, avec un bon rapport qualité-prix, ils veulent être informés et protégés contre les produits défectueux dangereux…
Les associations de consommateur représentent un contre-pouvoir important pour l’entreprise qui a des moyens de pression grâce aux médias et à l’opinion publique.
La résistance du consommateur est un phénomène qui a toujours existé mais qui prend une autre dimension depuis le développement de l’internet et des réseaux sociaux. Un appel au boycott, un avis négatif via les sites tels que Tripadvisor, a un écho bien plus important.
L’entreprise doit mettre en œuvre des outils qui lui permettront d’agir ou de réagir et de rester à l’écoute des consommateurs.
Le consommateur est aussi un citoyen qui attend de l’entreprise de l’emploi, le respect des lois et de l’environnement…
Les clients constituent le groupe des consommateurs qui achètent. Avec les prospects, ils sont la cible de consommateurs que l’entreprise vise. Ils ont donc un attrait important puisque de leurs achats dépendent le CA et les performances de l’entreprise. C’est donc une partie prenante qu’il faut écouter, satisfaire et fidéliser.
Les fournisseurs interviennent dans le processus de production. Ils ont une connaissance du marché, de leurs produits et leur savoir-faire. Ils interviennent dans la création de valeur par les prix, la qualité, leurs innovations, les services, leurs conditions commerciales, leur fiabilité.
Les relations avec les fournisseurs ont donc un impact sur la performance de l’entreprise. Les fournisseurs constituent une partie prenante dotée d’un pouvoir de négociation plus ou moins important.
Les institutions financières, comme les banques, sont des parties prenantes externes à l’entreprise car elles permettent de financer l’entreprise au quotidien et les projets à long terme. Ce financement ne peut se faire que si l’organisme prêteur a l’assurance de récupérer capital et intérêts. Plus l’entreprise apporte de garanties, plus elle minimisera le coût de l’argent. Il est donc important de prendre en compte cette partie prenante dans les décisions.
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Les acteurs de la société civile
L’État et les administrations interagissent avec les entreprises assurant infrastructure, formation, justice, police. Cette partie prenante impacte les décisions de l’entreprise par les réglementations, les lois, les taxes et impôts. Elle exerce un contre-pouvoir.
Les organisations non gouvernementales, les groupes de pressions, les associations professionnelles, écologiques, les associations locales ne sont pas à négliger non plus.
Toutes les parties prenantes ne sont pas à considérer de la même façon. L’entreprise les hiérarchise en fonction des contre-pouvoirs qu’elles détiennent.
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II. La gouvernance pour arbitrer entre les différentes parties prenantes
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La gouvernance de l’entreprise
La gouvernance de l’entreprise recouvre l’ensemble des mécanismes organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs des parties prenantes. Elle regroupe l’ensemble des règles qui régissent la manière dont les entreprises sont contrôlées et dirigées.
Les mécanismes mis en place sont les assemblées générales, les conseils d’administration, les comités d’entreprise où il peut, selon l’organe considéré, être question de la nomination des dirigeants, de leur rémunération, de l’orientation stratégique…
Il existe aussi des mécanismes d’incitation, tels que les stock-options, les primes…
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Les modèles de gouvernance
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La gouvernance actionnariale
Il s’agit là d’entreprises où il y a séparation entre dirigeants et actionnaires. Les objectifs des uns et des autres ne sont pas forcément les mêmes, ainsi l’actionnaire privilégiera la rentabilité à court terme, le dirigeant la pérennité à plus long terme.
Plus l’actionnariat est dispersé, plus les dirigeants ont les coudées franches. Mais dans ce cas, une rentabilité jugée insuffisante peut être sanctionnée par la vente des actions, ce qui fragilise l’entreprise.
Pour obtenir des dirigeants qu’ils agissent dans le sens des actionnaires, le modèle de gouvernance actionnariale est privilégié. L’objectif principal assigné aux dirigeants est la valeur actionnariale.
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La gouvernance partenariale
Ce modèle prend en compte les intérêts de toutes les parties prenantes dans l’objectif de réduire les conflits et susciter l’adhésion de tous. Les performances économiques de l’entreprise restent la priorité mais la valeur créée doit être redistribuée plus équitablement entre les parties prenantes. Ce modèle introduit la notion de responsabilité sociétale de l’entreprise.
Conclusion
Le dirigeant doit en permanence arbitrer entre les attentes des différentes parties prenantes qui peuvent constituer autant de contre-pouvoirs. À l’heure actuelle, c’est bien la gouvernance actionnariale qui domine. Cette tendance lourde est accentuée par la financiarisation de l’économie, où le titre détenu par un actionnaire ne représente qu’un placement financier qu’il convient de rentabiliser au maximum.
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