La musique- baudelaire
Par Stella0400 • 21 Février 2018 • 1 048 Mots (5 Pages) • 548 Vues
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est passif
Une mer = pronom indéfini -> évoque la mère
Mauvaise mère ? à tout le moins, inquiétante.
+ V13 me berce -> état régressif, passif
La musique l’emporte, il est entraîné, mais au centre du poème, il devient actif.
V4 je mets v7 j’escalade
A la fois marin en action et le bateau lui-même.
Cela est confirmé par les vers 9 et 10 :
V10 : personnification vaisseau qui souffre
Il est à nouveau passif, submergé par les émotions, les sensations.
V9 vibrer en moi
Annoncerait-il que le narrateur devient lui-même instrument ?
Passage d’un état à l’autre grâce à la musique.
La musique lui permet d’être habité par la musique et ainsi de combattre le Spleen. Il absorbe la musique comme un antidote pour combattre le Spleen/poison.
2) Le gouffre
Le gouffre semble toujours sur le point de submerger le narrateur.
V2 pâle étoile = oxymore
Vit sa vie comme un destin incertain.
V7 amoncelés -> épaisseur dont il peine à se dégager
V8 me voile -> absence de visibilité
Epaisseur, noirceur
V3 sous -> épaisseur à traverser
Clarté incertaine, il n’est pas sûr de sortir du gouffre.
V10-11 : il est lui-même victime de la tempête.
V11 convulsions -> entraîne la torsion du corps.
Double enjambement 11-12 et 12-13
V12 immense gouffre = image baudelairienne par excellence
La chute, l’anéantissement, tout tourne autour de lui
V12-13 : ambivalence du bercement -> morbide, agit au-dessus de cette furieuse et insondable étendue d’eau.
Cœur, noyau du Spleen :
V13 d’autres fois ≠ v1 souvent
Rare, mais existant.
V13-14 grand miroir de mon désespoir = métaphore
Yeux de la beauté qui piègent, car ils reflètent notre image.
Pour le narrateur, quand tout est plat, tout le renvoie à lui-même et rien ne le distrait de sa condition. Le poète préfère les convulsions, les craquements sinistres de la souffrance, les affres (tourments) de la passion au Spleen. Ce qu’il craint le plus, c’est l’acédie (mot religieux)
Ce poème serait une métaphore de la création artistique, peut-être de l’inspiration : la musique (des mots) contre le Spleen, la mélancolie, l’humeur noire. L’Idéal contre le Spleen. Ces deux notions sont imbriquées dans l’œuvre. L’Idéal, par son inaccessibilité, engendre le Spleen. C’est ce dernier qui envahit tout, recouvre tout, tant il est vrai que l’Idéal est une étoile … lointaine, qui se dérobe sans cesse aux efforts de l’artiste.
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