Le Héron - La fille, Jean de la Fontaine

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Nous revenons ensuite sur le schéma narratif qui est une histoire différente du Héron mais qui s’applique toujours à la morale. Cette seconde histoire commence au vers 35 à 77. Merci de m’avoir écouté. A présent je laisse la parole à mon camarade Gevorg.

GEVORG

Je vais revenir sur la forme de la fable que nous a brièvement expliquée Walid, je vais vous compter quelques vers : [pic 1]

[pic 2]

[pic 3][pic 4]

Un/ jour/ sur/ ses/ longs/ pieds/ a/llait/ je/ ne/ sais/ où

12 syllabes, c’est un alexandrin !

Le/ Hé/ron/ au/ long/ bec/ e/mman/ché/ d’un/ long/ cou.

C’est 12 syllabes, c’est également un alexandrin !

Il/ cô/to/yait/ un/e/ ri/vière.

Nous avons 8 syllabes ici, c’est donc un octosyllabe !

Maintenant, je vais vous montrer quelques diérèses et synérèses. Au vers 9

Mais/ il/ crut/ mi/eux/ faire/ d’a/ttendre

Et je vais aussi vous montrer un exemple de synérèse au vers 59 :

Sans/ chagrin/, quoi/que/ en/ so/li/tude.

A présent je vais passer à la nominalisation de chacune des parties, c’est-à-dire couper le texte en plusieurs parties pour donner un titre. Nous avons du vers 1 à 7 donner ce titre : «Une vie paisible », ce titre exprime pour nous une situation initial, où un simple animal (le Héron) côtoie une rivière devant plusieurs carpes qu’il peut manger, en effet, on peut observer qu’au vers 4, « l’onde transparente » symbolise donc un monde pure et innocent.

Pour le second titre, du vers 8 à 26 nous avons choisi « l’orgueil du Héron », comme l’exprime si bien le titre, cette partie raconte comment le Héron fait preuve d’orgueil. Comme on l’a si bien expliqué avant. Ensuite viens la morale, aucun titre particulier à donner mise à part… la morale.

A présent, nous allons passer aux titres de la 2ème Fable, la Fille.

Pour le 1er titre, du vers 35 à 42, c’est « L’homme parfait », cette partie exprime que la Fille cherche l’homme parfait, qui est donc jeune, bien fait, beau, d’agréable manière, Point froid et point jaloux, qu’il ait de l’esprit enfin tout quoi comme nous l’exprime si bien les vers de cette partie.

Le 2ème titre de cette 2ème fable du vers 43 à 54, « le parfait n’existe pas », en effet, durant cette partie, la Fille se plaint des hommes qu’elle a pu croiser, par exemple aux vers que je vais vous lire, elle exprime son mécontentement vis-à-vis des hommes :

La Belle les trouva trop chétifs (5) de moitié :

Quoi moi ? quoi ces gens-là ? l'on radote, je pense.

A moi les proposer ! hélas ils font pitié .

Voyez un peu la belle espèce !

L'un n'avait en l'esprit nulle délicatesse ;

L'autre avait le nez fait de cette façon-là

On peut affirmer qu’elle est vraiment, vraiment difficile.

Au 3ème titre, du vers 55 à 66, nous avons donné le titre « un caractère orgueilleux bien osée »

La raison pour laquelle nous avons donné ce titre est que la Fille malgré ses recherches, commençant à se rendre compte que le mari parfait n’existe pas, que les années commencèrent à passer se rapprochant de plus en plus de la vieillesse, son entêtement peut être considérée comme stupide et mal réfléchie. Vous allez comprendre pourquoi au dernier titre que je vais donner.

Du vers 67 à 77, j’ai donc donné ce titre « un réveil douloureux », pourquoi un réveil douloureux ? Eh bien tout simplement pour dire que son temps de réaction pour qu’elle se rendre compte que le mari parfait n’existe pas est plutôt… soyons franc, lent ! Encore une fois je reviens sur le vers qu’a cité avant Walid, le vers 72 :

Son miroir lui disait : Prenez vite un mari

C’est donc à notre grande surprise, qu’elle dut en quelques sortes, assumer son âge et se contenter du menu fretin. Néanmoins heureuse d’avoir trouvé un mari à la fin, les derniers vers 76 et 77 :

Se trouvant à la fin tout aise et tout heureuse

De rencontrer un malotru

Je laisse maintenant la parole à Norbert.

NORBERT

Alors à présent, je vais vous présenter la partie technique, pour commencer, je vais revenir sur le Héron. On peut remarquer au vers 11 que je vais vous lire,

il vivait de régime, et mangeait à ses heures.

Comme nous l’exprime le vers, le Héron ne mange à sa faim. Il surveille son régime alimentaire en ayant des horaires fixes. On peut donc remarquer qu’il est soucieux de sa santé. Sauf qu’il commet des erreurs. Je vais vous les énumérer ;

Alors la 1ère erreur qu’on peut observer est que le Héron croit que le monde est à sa disposition.

La 2ème est qu’il semble oublier que la faim vient après l’appétit.

Seulement, comme vous pouvez le constater, le Héron s’en fiche éperdument. Il est peut-être soucieux par rapport à sa santé mais ne semble pas se rendre compte en négligeant les exigences naturelles de la survie.

On peut le prouver en observant comment il réagit face aux poissons qu’il observe au bord. Il voit des tanches, il ne veut pas la manger car elle est gluante, ensuite il voit un goujon, mais refuse aussi de la manger car c’est une pauvre cher pour le Héron, c’est-à-dire, à faible quantité. Il se sent donc indigne de la manger.

A présent, je peux vous indiquer qu’au vers 17 une comparaison.

Comme le Rat du bon Horace.

Horace est un auteur dont la Fontaine