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Philosophique de Voltaire intitulé « Candide »

Par   •  5 Avril 2018  •  911 Mots (4 Pages)  •  613 Vues

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le prouve « Ah ! M’y voilà donc enfin au feu ! » (l.42). Mais malgré tout, on sent que « la fumée » (l.46) et les « [bruits] » de canons de toutes parts mettent le protagoniste dans une situation difficile et ce dernier est totalement perdu. Nous remarquons donc que Voltaire et Stendhal dénoncent la guerre par l’horreur.

Nous allons donc maintenant traiter de la place du narrateur dans les textes de Céline et d’Ahmadou Kourouma. En effet, ces deux auteurs ont fait le choix d’utiliser un narrateur interne le c’est-à-dire que le lecteur voit ce que voit le personnage. En effet, dans « Voyage au bout de la nuit », le héro dénonce la folie de la guerre et de ses participants en critiquant tout d’abord son « colonel » en le traitant de « monstre » (l.1) puis en rendant cette folie générale à toutes les armées. La folie de la guerre est aussi marquée par la longue phrase qui débute ligne 11 et qui se termine ligne 16 où le narrateur accumule différents termes pour désigner toutes les sortes et toutes les caractéristiques des « fous héroïques et déchainés » qui partent en guerre. Ensuite, dans le texte d’Ahmadou Kourouma, le narrateur lui aussi interne est un enfant nommé Birahima manipulé par un marabout escroc. On remarque que le narrateur du fait de sa jeunesse et de son innocence emploie des expressions enfantines comme « c’est kif-kif pareil » (l.15) et « quand je faisais caca ou pipi » (l.16). Ce dernier étant jeune et du coup naïf ne vois pas le danger et l’horreur de la guerre. Pour lui, « [enfant] de la rue » (l.6-7), devenir un « enfants-soldats » (l.7) est une sorte de salut. Il pense que la guerre est une « [chose merveilleuse] » (l.6). Le narrateur utilise une accumulation pour manifester son bonheur et son excitation de devenir enfant-soldat comme l’indique « je criais seul small-soldier, enfant-soldat, soldat-enfant ! » (l.17). Nous remarquons donc que Céline et Kourouma dénoncent la folie de la guerre grâce au point de vue d’un soldat adulte et d’un futur enfant-soldat.

Nous avons donc vu que ces quatre textes traitent de la guerre et la dénoncent à travers le narrateur. Dans les textes de Voltaire et de Stendhal ces derniers sont externes et dénoncent la guerre par la violence. Dans les textes de Céline et de Kourouma, les narrateurs sont internes et dénoncent la folie de la guerre d’une manière directe dans « Voyage au bout de la nuit » mais d’une manière plus subtile dans « Allah n’est pas obligé ».

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