Lecture analityque Madame Bovary

...

→ Arrêt de la descript° avec reprise de la narrat°

→ Regards des paysans sur E → comme un miroir → renvoie-> cherche à fuir

→ « Alors…arriva » une rupture totale, « arriva » étant un verbe de mouvement réduit à la passivité

→ Passé simple accentue cette impression de brutalité

→ Miroir brisé symbolise un univers illusoire

→ Champs lexical de la campagne, paysannerie

→ Rythme est croissant « elle revit la ferme…pommiers », « elle se revit…laiterie » → image d’elle-même

→ Donc ses descriptions l’opposition de deux mondes

II] l'ironie de l'auteur

a) ridicule de l'aristocratie

→ Description du bal et des personnages→ élogieuse

→ Contraste énorme entre le regard d’E et celui du narrateur (ironie bien réelle)

→ Conversation plate et pleine d’idées reçue 1er phrase « … »

→ Utilisation du verbe « causer »paraît vulgaire et expression entière parait contraste

→ Allitération en P « … » alourdit l’évocation

→ Enumération renvoie à des clichés italiens typiques de l’époque

→ Romantisme à l’eau de rose visible avec les fameuse « roses de Gênes »

→ Auteur se moque des clichés romantiques

→ Tous se ressemble font la même chose

→ Idéal du séducteur correspond encore à un vieil idéal romantique

b) un idéal romantique marqué

→Dénonciation encore plus sévère → utilise animalisation des pers.

→ Détail crée une confusion inattendu et grotesque → pers. Deviennent le prolongement de leurs vêtements

→ « L’un se plaignait…un autre…cheval » → + importance aux animaux qu’à l’homme, les valeurs inversées

→ Admiration au « tout jeune homme » soulignée caractère totalement inapproprié des termes « qu’avait Romulus »

→ Contraste entre les termes et la réalité de la situation → renvoie à un contexte de guerrier « battre »

→ Conversations d’experts ridicules, impertinentes→ moque du détournement des courses fait opérer à la langue.

→ Conversation, retranscrite par E qui connait absolument rien aux courses et préfère s’intéresser aux « glaces… »→ Accentue davantage la critique

Conclusion :

Moment important dans la vie d’Emma, le bal à la Vaubyessard permet à Flaubert d’illustrer de manière symbolique l’histoire (retour sur son passé) et la personnalité de son héroïne (rêveuse, naïve). Il joue ainsi avec la thématique du bal, moment de rêve en rupture avec la médiocrité du quotidien d’E, mais déforme celle-ci où rien ne se passe vraiment, rien de concret n’aboutit lors de ce bal. Emma ne rencontre pas son « homme idéal », même si elle l’imagine en la personne du Vicomte et se retrouve dès le lendemain avec son mari qu’elle n’aime pas. En tant que lecteur, nous avons bien compris que les idées reçues du romantisme n’existent pas ou peu, Emma en rêve toujours. Cette scène sert donc à alimenter davantage l’insatisfaction du personnage et à accélérer son évolution. Il faudra attendre le chapitre IX avec le départ de Tostes et de ce fait le possible espoir d’Emma de guérir de sa dépression.