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La loi salique

Par   •  20 Août 2018  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  437 Vues

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- Un principe temporaire.

Louis le Bègue devient à la mort de son père en 877, Roi des francs. Sa succession sur le trône est contestée par les grands seigneurs mais aussi par Richilde la seconde épouse de son père.

Il est certain que la mort de l’empereur, pendant une expédition qui l’éloigne de son empire peut avoir des conséquences fâcheuses. A chaque changement de règle, la condition de l’accession à la propriété peut être modifiée. La lettre d’Hincmar, archevêque de Reims qui a couronné le 8 décembre 877 Louis le Bègue II adresse à ce dernier, au lendemain de la mort de son père, une liste de recommandations, notamment celle de ne pas dépouiller les grands seigneurs absents lors de son avènement. Il lui conseille d’appeler à la fois ceux qui étaient éloignés du vivant de son père et ceux qui étaient avec l’empereur au moment de sa mort. Il faut que tous soient réuni et consultés sans exception, sur les besoins généraux de la couronne et sur le testament du Roi. Les conseils d’Hincmar ont pour objectif d’apaiser une révolte que Louis le Bègue avait provoquée, en ne tenant pas compte des avis et conseils de son père. Aussitôt qu’il avait appris sa mort il s’était formé un parti en distribuant à certains grands seigneurs, des abbayes, des comtés et des domaines suivant son gré. Les autres, mécontents s’étaient révoltés et regroupé autour de Richilde, en particulier ceux qui avaient suivi l’empereur en Italie.

Le capitulaire de Quierzy-sur-Oise est un capitulaire de circonstance, certains historiens lui ont donné à tort une ambition plus forte, en alternant l’ordre de certains articles, en expliquant de manière incomplète, sans une connaissance suffisante des goûts contemporains. Ce capitulaire serait devenu l’acte légiférant la féodalité : grossière erreur, en effet, à supposer même que la féodalité, fut née d’un acte unique, ce ne serait pas par ce capitulaire, vouloir que le législateur ait, au moyen âge, de parti pris, songé à constituer de toute pièces un régime social définitif, c’est méconnaître le caractère de la législation à l’époque, les lois ne font pas les événements, elles les subissent et les enregistrent. Elles sont toujours, comme ce capitulaire, limitées dans le temps et les circonstances.

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