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Par   •  18 Octobre 2017  •  1 159 Mots (5 Pages)  •  709 Vues

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relate l’évolution des mesures prises en France pour les mineurs délinquants entre 1830 et 2002.

2.3

Ce document est un essai de type explicatif appelé article de presse écrit par Emmanuelle Bouchez et publié en septembre 2006 pour Télérama.

L’article est un résumé du film « Les Vauriens » qui traite des conditions déplorable, des violences et de la maltraitance des enfants internés dans un bagne de Belle-Ile au XXe siècle.

3. Sélection d’idées dans un document.

Selon le document 2, les différentes étapes historiques sont les suivantes :

Tout d’abord au fur et à mesure l’image de l’enfant innocent est remplacée par l’image de l’enfant criminel ce qui provoque dès 1860 un changement d’attitude face aux enfants.

Pour faire face à un problème de comportement d’un enfant, l’éducation n’est plus une solution. La création de camps de redressement devient commune, enfermer les jeunes à longues durées pour les punir et les redresser.

En 1890, plus l’enfant s’oppose à cet apprentissage violent plus cet apprentissage est accentué et plus la violence monte en degré : soumettre pour mieux diriger.

Du XIXe et du XXe siècle, la législation évolue au profit des enfants grâce à l’importance que donne la IIIe République à l’éducation et à la protection infantile.

Le premier tribunal pour enfant est instauré en 1912 mais les conditions de vies dans les bagnes n’évoluent guère. Des journalistes saisissent leur plumes contre cette injustice, Louis Roubaud tout d’abord en 1925 puis Alexis Danan en 1934 suite à la révolte des colons de Belle-Ile-en-Mer.

Ces campagnes de presses menées par Alexis Danan seront à l’origine de la dépénalisation du vagabondage et de la mise en place des mesures d’assistance éducative.

La délinquance des mineurs étant faible en 1935, l’opinion publique prend cause pour les réformes instaurées en 1937-1938. Les mineurs délinquants sont réinscrits en cursus normal mais il faudra une vingtaine d’années pour que la référence pénitentiaire soit complétement écartée du système pédagogique des enfants.

4. Comparaison de documents

Ces trois documents relatent d’un même thème qui est les droits de l’enfant et plus particulièrement les maisons de redressement en France au XIX ème et début du XX ème siècle.

Le document 1 et 3 traite du même fait historique, la maison de redressement de Belle-Ile-en Mer.

Ils dénoncent tous deux de manière différente l’emprisonnement et les conditions de détention des mineurs, la violence et la maltraitance.

Tandis que le texte de Jacques Prévert se concentre sur la chasse à l’enfant qui fuit lassé de subir ces conditions de vie terrible, le texte d’Emmanuelle Bouchez quant à elle résume un film « Les Vauriens » qui dénonce les conditions de vie du bagne. Le texte de Prévert raconte l’après violence et celui de Bouchez le pendant, entre autre ce qui a poussé les enfants du texte de Prévert à fuir.

L’article de Jacques Bourquin porte un regard sur l’évolution des modes de prises en charges des mineurs délinquants suivant les périodes de l’histoire. Il nous explique de manière plus approfondie quel était le contexte politique et sociale des époques ou se déroulait et le texte de Jacques Prévert et le texte d’Emmanuelle Bouchez.

Prévert écrit son texte à une époque où le redressement des enfants par intermédiaire des maisons de redressements est encore d’actualité tandis que Jacques Bourquin et Emmanuelle Bouchez écrivent leurs articles à une époque bien différente de celle des bagnes malgré cela

la position de l’auteur dans ces trois texte est la même, les faits racontés également.

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