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La mémoire dans la pensée philosophique

Par   •  9 Juin 2018  •  1 290 Mots (6 Pages)  •  447 Vues

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Phénoménologie et Husserl : la mémoire permet de relier le sujet à son époque : elle définit l'identité de l'individu. Dans la sociologie deux courants se sont opposés : objectivisme et subjectivisme : Le premier pense que les structures déterminent l'individu, la phénoménologie était plutot subjectiviste : Husserl dit que la mémoire relie le sujet à son époque,elle définit l'identité de l'individu, c'est l'individu qui détermine les structures. Il distingue le souvenir secondaire et le souvenir primaire. Le souvenir secondaire c'est ce qu'il appelle le "re souvenir" le souvenir primaire c'est ce qu'il a appelé le "re souvenir" le souvenir secondaire c'est le souvenir qui est définitivement passé, celui que on rejeté au plus profond de la c onscience qui n'est plus mobilisé par contre la rétention c'est un souvenir qui a une implication forte dans le présente et lui donne une épaisseur. Ce souvenir primaire ex la madelaine de proust. Ce qui compte est que la subjectivité de l'homme et ses souvenirs sont strictement individuels.

- Mémoire et identités

A) la mémoire culturelle

"écriture souvenir et imaginaire politique dans les civilisations " ( 2010)

Jan Assman.

Il analyse la mémoire comme un receptable des expériences et des sensations qui permettent de se situer d'un groupe humain. (mémoire culturelle). Métaphore de la boite à outil : la mémoire serait une boite à outil dans laquelle on va configurer son identité politique . Dans ses travaux il dit que le groupes humains construisent leur identité politique sur des configurations historiques qui donnent une identité aux différents peuples, par ex judaïsme. Il dit que les différentes sociétés vont puiser dans cette boite à outil mémorielle le sens de leurs identités. Les peuples vont transmettre cette mémoire de génération en génération , configuré notamment par l'écrit. Il distingue la mémoire communicationnelle et la mémoire culturelle, transmise par la parole et les souvenirs communs, témoignages des aïeux etc. Qui se transmettent sur les générations. Pour lui la mémoire culturelle correspond au travail des historiens, reconstruction rationnelle de la mémoire par l'écrit tout ce qui renvoie à ce travail des historiens qu'il appelle l'histoire des souvenirs. Il explique que toiutes les civilisations ont ces deux mémoires. Ce qui l'intéresse c'est de voir comment les peuples reconstruisent leurs mémoires en sélectionnant et ignorant certains aspects et en insistant sur d'autres. Par ex : mythe résistancialisme.

Autre exemple pour les soixante dix ans en 2014 du débarquement on a reconnu pour la première fois qu'il y avait eu des morts dans les bombardements alliés préalable au débarquement. On a reconnu le sacrifice des populations après 70 ans de commémoration.

B) la mémoire sociale

Les sociologues considèrent que la mémoire sociale est toujours faillible elle n'est jamais exhaustive. La mémoire individuelle subjective se construit dans le lien social. Deux éléments : lié à l'identité de l'individu : son genre, sa classe sociale. C'est aussi lidée que l'on se construit par rapport aux autres : mémoire lié à notre relation avec les autres. La raison pour laquelle Robinson écrit un journal est qu'il veux garder une trace de ses souvenirs : son journal n'a de sens que si il va revenir en société.

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