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L'Extraordinaire

Par   •  7 Octobre 2018  •  1 917 Mots (8 Pages)  •  392 Vues

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Vous la ferez comme suit en quatre temps (forme la plus courante et

la plus sûre à l’examen): une première phrase pour cerner le thème global de la synthèse, puis la présentation

rédigée des documents du corpus, ensuite la problématique à la forme interrogative directe et, enfin, l’annonce

du plan à la forme affirmative.

Rappel : l’introduction commence par un alinéa en net retrait de la marge gauche et est ensuite « monobloc »

(aucun passage à la ligne).

–– Ensuite, vous rédigez directement votre synthèse sur votre copie en suivant soigneusement le schéma de plan

dressé au brouillon ou mis en valeur par le tableau. Pensez à mettre les références au fur et à mesure. Elles

sont obligatoires et doivent être entièrement rédigées ; on n’utilise pas le mot « document » (ou « texte »)

suivi d’un numéro, on utilise le nom des auteurs (« Dupont affirme que »…, « selon Dupont »…, etc.). Faites

attention également de respecter la présentation codifiée rappelée sur vos fiches techniques. On saute une

ligne après l’introduction, entre chaque grande partie, avant la conclusion, nulle part ailleurs. À l’intérieur

d’une grande partie, on commence chaque paragraphe interne par un alinéa en net retrait ; après cet alinéa,

le paragraphe est « monobloc » (sans aucun passage à la ligne) jusqu’à ce qu’il soit terminé. Et, bien sûr, on

ne saute pas de ligne entre les paragraphes internes à une partie.

–– Vous rédigez votre conclusion qui commence par un alinéa et qui est un bilan neutre et objectif à la synthèse

elle-même (aucune opinion personnelle, aucun élargissement dans la conclusion de synthèse).

Pour le développement

––Analysez le sujet en vous demandant quel rapport il entretient avec le dossier qui a servi pour la synthèse.

–– Pour répondre à la question posée, vous combinez les éléments que peut fournir le dossier et ceux provenant

de votre culture et de vos informations personnelles.

Attention ! Le développement ne doit pas être une seconde synthèse ; on doit utiliser quelques éléments pris

dans le corpus, mais il faut les combiner avec ses propres idées et des exemples personnels.

–– Organisez les idées dans un plan simple : deux parties suffisent largement, parties qui seront bien sûr

construites en au moins deux paragraphes internes. La présentation codifiée est la même que celle rappelée

plus haut pour la synthèse.

Rappel pour les deux exercices : il s’agit de culture générale et d’expression, comme l’indique l’intitulé de

la matière ; il faut donc veiller à la correction de la syntaxe (privilégiez les phrases courtes et simples), à celle

de l’orthographe et à la précision du vocabulaire. Et prenez le temps de la relecture.

Temps conseillé : pour ce premier devoir, prenez le temps qui vous est nécessaire, mais indiquez la durée du

travail (préparation comprise) sur votre copie. Quatre heures sont vraiment un minimum.

Longueur à titre indicatif

Ces indications de « longueur », sont données pour des devoirs saisis, rédigés sur des copies CEL avec les

marges spécifiques à l’EAD, en police calibri n° 11.

–– Pour la synthèse de documents, comptez quatre pages. L’introduction ne peut guère se faire en moins de

quinze lignes ; à cela il faut ajouter deux parties au minimum, elles- mêmes composées d’au moins deux

paragraphes internes d’une bonne dizaine de lignes chacun. Il s’agit là de la version la plus réduite d’une

synthèse ; donc quatre pages constituent un format tout à fait courant.

–– Pour le développement, comptez trois pages ; il ne s’agit pas d’une dissertation et vous êtes évalués sur votre

capacité à argumenter solidement quelques idées et à les illustrer, ce n’est pas un exercice qui prétend à

l’exhaustivité. Tout devoir qui dépasse huit pages sur CEL est, à coup sûr, amoindri par des longueurs ou des

redites.

Il n’y a pas de catastrophe naturelle

Voici un titre bien provocant. Il y a quand même bien des catastrophes qui sont produites par la nature,

indépendamment de toute action humaine (tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques). Mais

ces catastrophes ne sont pas « les nôtres » – celles du temps présent –, elles sont celles, intemporelles, qui

peuvent frapper tout être vivant, parce qu’il fait partie de la nature.

Les catastrophes apparaissent toujours comme des drames qui se jouent entre l’événement

et la victime. Mais la prolifération des images nous rend myopes devant les facteurs déterminants des

catastrophes modernes. Les rapports que les hommes entretiennent avec leur environnement constituent

l’un de ces facteurs. De l’extrême révolte contre la nature à la résignation au cours des choses, ces rapports

dessinent des visages différents de la catastrophe. La disparition de son caractère dramatique par la

soumission totale à la nature est sans doute une

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