Les courants de la pensée en économie
Par Christopher • 24 Avril 2018 • 2 069 Mots (9 Pages) • 625 Vues
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Le principe de la main invisible : Le principe de la main invisible implique que le marché, où s’effectue tous les échanges entre agents économiques, est toujours en équilibre. Il existe un lien entre l’intérêt personnel et l’intérêt général. Il s’agit donc de rechercher l’intérêt personnel afin de contribuer à l’intérêt général. « La main invisible », correspond à un mécanisme de régulation automatique de l’économie
Principaux auteurs du courant classique :
Adam Smith : C ’est le « père » de l’économie classique. Il écrit en 1776 "Recherche sur la nature et les causes de la Richesse des Nations". Il y montre que la division du travail est la source de la croissance, et que le libre-échange peut être bénéfique c'est la théorie des avantages absolus. Il dit qu'il y a un ordre naturel qui guide l'homme vers le bien et ne veut pas d 'entraves à l'economie.
David Ricardo: C’est le véritable fondateur du libre-échange entre les Nations, à partir de sa théorie des avantages comparatifs.dans un contexte de libre echange si un pays se specialise dans laproduction pour laquelle sa productivité est la plus forte (ou la moins faible) par comparaison avec ses partenaires, il accroît sa richesse nationale. On dit que pour cette production, il détient un"avantage comparatif". En contrepartie il devra acheter les biens qu'il ne produit plus.
Ex: production du vin au Portugal et textiles en grande bretagne car les facteurs de production seront affectés là où ils sont relativement les plus efficaces
Jean Baptiste Say: Par sa "loi des débouchés"l’offre crée sa propre demande, il montre qu’une économie de marché est toujours équilibrée et qu’il ne peut donc y avoir ni pénurie, ni surproduction .Pour lui toutes productions trouvera preneur , on produit sans s 'interesser à la demande : l'offre crée la demande. En conséquence, si la demande est présente, l’offre augmentera, et ainsi de suite. Dans un tel cas de figure, il ne peut y avoir de crise.
Thomas Robert Malthus : La mutliplication de la population est tel qu'en l'absence de frein, celle-ci augmente plus rapidement que les subsistances, ce qui se traduit par des famines, des guerres et une surmortalité . Il preconise de favoriser l'agriculture et de limiter les naissances chez les "pauvres" pour controler les denrées alimentaires. Cette loi à biensur été réfutée.
John Suart Mill : Il reprend les theses de Ricardo economiste technicien
B) les néo classiques ( Leon walras et carl Menger )
Les néo-classiques ont succédé aux classiques.Ce sont des économistes « marginalistes »,car ils ont introduit le raisonnement à la marge en mathématisant l’économie.Ils ont repris les conclusions des classiques, mais ont innové à partir d’hypothèses simplificatrices et de raisonnements rigoureux.
Ils utilisent les mathématiques comme nouvelle approche de l'économie.Leurs analyses mathématiques (la microéconomie) débouchent sur la notion d’équilibre économique : une formalisation mathématique abstraite présentant des modèles d’économies idéales et optimales mais reposant sur des hypothèses théoriques imparfaitement vérifiées dans la réalité T
Important : Basé sur la Theorie subjective de la valeur ou le prix d 'un produit ou service depend de la valeur que lui accorde l'acheteur.
- Le marxisme ( Karl Marx 1818-1883)
Karl Marx : Plus philosophe qu’économiste , il a réfléchit sur la condition humaine de manière générale. Il c’est intéressé à la méthode de travail, au facteur de travail en opposition au capital.
Il va écrire et rédiger son ouvrage « Le capital» . Il définira certains éléments et une théorie qui construite sur la base de la valeur travail. Pour lui ce n’est pas le marché qui fais les choses, le marché cache les réalités: le travail fait la richesse. Il va assister a la montée du capitalisme en Europe ou les propriétaires industriells exploitaient les ouvriers.
Le marxisme est un courant à la fois philosophique, politique, économique et sociologique qui se réclame des idées de Karl Marx et de Friendrich Engel l(1820-1893).
Le Marxisme est apparu au XIX eme et propose une vision de l’économie très différente de celle des classiques. Le marxisme fait un bilan très négatif du système capitaliste, et considère qu’il n’y a eu aucun progrès social avec les classiques, malgré les progrès technologiques.
Il critique l'économie libérale. L'économie de marché est profondément injuste et inégalitaire. Les individus ne sont ni libres, ni égaux dans la répartition de la richesse (plus-value).
Il est à l'origine de l'économie socialiste. Les marxistes identifient au cours de l'histoire trois modes de production : l'esclavagisme, le feodalisme et le capitalisme L'évolution des moyens de production change les conditions économiques et amène au pouvoir de nouvelles classes sociales qui, à leur tour, modifient les modes de production, etc. Les bourgeois capitalistes qui détiennent les moyens de production, dominent, exploitent et oppriment les travailleurs.
Economiquement le marxisme est une analyse du capitalisme, un système dont la finalité est l'accumulation du capital par le biais des profits (ou plus-values).
Théorie de la Valeur-Travail : Le travail donne de la valeur aux produits. La valeur associée aux produits provient du temps qui a été mis en œuvre pour les produire. C'est un élément commun à toutes les marchandises dans l’échange.
Plus-value et Exploitation : Dans l i'dée des classiques il y aurais une exploitation des travailleurs. Ils ne sont pas rémunérés à leur juste valeur et en regard du travail qu’ils ont fournis. Il y a alors une plus-value empochée par l’employeur capitaliste. L’appropriation de cette plus-value est le fondement de l’exploitation. On a une injustice sociale dans le partage de la valeur crée et une plus value emporté par le patron capitaliste.Hommes soumis à l' appât du gain.
La théorie des crises (ou la chute inexorable du capitalisme) : La concurrence entraine l’élimination d’un certain nombre de personnes, se faisant absorber par les plus grands groupes qui engendrerais une concentration des différentes firmes. Pour Marx,
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