Histoire du travail et des organisations
Par Stella0400 • 4 Septembre 2018 • 1 775 Mots (8 Pages) • 429 Vues
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Le secteur public : un statut de fonctionnaire, plus d'incertitude lié au contrat de travail. A tous les niveaux de. La hiérarchie les choses différents : un concours (recrutement différent), c'est le salarié qui choisi son employeur, notion d'intérêt général (mission essentielle des fonctionnaires). La relation au public et aux consommateurs est différente. Le salarié reçoit un traitement. Système de prime qui leur permet de doubler leur rémunération mais sinon salaire assez faible. Le secteur regroupe 56 millions de salariés (55% dans la fonction publique d'Etat, 30% fonction publique territoriale, 15% dans la fonction publique hospitalière)
Aujourd'hui on travaille essentielle dans les PME : entreprise sont l'effectif est compris entre 10 et 249 salariés. Et dans les PMI : entreprises industrielles sont l'effectif est compris entre 20 et 479 salariés.
Groupe : ensemble de sociétés dépendant directement ou indirectement d'une même société appelée "tête de groupe". Lorsqu'une société détient plus de 50% des voix d'une autre société, on considère qu'elle la contrôle.
--> Répartition de l'emploi totale par groupes socioprofessionnelles (en%). Enquêtes "Emploi", INSEE
Sous emploi selon le BIT (situation massive) : les personnes qui sont sous employés contre leur gré. Réserve d'activité et il y a des personnes employés a temps partiel ou une heure ou deux alors qu'elles souhaitent travailler à temps plein. En 2004, les femmes (8 femmes sur 10), les jeunes et les immigrés sont les acteurs les plus touchés par le sous emploi.
II. Le renouveau de l'histoire du travail
A. Les renouveaux acteurs : femmes, jeunes, marges du travail et exclus de l'histoire
Lié au développement de l'histoire orale et de l'histoire sociale, non seulement "vue d'en haut" 'les bourgeoisies, les nouvelles élites sociales comme les patrons, les énarques, les ingénieurs...) mais aussi "vue d'en bas" dans les années 70, des ouvriers, des classes moyennes, des humbles, les mineurs Carmaux...
Interrogation sur les catégories classiques (classes, groupes sociaux). Un univers bien plus complexe, aux acteurs et aux identités multiples, apparait au grand jour : déconstruction des CSP.
--> Edouard Thomson (jeunes), Sylvie Schweitzer ("les femmes ont toujours travaillés"), Marie Claude Blanc Chaleard (Immigrés)
B. Les employés
Les catégories sociales dont l'histoire contemporaine commence seulement à retenir le nom, sont les employés de bureau, les employés administratifs, les ouvriers en col blanc, les cadres intermédiaires, les fonctionnaires et d'une façon générale les employé du secteur tertiaire sur lesquelles des enquêtes orales ont été menées.
Ils sont caractérisés par leur très grand nombre, leur éparpillement sur l'ensemble du territoire dans un très grand nombre d'établissement ou de postes, et par leur mobilité et leur hétérogénéité en dépit de l'uniformité de façade du statut de la fonction publique.
C. Histoire du travail des immigrés et dans les colonies
Les travailleurs des colonies et des empires étaient ils soumis à des statuts et des modes d'exploitation différent de ceux des pays industrialisés?
Cas des marins indiens étudiés par Gopalan Balachandran.
En montrant comment le travail se structure et se hiérarchise à l'échelle mondiale, les travaux d'histoire contribuent à rendre visibles des catégories de travailleurs jusque là relégués aux marge de l'historiographie.
III. Les grandes mutations du travail XIXe-XXIe siècles
Les trois grandes étapes :
A) 1875- 1918 : Le travail et les entreprises en transition
Emergence d'un travail industriel spécifique, autonome et rationnel et formation d'un prolétariat moderne. Cycle productif de longue durée qui vient à son terme aujourd'hui avec la désindustrialisation relative des activités productrices. Emergence de la question sociale. Cette période qui s'est amorcé en 1915 sa a été aussi un développement d'un cycle de production de longue durée. Une période qui est en train de s'achevé sous nos yeux avec la désindustrialisation.
B) 1918 - 1950 : le travail rationalisé. La conversion de la France à la logique productiviste
Le travail se mécanise et change de rythme. Les métiers industriels, commerciaux, agricoles, ouvriers se transformes. Les conceptions de l'organisation du travail se modifient. L'institutionnalisation des réformes sociales donne au prolétariat des traits particuliers : quelle originalité de la prolétarisation française?
C) 1950- 1980 : le travail négocié et protégé
Déclin de l'industrie, montée du tertiaire, éclatement de la puissance sociale de la classe ouvrière, développement de la fonction publique et des fonctionnaires.
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