La gestion du temps

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Les facteurs internes sont plus assignés à notre réussite puisque nous les contrôlons directement alors que les facteurs externes sont plus attribuables à l’environnement. (Adler, 2011)

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La gestion du temps au cours d’une semaine type

2.1 La planification

En comparant mon horaire prévu et ce que j’ai réalisé, je m’aperçois que mon horaire est extrêmement chargé. De plus, avec les enfants, je dois souvent faire face à plusieurs imprévus, d’où l’importance des plages tampons. J’ai constaté que j’ai une grande rigueur au niveau de mes cours cédulés mais qu’en ce qui a trait au temps d’études, je dois souvent déplacer certaines choses. Par contre, au niveau du sommeil, je respecte bien l’horaire établi. J’ai donc décidé lors de ma troisième semaine de jumeler mon temps de déplacement qui me prend deux heures par jour pour étudier. J’enregistre mes notes de cours et je les écoute en conduisant. J’ai quand même gardé les temps d’études déjà en place, mais afin de maximiser mes résultats, je profite de ce temps pour améliorer mes chances.

2.2 Les attributions

Si on se réfère à la théorie des attributions, je constate que je suis affectée autant par les attributions internes qu’externes. Je suis quelqu’un qui se met énormément de pression pour réussir, donc lorsque j’ai une note moins haute que ce que j’espérais, j’ai tendance à me dire que c’est dû à mon manque de discipline ou que je n’ai pas bien géré mon temps. Tout comme je peux aussi attribuer mon échec au fait que les enfants ont moins bien dormi et que j’étais plus fatiguée en période d’études. Avec un meilleur contrôle de la gestion de mon temps, je pourrais avoir plus de temps pour étudier et ainsi, ne pas être pénalisée lorsque j’aurai des temps moins propices à assimiler la matière.

2.3 Comment améliorer ma gestion du temps

Après trois semaines à faire l’analyse de mon temps versus un horaire planifié, je constate que je dois placer mes plages d’études aux heures ou les enfants sont couchés afin d’éviter d’être régulièrement interrompu. J’ai aussi décidé d’instaurer dans la fin de semaine un temps pour avancer leur devoir afin que les soirs de semaines soient moins pénibles pour tous. De plus, je passe désormais plus de temps à la bibliothèque pour m’avancer dans mes travaux, puisqu’il y a moins de distractions et qu’il est plus facile pour moi d’être disciplinée en travaillant sur place.

3. La gestion du temps au cours d’une session

3.1 Les avantages du calendrier de session

Les avantages de faire un calendrier en début de session nous apporte une vue d’ensemble sur les 15 semaines à venir. Il est plus facile de voir plus largement les travaux à remettre et les examens que de regarder seulement la semaine en cours ou à venir dans notre agenda. Ça nous aide à mieux pouvoir planifier.

3.2 Auto-analyse de l’usage du calendrier de session

J’ai trouvé très agréable de pouvoir prévoir d’avance ce qui devait être fait ou étudié. Mon calendrier est installé devant moi, à mon espace de travail, et ça m’a permis de bien visualiser les priorités. Par contre, avec les horaires changeants dû à l’absence d’un professeur ou à la grève, certains cours ont dû être décalés et mon calendrier était souvent à refaire. C’est cet aspect qui m’a le plus déplu et qui fait que désormais, en fin de session, je ne m’y réfère plus.

3.3 Fluctuation de la motivation au cours des dernières semaines

Comme j’ai beaucoup de choses à gérer avec les enfants, le hockey et mes études, je suis déterminée à ce que tout soit bien fait dans les temps prescrits. J’ai de bonnes notes à l’école donc ça me motive encore plus à continuer. Par contre, je m’aperçois tout de même de quelques lacunes à changer. Au début, la charge était facile, mais plus on avance, plus les travaux à remettre s’accumulent et rapidement, on peut être débordé. J’ai besoin d’avoir une discipline bien encrée afin de garder le cap et de continuer à avoir des notes excellentes, ce qui me motivera encore plus à ne pas lâcher.

Conclusion

Au cours de mes recherches, j’ai pu constater que nous avons intérêt à développer une bonne gestion de temps. La procrastination est souvent plus attirante et fini par atteindre notre motivation. Être capable de bien gérer son temps s’apprends avec l’expérience et une bonne planification est la base de la réussite selon moi. En faisant des essais et en modifiant ce qui fonctionne moins bien, on peut arriver à avoir un équilibre presque parfait entre nos différentes activités et nos études. Il est important de rester à l’écoute de nos besoins et de se respecter. Mais une rigueur et une discipline sont de mise.

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Bibliographie

Adler, R.B. et Neil Towne (2011). Communication et interactions (2e éd.). Montréal : Modulo

Bégin, C. (1992) Devenir efficace dans ses études. Laval : Beauchemin Chenelière Éducation

Coon, D. (2005) À la découverte de la psychologie. Repentigny : Éditions Reynald Goulet inc.

Dionne, B. (2013). Pour Réussir : Guide méthodologique pour les études et la recherche (6e éd.). Montréal : Chenelière Éducation.

Rathus, S. Psychologie générale (3e éd.). Montréal : Éditions Études Vivantes

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Annexe A

Voir les 5 horaires qui suivent.