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Les courants sociologiques

Par   •  10 Décembre 2020  •  Cours  •  3 669 Mots (15 Pages)  •  650 Vues

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Les courant sociologiques

Durkheim : de la division du W 1893

  • Société préexiste a l’individu
  • Société=fruit d’une histoire
  • Individus=structure de relation sociale stables (institutions) ex : pratique sportive en fonction de sa classe sociale, son genre…

Approche macrosociologique (holiste) : priorité du tout sur les parties, priorité de la structure sociales sur les phénomènes individuels

Les volontés individuelles ne suffisent pas a rendre comptes des lois sociales

Les faits sociaux : manières d’agir, penser, sentir extérieurs a l’individus

Bourdieu : les héritiers 1964

 

Une fausse opposition

  • Bourdieu dit des interactionnistes qu’ils font une sociologie de l’infiniment petit
  • Liens entre sociologues francais et IS 

UE32B SOCIOLOGIE : LES ORIGINES DE L’INTERACTIONNISME SYMBOLIQUE

  1. Philosophie pragmatique

  • Toute connaissance est expérimentale
  • la pertinence de la connaissance est attestée par ses conséquences sur le réel
  • les pragmatiques luttent contre l’idée que les relations sociales sont conditionnées pas la biologie
  • le rapport au monde repose sur la pensée et l’attribution de sens
  • ce sens est dépendant de l’expériences
  • Dewey (a retenir) : la réalité n’existe qu’a travers la manière dont la gens la perçoive
  • S’oppose a D
  • la croyance/savoir transforme le monde
  • il n’existe pas de réalité en dehors de celle que les hommes mettent en œuvres -> école de chicago-> interactionnisme symbolique
  1. Ecole de Chicago
  • Charles H. Cooley
  • L’individus n’existe pas hors du social et sans social n’y a pas d’individus
  • La société = complexe de formes et de processus qui vivent et se nourrissent de l’interaction avec les autres
  • Les imaginations qu’ont les gens les uns des autres sont des faits sociaux solides, les observer et les interpréter est la tache première du sociologue
  • C’est donc le premier courant sociologique empirique : la ville de Chicago sera leur laboratoire
  • William I. Thomas : l’acteur est le seul capable de rendre compte du sens qu’il donne au monde.

Il faut observer/interroger les conduites quotidiennes pour saisir le social

  • G. Herbert Mead : va imposer la notion d’interaction pour appréhender la relation de l’homme au monde en termes de symboles.

La signification (=le symbole) n’est pas une nature inhérente aux choses, elle est l’interprétation de l’individu de cette chose. Ex : un objet peut avoir sens différents selon les contextes (sens des chrysanthèmes en France vs au japon)

C’est le langage qui permet cette « mise ne signification » (changement de sens des objets garce aux langage… description)

La conscience de l’individu ne préexiste pas a son interaction avec le monde

L’identité pour Mead= en mvt permanent=processus réflectif

  • Herbert Blumer : va vigoureusement s’opposer a la méthode hypotheco-deductive en sciences sociales= pour lui impossible de comprendre société a partir d’une hypothèse. (Pour comprendre= parler avec les gens, interactions)

Il propose de « revenir à l’existence direct du monde social empirique » par une démarche inductive, compréhensive

La tache de SHS est d’améliorer les connaissances sur l’humain, mais pas de les réduire a des lois, des généralisations.

  1. Vers l’interactionnisme symbolique

  • Blumer (1937) « social disorganisation and personal disorganisation » -> individus orientent leurs actions en fonctions des interprétations mutuelles qu’ils opèrent des situations -> caractère subjectif de la réponse a la situation.

Ce qu’il faut retenir

  • Philo pragmatique : sens/ connaissance relatif a l’expérience
  • Cooley/ thomas (Chicago) : société se constitue dans les interactions dont seul l’individu est capable de rendre compte
  • Mead/Blumer : sens se construit en situation d’interactions, ce sont des interprétations mutuelles et situées
  • Signification (meaning) : détermine les actions, différentes selon les individus et elles évoluent au fil des interactions.

Principes importants :

  • L’individu est un acteur
  • Acteur=actif : participe a l’élaboration du social et va avoir conscience des règles qui lui sont imposées. (Conscient des règles, conséquences…)
  • Individu donne du sens a ce qui l’entoure, c’est une activité consciente
  • Valorisation des ressources de l’individu
  • Il n’est ni tout à fait libre… (règles)
  • Ni tout à fait déterminé
  • L’existence sociale est un chantier permanent : pdt interactions=modifications, réattribution des sens, des règles…
  • L’individu accompli ses actions en prévision des réactions d’autrui
  • La société est ce tissu d’actions réciproques, elle n’existe que pcq il y a ses interactions.
  • Le meilleur acteur= celui qui connait le plus de règle (adaptation plus facile : classe social, voyage : plus de langue) =Bourdieu : « maitrise le plus de symbole »

  • La dimension symbolique
  • C’est ce qui conditionne le rapport au monde
  • Ce sont tous les signes, les codes qui permettent d’interagir (existe autant de monde que d’individus : (visions différentes)) (langage, posture et mvt, comportements)
  • C’est une « boite à outil » de symbole propre à chaque culture (Gofman)
  • Elle permet de rentrer en interactions
  • La symbolique des interactions varie en fonction des groupes
  • La connaissance symbolique s’élabore au cours de la vie

 

  • La notion d’interaction
  • C’est la focale d’analyse de l’interactionnisme (ce n’est pas l’individus mais les interactions, le rôle des individus, comment ils se déterminent par rapport aux interactions)
  • On va considérer l’interaction comme une négociation permanente
  • Elle est à la fois structurée (dépend de normes, de rôles, de symboles) et imprévisible (interprétations de ces symboles sont différentes)
  • Interaction (avec une signification initiale) (entre acteurs : ex : prof/étudiant)  -> lecture, « évaluation » de cette interaction -> réinterprétation, ajustements, nouvelles symbolique qui déterminera les interactions futures.

Interactionnistes se demandent : déroulement interaction initiale ? capacité d’évaluation de l’individus ? stratégies d’ajustement ? Négociations de l’ordre social pour le faire changer ?

  • Interaction : pas que verbal, elle est corporelle (gestes, mimiques, postures, distances...)
  • Interaction prend également en compte les acteurs non présents. Présence morale.

  • Le statut imposé et l’interprétation des règles
  • Statut imposé :
  • Statut= position sociale
  • Rôle= manière dont on joue le statut
  • Il est exprimé par des symboles de statuts
  • Il se construit dans le présent mais est lié au passé (réputation)
  • L’imposition du statut correspond à la perte d’autonomie de l’acteur
  • Il n’est « plus maitre » de son statut qui entraine l’humiliation, la dégradation (ex : hospitalisation : statut non choisit : statut de patient : devoir obéir aux règles de l’hôpital)
  • Exemple de l’apartheid : ségrégation ethnique, peut entrainer une résistance (histoire de Rosa Park)
  • « Bourdieusien » : vision différente : habitus, socialisation primaire, secondaire …
  • Interprétation des règles :
  • Règles ne sont pas des contraintes extérieurs (paradigme normatif) mais des ressources pour l’action -> on va alors s’intéresser à l’usage des règles et aux anticipations de leur conséquences
  • La réalité sociale est en permanence construite
  • L’acteur va adapter (au mieux) la règle au contexte (had hocking ; Garfinkel)
  • La socialisation (permet d’acquérir les symboles, les règles…) permet cette adaptation
  • L’interactionnisme va s’attacher à comprendre les lignes d’action communes, la « logique d’interprétation des règles »
  • Transgression ? Détournement ? Conformisme ? A quel moment d’acteur « échappe à son rôle » ?

  • Le soi et ses remaniements
  • Le soi (self) (de Mead)
  • Concept central de l’interactionnisme symbolique
  • =perception, sentiment que l’on a de soi même
  • Le soi est socialement construit et jamais « fixé »
  • Il est le résultat des expériences antérieurs
  • Le soi évolue en fonction des circonstances (sous-univers)
  • Flexibilité du soi
  • Ce sont les pairs qui vont étayer le soi : c’est le « looking-glass self » comment les autres me voient.
  • Pour les interactionnistes, le soi n’est pas substantiel mais relationnel
  • Il est sujet à des remaniements permanents
  • Ces remaniements de soi peuvent être imposés et violent (changement brutal : accident->perdre la marche ou maladie Duchêne)
  • Ces situations de remaniements du soi des objets privilégiés de l’interactionnisme symbolique
  • La socialisation
  • C’est amasser (et donc faire l’expérience) une culture à partir de l’apprentissage de comportements, de croyances de valeurs etc… (avec les interactions)
  • C’est aussi développer le sens du « self » : maitriser plus de situations, mieux se connaître, renforcer le sentiment que l’on a de soi-même.
  • Processus : identification et expérimentation des rôles sociaux : imite l’autre significatif (socialisation dès qu’on a conscience de soi jusqu’à la mort), jusqu’à 6/8 ans : phase d’expérimentation, tests...
  • Ensuite l’enfant va « élargir son champ de perception » et déterminer « l’autre généralisé » : -> il identifie des communautés. -> il se perçoit alors lui-même comme autre (faisant partie d’une communauté. )-> il prend conscience qu’il va devoir jouer ou non certains rôles. Ce processus continu… (tout au long de notre vie on va acquérir d’autres généralisé)
  • Certes on appartient a un groupe mais développement d’une singularité au sein de ce groupe

Conclusion

  • Individu=acteur=actif, conscient…
  • La dimension symbolique : clé pour comprendre et évoluer dans le monde. Le symbole est changeant
  • Interactions : comment les individus (en présence ou non) se déterminent mutuellement
  • Le statut est une position sociale, qui peut être imposée et qui est exprimée par des symboles.
  • Le self : sentiment de soi-même et qu’il évalue en permanence même si stable et est déterminer par les interactions avec les autres
  • La socialisation : c’est un processus d’apprentissage permanent du social et de production de soi. Cela passe par l’imitation du « significant other » puis l’identification aux autres généralisés.

LA SOCIOLOGIE DE GOFFMAN ET BECKER

  • Erwin Goffman
  • Approche dramaturgique
  • Asile et l’institution totale
  • Stigmate
  • Howard Becker
  • La déviance
  • Les carrières

  • Erwin Goffman

Sociologue canadien

Il baigne dans les méthodes de l’école de Chicago

1949 : thèse sur les habitants dans les îles Shetland

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