La logique entrepenarial et managérial
Par Junecooper • 12 Mai 2018 • 2 167 Mots (9 Pages) • 423 Vues
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C’est donc une sorte de compte de résultat prévisionnel sur 3 à 4 ans qui fait état des besoins pour lancer l’activité mais aussi des ressources disponibles pour les couvrir.
III. Les autres éléments de la création d’entreprise
A. Les aides à la création d’entreprise
Une pépinière d'entreprises est une structure destinée à faciliter la création d'entreprises. Les services consistent le plus souvent à proposer des bureaux, parfois des locaux d’activité ou de stockage, des services logistiques (ex : salle de réunion, standard, et des services d’accompagnement) (formation, intégration dans des réseaux d’entrepreneurs etc..)
Soutenues par des acteurs publics, elles appliquent aux jeunes entreprises un tarif avantageux pour une période limitée (souvent 5 ans maximum).
Les « business angels » apportent une aide particulière aux créateurs d’entreprise : ce sont des investisseurs qui apportent des fonds dans de jeunes entreprises à fort potentiel. Leur objectif est de réaliser une plus-value à court terme. Ils veulent vraiment aider à la création de nouvelles entreprises.
Leur vocation n’est donc pas de rester durablement dans le capital de l’entreprise aidée pour s’enrichir.
Le créateur d'entreprise doit chercher à maximiser les aides dont il peut bénéficier :
- des conseils et du soutien de professionnels. (expert-comptable, avocat, associations spécialisées dans la création d’entreprises)
- des aides accordées par les collectivités ou par des grandes entreprises notamment dans le cas de l’essaimage (partage d’informations, de réseau etc…)
- les aides peuvent aussi être financières (subvention, allègements fiscaux, exonération de charge, ou matériel avec les pépinières d’entreprise)
B. Le choix d’un statut juridique
Lorsque le projet est validé, il importe de choisir un statut juridique pour que l'entreprise puisse voir le jour en toute légalité. Le statut juridique d'une entreprise est un ensemble de règles qui définissent
- les droits de propriétés
- les responsabilités (à l’égard des tiers) (les créanciers, les partenaires)
- le partage des bénéfices
- les modes de gestion (notamment le régime comptable et fiscale à appliquer)
Le statut juridique définit l’appartenance à l’un des trois secteurs ci-après :
Secteur privé
Entreprises individuelles (Commerce, EURL, EIRL, SASU)
Entreprises sociétaires civiles ou commerciales (SARL, SA, SNC, SAS, SCI, SCA, SELARL, SCP
Secteur public
Régies, EPIC, entreprises à capital public, Sociétés d’économie mixte
Secteur social (ou coopératif)
Coopératives ou Mutuelles.
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Dans le secteur privé, le premier choix se fait entre :
- l’entreprise individuelle : l’entrepreneur prend seul ses décisions, engage sa responsabilité, et les règles de fonctionnement sont celles qu’il s’impose.
- la société : (au minimum 2 personnes qui s’associent) quand l’entrepreneur s’associe (ou en cas de reprise d’entreprise), il agit au nom et pour le compte de la société et le fonctionnement de l’entreprise requiert aussi plus de formalisme.
Dans l'absolu, aucune structure juridique n’est idéale et le choix varie selon :
- l’activité : certaines sont réglementées (Ex : 1 profession libérale ne peut être commerçant)
- la volonté de s’associer ou de rester indépendant
- les frais à la constitution et pendant le fonctionnement (Ex. régime d’imposition des bénéfices)
- l’étendue de la responsabilité patrimoniale du chef d'entreprise : en société, elle est limitée ;
- la recherche de capitaux : la société répond à des besoins financiers importants, ce qui permet aux investisseurs de prendre part au capital.
C. Une démarche méthodique pour limiter les risques de défaillances dans les premières années
Dans la réalité, la création d’entreprise est risquée (mauvaise gestion, difficulté à trouver l’équilibre financier, désaccord ou manque d’expérience de la part des créateurs, etc).
Selon le Code Général de Impôts, une "jeune entreprise" répond à plusieurs critères (taille/effectif, années d’existence et chiffre d’affaires réalisé). Plus communément, les jeunes entreprises sont des organisations de moins de 5 ans car c’est la durée pendant laquelle les risques de défaillance financière sont les plus grandes.
Suivre une démarche méthodique doit permettre de bien préparer son projet et de limiter les risques auxquels sont confrontées les "jeunes entreprises". Cela suppose pour l'entrepreneur
- d’analyser sa future activité
- de se faire accompagner dans son projet
- et de développer les compétences nécessaires.
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Chap.2 - LA LOGIQUE MANAGERIALE
Une fois le projet de création ou de reprise d’entreprise finalisé, l’entrepreneur va devoir endosser un nouveau rôle, celui de « manager », ou gestionnaire. Son objectif sera alors de développer sona ffaire en optimisant les ressources qui lui sont confiées.
I. Le rôle du manager
Manager = gérer donc un Manager = un gestionnaire ou dirigeant
A.
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