Logique entrepreneuriale et logique managériale dans les organisations

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La direction générale doit décider en tenant compte de l’intérêts des actionnaires qu’elle représente et du comportement des salariés (acceptations ou résistances) qui agissent pour leurs propres intérêts.

- Les modèles de gouvernance

3 modèles se sont succéder parallèlement à l’évolution du capitalisme :

- Gouvernance familiale : à associer avec le capitalisme artisanale et familial (18e et 19e siècles) La direction est assurée par le ou les propriétaires de l’entreprise qui sont de la même famille.

- Gouvernance managériale : associer avec ce que Galbraith (économiste Keynésien) appelle le capitalisme managériale (monopolistique). Propriétaire confie la gestion de l’entreprise à des managers salariés et ils gèrent l’entreprise en fonction de leurs ambitions et en fonctions des autres parties prenantes.

- Gouvernance actionnariale : associer avec le capitalisme financier qui s’affirme depuis les années 80. Il s’agit de rendre le pouvoir aux actionnaires en attribuant des actions aux managers (Stock-Options).

- Le pouvoir des parties prenantes externes

- Les fournisseurs ou clients de l’entreprise : Potentiels et réels. Si les clients ou les fournisseurs sont peu nombreux, ils seront en position de négocier et d’imposer leurs conditions.

- Les concurrents : dont les politiques, leurs nombres et leurs tailles vont déterminer les possibilités de développement de l’entreprise sur son marché.

- Les autorités publiques et la société civile : peuvent par leurs décisions et/ou leurs actions peuvent orienter les choix de l’entreprise.

- Les finalités

- La notion de finalité

Finalité → Raison d’être de l’entreprise, raison première d’une action ou d’une décision.

→ But général

Paul Ricœur « cause première qui justifie toutes les actions »

Dans l’entreprise, les finalités s’incarnent dans le/les métier(s) ; la/les mission(s) ; la vocation de l’entreprise.

Finalité s’exprime sous formes d’objectifs à long terme (3 à 5 ans), moyen terme (3 ans au max) et court terme (1 an au max)

Objectifs = résultat à atteindre dans un délai déterminé.

- Les finalités internes

Finalités internes :

- Réaliser des profits (CA – coût de revient)

- Proposer des biens et services répondant à une demande pour se développer.

Drucker estime que la finalité de l’entreprise est de ce développé, le profit n’étant qu’un moyen.

- Les finalités sociétales

L’Etat, garant de l’intérêt générale ainsi que la société civile ont des finalités qui limite ou encadre la liberté des entreprises.

Ex : Préserver l’emploi, préservé l’environnement naturel, œuvré pour le développement économique et culturel du pays, etc.…

Toute entreprise doit tenir compte de ses attentes sociétales et assumer les Responsabilité Sociétale et Environnementale (R.S.E), qui sont les piliers du développement durable.

R. : Responsabilité

S. : Œuvrer pour la préservation de l’emploi ; pour le bien être des salariés ; pour le développement des compétences

E. : Préserver la biodiversité ; réduire les impacts négatifs (externalités négatifs) de son activité sur l’environnement

Développement durable : Le développement économique permettant de satisfaire les besoins des générations présentent sans compromettre la capacité des générations futurs à satisfaire leurs propres besoins.[pic 7]

Pour être en phase avec la société, de plus en plus d’entreprise s’engage dans une démarche de qualité globale.

Chapitre 3 : Le processus de prise de décision

Décider ou prendre une décision c’est choisir une option parmi d’autre. La gestion de l’entreprise est basée sur la prise de décision continuelle, ses décisions sont de plusieurs natures.

Les processus de prise de décision diffèrent selon la nature de la décision et le style de direction.

- Les types de décisions

Igor Ansoff distingue 3 types de décisions : Décision stratégique, décision d’organisation et décision opérationnelle.

- Les décisions stratégiques

Ses décisions portent sur le choix des stratégies de développement, leurs portée positif ou négatif est à long termes et elles sont prises au sommet de la hiérarchie par la direction générale.

Une erreur de décision à ce niveau-là peut être fatale pour l’entreprise.

- Les décisions d’organisations ou de gestion

Ses décisions portent sur la gestion des ressources matérielles, financières et humaines et sur la combinaison de ses ressources. Ce sont des décisions à moyens termes prises par les responsables hiérarchiques fonctionnelles (ex : directeur commerciale, financiers ou R.H).

Des erreurs dans la gestion des ressources peuvent être préjudiciable pour l’entreprise mais pas fatales, ses erreurs pourront être corrigés.

- Les décisions opérationnelles

Ses décisions sont routinières, leur portée est à court terme et elles portent sur l’exploitation quotidienne de l’entreprise, elles sont prises à tous les niveaux de l’entreprise et plus particulièrement par les chefs d’équipes ou chefs de services.

Une erreur dans une décision opérationnelle a une conséquence très minime sur le fonctionnement de l’entreprise.