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L’échange sur les marchés

Par   •  8 Avril 2018  •  1 774 Mots (8 Pages)  •  396 Vues

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- La détermination du prix

Le prix est l’expression de la valeur des biens et services dans l’échange. C’est une variable d’ajustement de l’offre et de la demande. L’objectif des offreurs est de vendre à un prix qui permette de faire le plus de profits possible. L’objectif des demandeurs est d’acquérir les produits au prix le plus bas possible.

Lorsque le prix d’un bien diminue, la demande augmente. La demande est une fonction décroissante du prix.

L’offre est une fonction croissante du prix, quand le prix augmente, l’offre augmente.

Toutes ces variations vont aboutir au prix d’équilibre, c’est la loi de l’offre et la demande.

Pour fonctionner, ce mécanisme nécessite que les marchés soient concurrentiels, offreurs et demandeurs doivent être nombreux. Personne ne peut influencer le prix du marché. L’offre et la demande sont élastiques et l’échange se déroule sur un même lieu et pendant une même période. Ce mécanisme s’adapte aussi sur les marchés du travail et des capitaux.

Le prix est un indicateur de rareté, c’est le degré de disponibilité d’un bien. Bien rare = offre faible -> prix élevé.

- Les décisions des agents économiques

Pour les ménages, le prix permet de choisir les biens consommés. Les ménages adaptent leur niveau de consommation au prix. Pour s’adapter aux variations de la demande, les entreprises cherchent à faire des économies et à améliorer leur offre.

Le prix permet aux entreprises de choisir les biens qu’elles vont produire dans des conditions rentables, de choisir les procédés de fabrication et la rémunération des salariés. Les décisions des agents économiques peuvent se comprendre comme une analyse Coût-avantage-risque. Avant de prendre une décision de consommation, d’épargne ou d’investissement, l’agent économique fait des prévisions qui lui permettent de procéder à son arbitrage.

- La monnaie dans l’échange

- Les formes et les fonctions de la monnaie

La monnaie a 3 formes : Métallique (ou divisionnaire) : Les pièces

Fiduciaire : Les billets

Scripturale : Les sommes inscrites sur les comptes, les chèques, etc.

La monnaie est de plus en plus dématérialisée. C’est un actif liquide qui permet les échanges contre tous les biens et services dans une économie.

La monnaie a 3 fonctions : _Intermédiaire des échanges

_Instrument de mesure de valeur (= unité de compte)

_Instrument de réserve de valeur

- La qualité de la monnaie

- La confiance dans la monnaie

La valeur de la monnaie dépend, en grande partie, de la confiance qu’on lui accorde ; Confiance dans sa valeur dans la durée et dans sa capacité à servir d’instrument d’échange.

Quand il y a défiance, on assiste à une fuite devant la monnaie. Les agents économiques convertissent leur argent dans d’autres devises ou des biens. Ils cherchent ainsi à conserver la valeur de leur patrimoine.

La défiance vis-à-vis d’une monnaie traduit souvent une crise plus profonde, celle de l’État, qui lui-même n’inspire plus confiance.

Les 3 degrés de confiance sont : Confiance, méfiance et défiance.

- Stabilité de la monnaie

-> Stabilité interne : Elle correspond à la stabilité du prix et du pouvoir d’achat des ménages lors de l’achat de biens et services nationaux. Elle correspond à l’absence d’inflation ou à une inflation modérée.

-> Stabilité externe = stabilité du taux de change de la monnaie nationale en devise étrangère : Le pouvoir d’achat en biens/services venant du reste du monde dépend de cette stabilité externe. Une inflation plus forte en France va pénaliser les exportations françaises. Les entreprises nationales deviennent moins compétitives. Cela pénalise les exportateurs, l’emploi et l’équilibre extérieur donc il faut prendre en compte le différentiel d’inflation.

- La création monétaire

Elle a un impact sur la confiance et la stabilité. La monnaie est émise par le système bancaire, la création de monnaie se fait par le crédit. Une banque crédite le compte du bénéficiaire et met ainsi à sa disposition de la monnaie scripturale. Le remboursement du crédit constitue une destruction de monnaie. La création monétaire étant décentralisée, il y a un risque de création excessive, c’est pourquoi la Banque Centrale va réguler la liquidité des banques. La liquidité bancaire se compose de la monnaie centrale (billets + comptes à vue des banques auprès de la Banque Centrale).

Chaque banque doit être capable de transformer une partie de sa monnaie scripturale en monnaie centrale afin de limiter la création monétaire et donc le risque d’inflation.

- La masse monétaire

- La mesure de la masse monétaire

Elle permet de connaitre la capacité de dépense des agents économiques. La masse monétaire est composée des actifs monétaires liquides et des actifs non monétaires.

Depuis l’instauration d’une politique monétaire unique, c’est la Banque Centrale Européenne qui comptabilise les agrégats M1, M2 et M3 :

M1 = Pièces, billets et dépôts à vue

M2 = M1 + Placements à vue rémunérés

M3 = M2 + actifs financiers (dépôts à terme, titres d’OPCVM = Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières)

Les contreparties de la masse monétaire sont les actifs acquis par les émetteurs de monnaie. Ces contreparties sont : _Les créances sur l’extérieur : quand les banques achètent les devises de leurs clients, elles créent de la monnaie.

_Le crédit interne : -> Créances sur l’état

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