Les courants sociologiques
Par thomss11 • 10 Décembre 2020 • Cours • 3 669 Mots (15 Pages) • 727 Vues
Les courant sociologiques
Durkheim : de la division du W 1893
- Société préexiste a l’individu
- Société=fruit d’une histoire
- Individus=structure de relation sociale stables (institutions) ex : pratique sportive en fonction de sa classe sociale, son genre…
Approche macrosociologique (holiste) : priorité du tout sur les parties, priorité de la structure sociales sur les phénomènes individuels
Les volontés individuelles ne suffisent pas a rendre comptes des lois sociales
Les faits sociaux : manières d’agir, penser, sentir extérieurs a l’individus
Bourdieu : les héritiers 1964
…
Une fausse opposition
- Bourdieu dit des interactionnistes qu’ils font une sociologie de l’infiniment petit
- Liens entre sociologues francais et IS
UE32B SOCIOLOGIE : LES ORIGINES DE L’INTERACTIONNISME SYMBOLIQUE
- Philosophie pragmatique
- Toute connaissance est expérimentale
- la pertinence de la connaissance est attestée par ses conséquences sur le réel
- les pragmatiques luttent contre l’idée que les relations sociales sont conditionnées pas la biologie
- le rapport au monde repose sur la pensée et l’attribution de sens
- ce sens est dépendant de l’expériences
- Dewey (a retenir) : la réalité n’existe qu’a travers la manière dont la gens la perçoive
- S’oppose a D
- la croyance/savoir transforme le monde
- il n’existe pas de réalité en dehors de celle que les hommes mettent en œuvres -> école de chicago-> interactionnisme symbolique
- Ecole de Chicago
- Charles H. Cooley
- L’individus n’existe pas hors du social et sans social n’y a pas d’individus
- La société = complexe de formes et de processus qui vivent et se nourrissent de l’interaction avec les autres
- Les imaginations qu’ont les gens les uns des autres sont des faits sociaux solides, les observer et les interpréter est la tache première du sociologue
- C’est donc le premier courant sociologique empirique : la ville de Chicago sera leur laboratoire
- William I. Thomas : l’acteur est le seul capable de rendre compte du sens qu’il donne au monde.
Il faut observer/interroger les conduites quotidiennes pour saisir le social
- G. Herbert Mead : va imposer la notion d’interaction pour appréhender la relation de l’homme au monde en termes de symboles.
La signification (=le symbole) n’est pas une nature inhérente aux choses, elle est l’interprétation de l’individu de cette chose. Ex : un objet peut avoir sens différents selon les contextes (sens des chrysanthèmes en France vs au japon)
C’est le langage qui permet cette « mise ne signification » (changement de sens des objets garce aux langage… description)
La conscience de l’individu ne préexiste pas a son interaction avec le monde
L’identité pour Mead= en mvt permanent=processus réflectif
- Herbert Blumer : va vigoureusement s’opposer a la méthode hypotheco-deductive en sciences sociales= pour lui impossible de comprendre société a partir d’une hypothèse. (Pour comprendre= parler avec les gens, interactions)
Il propose de « revenir à l’existence direct du monde social empirique » par une démarche inductive, compréhensive
La tache de SHS est d’améliorer les connaissances sur l’humain, mais pas de les réduire a des lois, des généralisations.
- Vers l’interactionnisme symbolique
- Blumer (1937) « social disorganisation and personal disorganisation » -> individus orientent leurs actions en fonctions des interprétations mutuelles qu’ils opèrent des situations -> caractère subjectif de la réponse a la situation.
Ce qu’il faut retenir
- Philo pragmatique : sens/ connaissance relatif a l’expérience
- Cooley/ thomas (Chicago) : société se constitue dans les interactions dont seul l’individu est capable de rendre compte
- Mead/Blumer : sens se construit en situation d’interactions, ce sont des interprétations mutuelles et situées
- Signification (meaning) : détermine les actions, différentes selon les individus et elles évoluent au fil des interactions.
Principes importants :
- L’individu est un acteur
- Acteur=actif : participe a l’élaboration du social et va avoir conscience des règles qui lui sont imposées. (Conscient des règles, conséquences…)
- Individu donne du sens a ce qui l’entoure, c’est une activité consciente
- Valorisation des ressources de l’individu
- Il n’est ni tout à fait libre… (règles)
- Ni tout à fait déterminé
- L’existence sociale est un chantier permanent : pdt interactions=modifications, réattribution des sens, des règles…
- L’individu accompli ses actions en prévision des réactions d’autrui
- La société est ce tissu d’actions réciproques, elle n’existe que pcq il y a ses interactions.
- Le meilleur acteur= celui qui connait le plus de règle (adaptation plus facile : classe social, voyage : plus de langue) =Bourdieu : « maitrise le plus de symbole »
- La dimension symbolique
- C’est ce qui conditionne le rapport au monde
- Ce sont tous les signes, les codes qui permettent d’interagir (existe autant de monde que d’individus : (visions différentes)) (langage, posture et mvt, comportements)
- C’est une « boite à outil » de symbole propre à chaque culture (Gofman)
- Elle permet de rentrer en interactions
- La symbolique des interactions varie en fonction des groupes
- La connaissance symbolique s’élabore au cours de la vie
- La notion d’interaction
- C’est la focale d’analyse de l’interactionnisme (ce n’est pas l’individus mais les interactions, le rôle des individus, comment ils se déterminent par rapport aux interactions)
- On va considérer l’interaction comme une négociation permanente
- Elle est à la fois structurée (dépend de normes, de rôles, de symboles) et imprévisible (interprétations de ces symboles sont différentes)
- Interaction (avec une signification initiale) (entre acteurs : ex : prof/étudiant) -> lecture, « évaluation » de cette interaction -> réinterprétation, ajustements, nouvelles symbolique qui déterminera les interactions futures.
Interactionnistes se demandent : déroulement interaction initiale ? capacité d’évaluation de l’individus ? stratégies d’ajustement ? Négociations de l’ordre social pour le faire changer ?
- Interaction : pas que verbal, elle est corporelle (gestes, mimiques, postures, distances...)
- Interaction prend également en compte les acteurs non présents. Présence morale.
- Le statut imposé et l’interprétation des règles
- Statut imposé :
- Statut= position sociale
- Rôle= manière dont on joue le statut
- Il est exprimé par des symboles de statuts
- Il se construit dans le présent mais est lié au passé (réputation)
- L’imposition du statut correspond à la perte d’autonomie de l’acteur
- Il n’est « plus maitre » de son statut qui entraine l’humiliation, la dégradation (ex : hospitalisation : statut non choisit : statut de patient : devoir obéir aux règles de l’hôpital)
- Exemple de l’apartheid : ségrégation ethnique, peut entrainer une résistance (histoire de Rosa Park)
- « Bourdieusien » : vision différente : habitus, socialisation primaire, secondaire …
- Interprétation des règles :
- Règles ne sont pas des contraintes extérieurs (paradigme normatif) mais des ressources pour l’action -> on va alors s’intéresser à l’usage des règles et aux anticipations de leur conséquences
- La réalité sociale est en permanence construite
- L’acteur va adapter (au mieux) la règle au contexte (had hocking ; Garfinkel)
- La socialisation (permet d’acquérir les symboles, les règles…) permet cette adaptation
- L’interactionnisme va s’attacher à comprendre les lignes d’action communes, la « logique d’interprétation des règles »
- Transgression ? Détournement ? Conformisme ? A quel moment d’acteur « échappe à son rôle » ?
- Le soi et ses remaniements
- Le soi (self) (de Mead)
- Concept central de l’interactionnisme symbolique
- =perception, sentiment que l’on a de soi même
- Le soi est socialement construit et jamais « fixé »
- Il est le résultat des expériences antérieurs
- Le soi évolue en fonction des circonstances (sous-univers)
- Flexibilité du soi
- Ce sont les pairs qui vont étayer le soi : c’est le « looking-glass self » comment les autres me voient.
- Pour les interactionnistes, le soi n’est pas substantiel mais relationnel
- Il est sujet à des remaniements permanents
- Ces remaniements de soi peuvent être imposés et violent (changement brutal : accident->perdre la marche ou maladie Duchêne)
- Ces situations de remaniements du soi des objets privilégiés de l’interactionnisme symbolique
- La socialisation
- C’est amasser (et donc faire l’expérience) une culture à partir de l’apprentissage de comportements, de croyances de valeurs etc… (avec les interactions)
- C’est aussi développer le sens du « self » : maitriser plus de situations, mieux se connaître, renforcer le sentiment que l’on a de soi-même.
- Processus : identification et expérimentation des rôles sociaux : imite l’autre significatif (socialisation dès qu’on a conscience de soi jusqu’à la mort), jusqu’à 6/8 ans : phase d’expérimentation, tests...
- Ensuite l’enfant va « élargir son champ de perception » et déterminer « l’autre généralisé » : -> il identifie des communautés. -> il se perçoit alors lui-même comme autre (faisant partie d’une communauté. )-> il prend conscience qu’il va devoir jouer ou non certains rôles. Ce processus continu… (tout au long de notre vie on va acquérir d’autres généralisé)
- Certes on appartient a un groupe mais développement d’une singularité au sein de ce groupe
Conclusion
- Individu=acteur=actif, conscient…
- La dimension symbolique : clé pour comprendre et évoluer dans le monde. Le symbole est changeant
- Interactions : comment les individus (en présence ou non) se déterminent mutuellement
- Le statut est une position sociale, qui peut être imposée et qui est exprimée par des symboles.
- Le self : sentiment de soi-même et qu’il évalue en permanence même si stable et est déterminer par les interactions avec les autres
- La socialisation : c’est un processus d’apprentissage permanent du social et de production de soi. Cela passe par l’imitation du « significant other » puis l’identification aux autres généralisés.
LA SOCIOLOGIE DE GOFFMAN ET BECKER
- Erwin Goffman
- Approche dramaturgique
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Sociologue canadien
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1949 : thèse sur les habitants dans les îles Shetland
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