Philosophique de cet échange
Par Matt • 14 Avril 2018 • 1 240 Mots (5 Pages) • 481 Vues
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de nombres énoncée par les deux personnages tout au long du texte qui révèle le caractère relatif et improbable de la situation je cite : « … », « … », « … », « … ». Cette accumulation donne aussi une certaine authenticité au dialogue qui se révèle être fortement basée sur des notions mathématiques témoignant de l’esprit cartésien des philosophes.
Combien est ainsi la question principale animant l’échange.
La compréhension est en somme assurée par la curiosité et la tolérance, c’est-à-dire, l’acceptation de la différence.
Il est à noter que voltaire, philosophe intéressé par les travaux de Newton, vise l’exactitude : les informations données sont précises.
On retrouve, entre autre, un certain caractère universel dans ce passage. En effets, le saturnien dispose de « soixante et douze sens » tandis que le sirien en compte « prés de mille, mais l’un et l’autre font le même constat : ce nombre est insuffisant pour combler « l’ennui » ou « l’inquiétude ».
De même, les saturniens vivent « … » mais il partage avec Micromégas l’angoisse de la mort.
L’universalité est ainsi le maitre mot de la rencontre « … ». La formule « … » montre que malgré les différences qui opposent les deux personnages, ces derniers partagent le même sort.
Micromégas s’appuie sur ses différents voyage pour souligner cette universalité comme le montre l’expression « j’ai vue des mortels forts au-dessous…plus de désirs que de vrai besoins ».
Transition : Le voyage permet donc la rencontre avec l’autre et le constat d’une nature universelle et commune. Voltaire dénonce aussi dans ce passage l’insatisfaction de l’homme en général, critique à laquelle le lecteur ne peut se soustraire. Ce même lecteur se retrouve à dialoguer implicitement avec l’auteur du fait de la condition commune qu’il partage avec les protagonistes (point de notre troisième axe).
AXE 3 : Un dialogue avec le lecteur :
a) Un contrat de lecture
Tout d’abord, un contrat de lecture s’instaure entre l’auteur et le lecteur. Micromégas cherche à atteindre la planète où « … ». Son voyagé est animé par le désir de perfection.
Ainsi, la rencontre avec l’autre est prétexte à la connaissance et à l’instruction. L’auteur invite le lecteur à dépasser les différences et à s’instruire grâce à la rencontre avec l’autre, chose défendu par les humanistes depuis la découverte du Nouveau monde.
Si les chiffres apportent au conte un aspect fantaisiste de part leur exagération comme la montre l’hyperbole « Cela revient à quinze mille ans », leur analyse débouche sur un contrat sérieux de nature philosophique. L’homme est constamment et par nature imparfait.
L’homme est donc sous la loupe de l’écrivain comme le montre l’accumulation ternaire « … »
Conclusion :
En conclusion, le dialogue entre les deux protagonistes est un moyen pour l’auteur de partager son point de vue sur la condition humaine. La mise en scène de l’échange permet de plaire au lecteur grâce au coté dramatique et vivant qui s’en dégage. Ainsi, le lecteur est plus enclin à prendre partie au coté de l’auteur. Ce dernier cherche à montrer que la connaissance et l’instruction sont toutes deux basées sur la découverte de l’Autre et fait le constat d’une nature universelle et commune. La portée philosophique prend fortement le dessus sur l’aspect fantaisiste du conte.
Ce texte peut nous faire penser à un autre conte de Voltaire, Zadig. Dans cette œuvre, l’auteur use aussi du fantastique afin d’instruire le lecteur et de critiquer la société de son époque. Le héros éponyme, lors de son voyage, rencontrera de nombreux inconnu. C’est à travers ces différentes rencontres que voltaire exposera son point de vue sur l’Autre
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